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Pipm. XVI. ij.
»36 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i ojue.
un tribut &¿ un íacrihce ; & il fongeoit plus à
contenter le coeur des pauvres, qu a foulager leur
neceiTicé.
Il recommande aux Romains Phcbé diaco-
neiTe de 1 egliife de Ccncrée près de Corinthe,qui
a l I o i c àR om c , ôc les prie de la recevoir k de
l’aififter dans fes affaires. Il les prie de faluer Pr i f
ca,ou Prilcilla,ó¿fon mari Aquilla , qui par con-
fequent étoient retournez à Rome. Ils ont expo-
fé leurs têtes, dit - il , pour me fauver la vie. Il
k lu ë auffi leur églife domcftique ; par où il montre
que l’on s’affembloic chez eux à Rome , corn,
me à Corinthe chez Caïus. Il faluë encore Epe-
ne tus , les prémices de J. C . en Afie : Ma r ie , qui
avoir beaucoup travaillé à Rome ; Andromc &
Junia, qu’il nomme fes parens, qui ont été, dit-il,
en prifon avec m o i , qui étoient chrétiens devant
moi , font illuftres entre les-apôtres. Car
Euf.i.hifl.c.ii. on donnoit le nom d’apôtres à plufieurs, outre les
doLizeiapparemment à ceux qui avoient annoncé
l ’évangile les premiers , en quelque lieu. Il ajoûte
Amp l ia r , Urbain , Stachys, Apelles , k donne
à chacun fon éloge. Il faluë auffi ceux delà
maifon d’Ariftobule : Hcrodion , qu’il nomme
fon parent ; ôz les chrétiens de la maifon de Nar-
cilfe. Ils pouvoient être connus,pour avoir été de
la famille de Narciffe le fameux affranchi de l’era-
. pcreur Claude, qu’Agrippine fit mourir au commencement
du regne de Néron. L ’apôtre faluë
çncore Tryphena, Tryphofa , k Perfide ; ó¿ loue
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iial. initt
i L i v r e P r e m i e r .' 137
' ces trois femmes, k leurs travaux , pour le Sei-
gneur.Ilfaluë Afync ri te, Phlegon, Hermas, Pa-
rrobas, Hernies, k les freres qui étoient avec eux.
I II faluë Philologue k Julia, Nerée k fa foeur, ôi
Olympiade , k tous les fideles qui étoient avec
¡eux.'Voilàles chrétiens de R om e , àqui S. Paulfc
¡recommande en particulier : k on peut croire que
jc’étoientles plusiamtsôc les plus i luftres de cette
féglifc. Leurs noms grecs font voir que la plûpart
ifitoient venus de Grece k d ’Orient. Le plus remar- ^ .
;quable de tous, eft Hermas , à qui les anciens at-
|£ribuent le fivre du pafteur. Saint Paul nomme orîg.
dauili dans l’épitre aux Roma in s , quelques-uns de
iccux qui étoient avec lui. Timothée , dit - il , le
.compagnon de mes travaux, vousfaluë, ôcLucius,
■|ôz Jalon, k Sofipatermcs parens. C e Lucius peut
i ien etre faint Luc l’Evaugelifte : car il étoit avec
ifainc Paul. Tertius qui avoit écrit la lettre , met
auffi fou falut. Enfuite eft nommé Gaïus hôte dc
faint Paulôi de toute l’églife : c’eft-à dire, qui prê-
îoic fa rmaifon pourles aifemblées. Puis Erafte tré-
e de Corinthe, ôz H ie r , de Scr ipt,
Kom. XVI. II.
inKoiri.x'fl.
foricr delà vil c cie¿.oriutne,ez Quartus.
Rom.xv, t,.
■Saint Paul après avoir demeuré trois mois cn tn-
(Giece, vouloit s’embarquer pour paifer cn Syrie, dbaTnuduf®’'
Ijnais les Juift lui drefferent des embûches, qui
Joûligerent à retourner, par la Macedoine. H
Lit accompagné par Sopatcr de Berée fils de
i ytrus, par Ariftarque ôz Second , tous deux de
Theffalonique, par Gaïus de De rb e , Timothée ,
.-ychique k Trophymc d’Afic, Ceux-là paffc-
Tome I , S
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