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z i 3 H i s o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
u- de moi ; entre lefquels eft Phygellus Sz Hermo»
genes : enfuite il nomme entre les faux dodeurs
dont les difcours s’étendent comme la gangrène,
is- Hymenée &z Philetus , qui difoient que la réfiu-
redion étoit déjà faite , ôz avoient renverfé la foi
de quelques-uns. Il avertit fon difciple d’éviter
les vains difcours, les queftions impertinentes, &
13. les difputes ; parce qu’elles ne fervent qu’à fcan-
daliler les auditeurs, 6z engendrer des querelles,
u. 14. IJ
1 . 13
qui ne conviennent pas à un fetviteur de Dieu,
Car il doit être doux , docile , ôz patient ; ôz reprendre
avec modeftie ceux qui teiiftent à la vérité
: coniîderant que Dieu peut les convertir par
fa grâce.
L ’apôtre recommande fur-tout à Timothée , le
facré dépôt de la dodr ine de l’évangile. Gardez,
lui d i t - i l , le modele de la faine dodr ine que vous
avez oiii de m o i , dans la foi ôz la charité cn J. C.
,4 . Confervez le bon d é p ô t , par le S. Efprit qui ha-
, bite en nous. Ce que vous m’avez oiii dire devant
plufieurs témoins , confiez-le à des hommes
fideles , qui feront capables d’en enfeigner d’autres.
Vo i là la meilleure manière de perpétuer une
dodr ine ; de ne la pas confier feu ement à des
écrits qui tombent entre les mains de tout le
monde , ôz ne s’expliquent pas toujours allez :
mais de i’enfeigner à des hommes choi fis, donc
on connoiiTe la fidélité , pour ne point altérer la
dodr ine ôz la capacité pour la faire paiTer à d’autres
enforte qu’elle fe perpétué jufques à la nfl
L i v r e s e c o n d . 119
¿es fiecles, par une fucceilion continuelle dc pères
ôz d’enfans fpirituels, c’cft-à-dire,de dodeurs
k de difciples.
S. Paul marque combien un évêque cft obligé
à enfeigner , par les paroles fuivantes. Je vous
conjure devant Dieu, ôz J. C . par fon avenement,
fon jugement, fon roïaume ; prêchez, appliquez-
vous à tems , ôz à contre-tems , corrigez, priez , IV. J.
reprenez en toute patience : veillez, travaillez par
tout : faites l’oeuvre d'évangelifte , rcmphiTez v o tre
miniftere. Il prédit qu’il viendra un tems où
l’on ne pourra plus fouffrir la faine dodr ine -, où iv. 3 4-
Ton quittera la vérité pour s’appliquer à des fa-
blcs;où la démangeaifon d’entendre des nouveau-
tez, fera que chacun cherchera des dodeurs felon
fes defirs. Il fe trouvera des hommes remplis de
l’amout d’eux-mêmes, ôz de toutes fortes de vices
; qui auront une apparence de pieté , la re-
jcttant en effet. De ce nombre font , dit Tapôtre
,ceux qui s’infinuent dans les maifons, ôz s’af-
ierviffent des femmes chargées de pechez, ôz agitées
de differens defirs ; qui apprennent toujours,
ôz n’arrivent jamais à la connoiffance de la vérité.
Ot comme Jannés ôz Mambtés réfiftercnt à Mo ï fe
: ainfi ces hommes corrompus réfifterontàla vérité.
Les noms de ces deux magiciens d’Egypte ne
fc trouvent point ailleurs dans l’écriture.
A la fin de cette lettre il marque fa mort prochaine
, en ces termes : On prépare déjà mon fa-
cn f ic e , ÔZ le tems.de ma délivrance eft pro-
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