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Ab.„iar,ci ctoiciuhonnêtcs chez les Juifs; Icsplus iagcscoii-
A.ihat. Abcth. feilloient à leurs difciples de travailler,,de leurs
AH. XX. 34.
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a h . x v m . 4 *
mains, pour n’être à charge à perfonne, à l’cxem-
plcdcs prophètes. Ils ont confervé la mémoire des
métiers qu’excrçoicnt plufieurs de leurs Rabbins
les plus celebres. L’un faifoit du charbon , les autres
des foulicrs, ou d’autres ouvrages. Saint Paul
ttavailloit d o n c , & donnoit pour regle , que qui
ne travadle pas, doit aulli ne point manger.
Pendant qu’il féjournoit à Corinthe , il parloir
tous les jours dc fibbat jdans la fynagogue , cm-
ploïanc le nom de J. C . & convcrtilfant des Juifs
& des gentils. Silas & Timothée étant venus dc
Maccdoine à Corinthe , faint Paul prcfi'oit encore
plus les Juifs dc croire en J. C . Comme ils le
contredifoicnt avec des blafphemes , il fccoüa fes
habits , & leur dit : V otre fang fera fur votre tête;
J’cn fuis in n o c en t , & je vais déformais vers les
Gentils. En ef fet , il fortit dc-là , & entra chez un
nommcTicc Jufte fervitcurdcDicu, dontla maifon
tenoit à la fynagogue. Il y eut toutefois plufieurs
Corinthiens qui crurent & reçûrent le
batême; entr’autres Stephanas Si fa mai fon, que
S. Paul batifa de fa main : & ils furent les prémices
de l’Achaïe. Il batifa auffi Crifpe chef de
la fynagogue , avec toute fa maifon , Sc Caïus. Il
en batiià peu : car il n’étoit pas cnvoïé pour
batifer , mais pour prêcher. Il fut encourage
lar une vifion qu’il eut la nuit , oû le Seigneur
ui dit : Ne crains point dc parler, je fuis avcç
. Cor. I. 16. Xï l .
l . Cor. I . 14-
crfonnc ne te pourra nuire , ¿¿j’ai un grand chryf.
: en cette ville. Comme la gloire d’Athencs
t o i , pcrfor
pic gloirred’Athencs
Strah. lih. 8. p.
ôe de Laccdcmonc étoit tombée depuis long-
tems, Corinthe étoit devenue la premiere ville
de laGixcc. Sa fituation avantagcufe dans l’Iffmhe
du Pcloponefc y attiroit un grand commerce , par
la communication des deux terres Sc des deux
mer s, dont l’une ouvroit le chemin dc l’A fic ,
l ’autre de l'Italie. Dc cc côté, c’cft-à-dire,au cou-
chant,étoit le port de Lechcc : au l e v a n t , le port
dc Cencrée à trois lieues Sc demie de Connchc.
Elle étoit donc extrêmement riche Sc peuplée;
clic étoic pleine dc rcéleurs Si de phdofophcs ;
mais d’ailleurs la débauche ¿e ladifto ution y croit j ^
extrême. S. Paul y demeura un an Sc demi,depuis
l ’an 50. de J. C . jufqu’en 51. Il y fouffrir beau- z.cor.xu. i-.i
coup, ¿i y fit plufieurs miracles.
Comme S. Paul ctoit en Achaïc Sc en Bcotic , xxxvui.
S.r. r Luc qui • ? > i accompagnoïc • , ecnvic / • ■ ion r cvangi- / ■ Luc.Evaneile
de faint le. On croit que c’cft cet évangile que faint Paul nicr.prj.m
dans fes épitres appelle le fien ; Sc qu’il parle dc
. u . de
S. Luc quand il marque im des frcres , qui avoir
acquis de la gloire dans toutes les églifes , par l ’évangile.
'Rom. II. 16 . x t l .
S. Luc n’avoit pas vû le Seigneur , Si il ' " “■-U.
écrivit fur la relation dc ceux qui l’avoient vû ,
Si avoient été depuis le commencement minif- luc.i.z.
très dc la parole : c’ cf t-à-dire, des apôtres, dont iren.i.c.zo. u;.
il ctoit difciple , Sc particulièrement de faint Paul, kbw.iv.
Sondeffcin fut d’affermir la venté contre les hif-
toircs fufpedtcs ou fabulcufes de plufieurs faux
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