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V. I.
IV.12.
U 6 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ,
U U U .U U depiCLi également bonnes. Ce qui fut accompli
a la lettre clans les deux fiecles fuivans,
par les herefics des Encratites, des Marcionite!
i.Joan. I1.J9 . o. 1 X f • 1 / ^ 1 t
^ des Manichéens. Car le dernier temps fuivanc
le lliie des apôtres, cft tout le temps qui coule de-
puis la prédication de l’évangile.
Saint Paul donne a Timothée quelques avis
• perfonncls. D ’être doux envers to u s , principalement
envers les perfonnes âgées. De ne fe pas
laiffermépnfer, .1 caufe d e f i jl'uneffe. Dereprem
dre publiquement ceux qui auront fa i l l i , pour
intimider les autres. D ’être l ’exemple des fidèles
par fes dipotirs & fa manière de vivre, fa charité,
fa riurete. Il lui défend toutefois de continuer à
ne boire^que de l ’eau ; mais il lui ordonne un peu
de vin, à caufe de la foibleffe de fon eftomac , St
de fes frequentes maladies. Il lui recommande
’■ fur-tout de s’appliquer à la ledure & à l’inftruc-
’■ tion : & lui ordonne devant Dieu , & J. C . de
garder en fa pureté le dépôt de la doéfrine fainte.
in, H. Je vous écris, d i t - i l , efperanc d’aller bien-tôt d
vous ; afin que fi je tarde, vous fçachiez comment
vous devez vous conduire dans l’églife de D ie u ,
qui cft la colomnc & l’appui de la vérité. C ’eft ce
que contient la première épitre de faint Paul à
Timothée.
Ce fut aufti de Maccdoine, & vers le même
temps quefaint Paul écrivit âT i te une épitre, oû
il lui donne a peu près les mêmes inftruétions.
•Il y avoit des raifons particulières dans l ’iile de
IV. 13. IJ.
VI . 1 5. 2 «.
xrv.
£picrea Tite.
Strah. Uh. lo l
483.
T it. l i .
L i v r e S e c o n d . 197
Crete , oû Tice étoic évêque , d’élcvcr au facerdoce
des hommes mariez , &: de prendre garde
que leurs enfans ne fuffent pas débauchez , à
caufe des anciennes loix de Crete , qui obh-
geoient tous les citoïens à fe marier dès leur jeu-
neil’e , &c qui autorifoient & mettoient en honneur
les amours les plus infirmes. Saint Paul en
cette épitre marque à Ti te les inftruétions qu’il
doit donner à routes fortes dc perfonnes : aux
vieillards ; aux vieilles femmes, qui doivent inftruire
celles c]ui font jeunes ; aux jeunes hommes ;
aux efclaves. Il l’avertit de réfifter aux faux docteurs,
particulièrement d’entre les Juifs : de les
íes 1.13.
reprendre féverement , & d’éviter un heretique , “ ‘-lo.
après l’avoir averti une premiere & fécondé fois.
A la fin : Quand je vous aurai envoïé Arccraas,
ou Tichique , hâtez-vous de me venir trouver a m. u.ij
Nicopoli : car j’ai réfolu d’y paffer l’hiver. Pour-
voïez foigneufemenc au voïage de Zenas le docteur
de la loi : Sc d’Ap o l lo s , cn forte que rien ne
leur manque.
L ’hiver étant paffé, faint Paul retourna à Ephefe
trouver Timothée , & de-là il alla à Troade. Il fa'“'ta«! à ro-
lVa i„ff a T. ropp hime^ malad.e à Erp h,e fe. Erafte demeura i.Tiw.iv.ij. 10
a Gorinthe , ou il avoit une charge , étant trefo-
ncr de la ville. Saint Paul revint à Rome , oû il
fut accufé de vant Néron ;& perfonne ne l ’accom- au.u.ir.
pagna pour le défendre ; mais tous l ’abandon-
nerenc. Il ne laiffa p a s , par le fecours de Dieu ,
d’être délivré de ce perd. Il demeura encore un
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XV.
S a i lU P i e r r e Si
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