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$i. c. 17. Ambrc_
in Luc. I.
88 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
hem. in apôtres, qui avoient entrepris de raconter ce qui
Î'rof. s’étoit paiTé entre les fideles. S. Luc écrivit fou
X X X I X .
Epicre aux
ThelTaloniciens.
évangi e en grec , & l ’adrciTa à un difciple nommé
Theopl ide, qui paroît avoir été un homme
confidérable,par le titre qu’il lui donne.
Ce fut dc Corinthe que S. Paul écrivit les deux
épitres aux Theffaloniciens , qui font les premières
de toutes dans l’ordre du tems mais
on les a rangé fuivant la dignité des églifes.
Dans toutes les deux il met en tête les noms des
deux difciples qui étoient avec lui , Silvain , &
Timothée. Car Silvain eft le même t]uc Silas.
Dans la première il confole Sc encourage les fideles
de Theffalonique , au milieu des afflidions
qu’ils avoient à fouffrir de leurs concitoiëns , &
leur donne des marques d’une extrême trendief-
fe. Il les exhorte à demeurer fermes dans la pratique
des préceptes qu’il leur a donnez ; à s’abftc-
nir dc l'impureté Sc de la fraude , à continuer
leurs aumônes , qu’ils répandoient dans toute la
Maccdoine , à être laborieux & tranqudlcs, Si à
conferver leur réputation à l’égard des païens.
Il les avertit auffi de fe confoler dc la mort de
leurs amis , par i’efperancc dc la réfurreétion ; &
d’attendre le jour du Seigneur , fans fe mettre
en peine d’en fçavoir le tems : s’allûrant fur la
vigilance & les bonnes oeuvres. Il leur reconi-
r.jhçf.i.'tz. mande ceux quitravailloient entr’eux à l’oeuvre du
Seigneur,qui les gouvernoicnt Sc les exhortoient,
c’eft-à-dire,les.prêtres Sc les pafteurs ; i l le s prie
de
a L i v r e P r e m i e r . S9
ï de leur faire la charité abondamment , & dc conferver
la paix avec eux. Il les conjure à la fin, que
« fa lettre foit lûë àtous les freres. Telle eft la première
épitre aux Theffaloniciens.
La fécondé a principalement pour bue , de les
raffurei contre dc faux bruits que l ’on faifoit courir
, que le jour du Seigneur étoit proche. Il les
Eut fouvcnir de ce qu’il leur en avoit dit , Si il
ajoute :Tenez les traditions que vous avez apprifcs,
, foit de vive v o ix , foit par ma lettre. Par 011 il eft
' clair, que les apôtres ont enfeigné bien des chofes
; de vive vo ix , qui ne font pas moins dignes de foi
: que leurs écrits. Il conclut par des menaces fe-
veres contre les inquiets, Sc les fainéans. Si quelqu’un,
dit-il, n’obéît pas à ccque nous mandons, t.rhcf m. 14.
notez-le, & ne communiquez point avec lu i , afin
qu’il ait de la confufion ; Sc ne le regardez pas
comme un ennemi , mais reprenez-le comme un
j frcrc. Il dit à la fin : La ialutation eft dc ma main,
‘ donnant cette marque pour rcconnoître fes lettres.
Cependant il y eut dc grands mouvemens en
; Paleftine , entre les Juifs & les Samaritains. Les
Juifs de Galilée allant à Jerufalem, avoient accoutumé
de craverfer la Samarie. Un jour comme ils
paffoient par la ville de N a ïm , fituée dans la
j grande plaine : il y eut querelle entre le.s paffans,
Sc les habitans, Sc ils en vinrent aux mains. Plu-
î iieurs Galiléens y furent tuez les principaux
' d’entre eux l ’aïant appris, allèrent trouver Cuma-
Tome /. M
XL.
Sedicior.s cltS
Juifs.
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