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180 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
pour lui en particulier le titre d’apotrc des gentils.
D ’abord il releve la dignité de J. C . au-deffus
de tous les prophètes &c des anges mêmes, prouvant
tout par l ’autorité de l’écriture. Il montre
qu’il eft autant au-deffus dc Moï fe , que le fils cft
au-deffus du fervitcur. Q u ’il y a un autre fabbac,
Sz un autre repos à efperer après celui'dont les Juifs
avoient joüi dansla poffeffiondelaterre promifc.
Que J. C.ell; le veritable pontife choifi de Dieu,
fuivancla p romcf fe,felon l’ordredc Melchifedec,
plus ancien & plus excellent que l’ordred’Aaron;
d’où s’enfuit le changement de la loi ccremo-
niale: fondée fur le facerdoce Icvitique : Sz l’éca-
blilTcment d’une alliance plus parfaite , qui met
les loix de Dieu dans l’efpric des fidcles, Sz les écrit
dans leur coeur,comme il l’avoic promis. Il montre
l’imperfedion du tabernacle , des ceremonies
de l’ancienne loi : Sz même des facrifices, qui n’étoient
que des ombres de la vérité : au lieu que
J. C . cft la vraie Sz unique v id ime , qui a effacé
pour toujours nos pcchcz ; Sz fa mort eft le fcul
facrifice qui n’a plus befoin d’être recommencé ;
étant parfaitement fuffifant , pour réconcilier les
hommes avec Dieu. Il infifte enfuite fur la necef
iîté de la foi : rapportant l’exemple de tous les
faints de l ’ancien teftament, que la foi avoit ren-,
dus tels. Vol ià le fommaire de la dodr ine de l ’apôtre
dans l ’épitre aux Hébreux.
A la fin il leur recommande de fe fouvcnir de
'îr
I leurs pafteurs défunts , d’imiter leur foi Sz leur
î| hcureuie mort. Dc ne îe pas laiiler détourner par
I des dodrines divcries & étrangères. Dc ic fonder
I furia grace, & non fur la d if t indion des viandes,
! qui n’eft d’aucune utilité. Nous a v o n s , ajoute- xm. i«.
j t’i l , un autel dont ceux qui fervent au tabernacle
; n’ont pas le pouvoir de manger. Car perionne ne
; mangeoit les vidimes dont le fang étoit porté L e v i t . XVI . 1 7 ;
! dans le fanduairc pour |l’expiation des pcchez ;
; Les chrétiens avoient donc dès-lors un facrifice hîZ.xui.i«.!/;
î qui leur étoit propre ; Sz dont la v id ime ne pourvoi
t être que e corps de J C . Car nous le man-
i; geons, quoiqu’il loit offert pour le peché. S. Paul
J recommande enfuite l’aumône , Sz l’obéiffance
I aux pafteurs. Après la conclufion delà lettre, font
CCS mot s , qu’il femble avoir ajoutez de fa main :
Je vous prie , mes frcres, fouffrez ces paroles de
I conlolation. Car je vous ai écris en peu de mots :
I fçachez que notre frcrc Timothée eft délivre. S’il
I vient bien- tôt, je vous verrai avec lui. Saluez de
j ma part tous vos pafteurs & tous les laints. Les
:j frètes d’Italie vous faluent. La grace foit avec
ri vous tous. Amen. Ce font principalement ces pa-
; rolesquifont voir que l’épitre eft defaint Paul. Il
j y iouicr it àla maniere ordinaire. Il y nommeTi-
mothéc , le compagnon dc fes voïages Sz de feS
travaux, qui étoit alors à Rome avec lui. Il marque
l ’intérêt qu’il prend à la confervation de ce
cher difciple. Au refte, les anciens ont remarqué,
qu’au lieu que les Juifs dans leurs lettres ne fou- Jkc,
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