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, j s 8 . A.
470 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q ü e ô
q u ïl n’a jamais été facrificateur : 6c par le pfeau-
me 71. qui ne convient point à Salomon, piiif-
q u ’il n’a point régné jufques aux extremitez de
la terre , & qu’il eft tombé dans l’idolatrie: ce
qui n’arrive pas même aux gentils convertis par
J e s u s crucifié. Il montre que le Cbrift n’eft, pas
un pur h omme, comme les Ju ifs l’attendoient:
m a isq u 'é tan t Dieu avant tous les fie c le s, il s’eil
fa it homme dans le temps. Il prouve fa divinité
par plufieurs pfeaumes , principalement par le
44. Sc par les apparitions par lefquelles Dieu s’cft
montré aux patriarches Sc à M o ïfe , qu’il attribue
au V e rb e , comme plufieurs des anciens: fie
conclut que le Dieu qui a paru en ces occafions,
eft autre que le Dieu créateur : au tre , d it - il , en
n ombre, non en volonté. Il dit qu’au commenc
em en t, avant toutes les créatures, Dieu a engendré
de lui-même une certaine vertu raifonnab
le , que le S. Efprit nomme aufli gloire du Seigneur
, quelquefois fils, quelquefois fag effe , tantô
t an g e , tantôt D ieu , tantôt Seigneur ScVerbe.
Il n’approuve pas Topinfon de ceux qui difoient,
que cette vertu étoit inféparable du Pere, comme
le rayon du S o le il; en forte qu’il la pouffoic
hors de lui quand il vouloit ; Sc quand il vouloir,
là re tiro it; c’e ft, d it - il, une vertu permanente &
d iftin gu é e, non-feulement de n om , comme le
rayon du Soleil, mais de nombre: firns toutefois
que la iubftance du Pere foit divifée ni changée.
N o u s , av o n s, d it - il, en nousün exemple de cette
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L i v r e t r o i s i e ’m e .' 471
generation. En proférant une parole nous l’engendrons
; mais non par retranchement : cn forte
que notre raifon en loit diminuée. Ainfi un feu
en produit un autre -. fans que le fécond diminue
rien du premier auquel il a été allumé.
il montre que J e s u s crucifié eft le Meffie, cn
expliquant les figures de fa paffion ; l ’agneau pafca
; les deux boucs de la fête des e xp iations, Sc
les autres v id im e s . Les offrandes des farines re-
prefentoient le pain de l’euchariftie, que nous o ffrons
en mémoire de notre redemption. Il répété
plufieurs fois en ce dialogue : que l’euchariftie
eft ce facrifice p u r , qui doit être offert à Dieu du
levant au couchant ¡m êm e entre les g en tils , fuivant
itfo. B.
la prophetic de Malachie ; ôc il nomme ex- ,0.
preffément l ’euchariftie, facrifice. T ry phon lui î '7-a.
o b je d e la malcdidlion de la lo i, contre les cru- Tseut, X X I . I J .
cihez. S. Juftin répond par les figures de la croix,
marquées dans l’é critu re: entr'autres le ferpent
d’airain fi con tra ire , cn apparence, à la défenfe
aagnoienc
eurs docdes
images. L ’un des Ju ifs qui accom
T ry p h o n , avoue qu’il avoit interrogé
tcurs fur cette difficulté ; ôc qu’aucun ne l’av o k
pû fatisfaire. S. Juftin d it , que cette ra a léd id ion
de la loi fignifioit la m a lé J id io n générale du
péché répandue fur tous les hommes, ôc la per-
Iccution courre les chrétiens. Il ajoûte l ’explication
du pfeaume i.i. o û ia croix du Sauveur eft fi
bien mirquée.
I ld it que Jerufalem fera reb â tie , pour y raffemp.
3 2 1 . D .
f. }o6.1
f II