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p i f l in . apoUg.
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Iren. h b . T. c.
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V. Bar. an. 44.
«. 13.
XXV.
Di fpci fiün des
arôêics
Evangi le de S.
Maul î icu.
E n f . pr&f. in
(yr/tv. np. Hier ,
tom. u lt.
H ie r , ad Ram-
}7>ach. ip . 61. c.
J. tn fr .
43 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
i îcg e , après l’avoir tenu fept ans à Ant ioche , &
avoit prêché aux Juifs difperfez dans le Pont,dans
la Galatie, la Cappadoce, l’Afie , & la Bithynie.
A fa place il lailla à Ant ioche Evode fon difci-
pie , qui gouverna cette églife vingt-iix ans. Saint
Pierre vint à Rome accompagné de faint Marc ,
ôi de plufieurs autres difciples , pour combattre
Simon le magicien , qui aïant perdu fon credit
en Paleftine , étoit venu à R ome & s’ y faifoit admirer
H per. UT. hi(î. c.
î . e x Ürig. 5 . in
G enef. Conc.
E sk e f. a d . I. ep.
fp n od . p. 57 4 .«
par fes operations magiques , jufques-là
qu’il fut tenu pour un dieu , ôi qu’on lui érigea
une ftatuë dans l’ille du Tibre avec cette infcrip-
tion : A Simon dieu faint.
C e fut , comme l’on c ro i t , vers ce mcme t em s ,
que les apôtres fe difpcrferent pour prêcher
vangile par tout le monde. Avant que de fe fé-
parer ils compofcrent le fymbole , c’eft-à-dire ,
l’ahrcgé de la f o i , qui diftmguoit les fideles des
Juifs ôi des heretiques. Q’eft pourquoi ils ne
l’enfeigncrent que de vive voix ; ôi pendant plufieurs
fiecles on ne permit point dc l ’écrire : d’ou
vient que la formule en étoit différente félon les
églifes. C ’étoit comme le mot du guet pour les
troupes de J. C .
Les apôtres prêchèrent en divers p a ï s , fuivant
les divers mouvemens du faint Efprit qui
les conduifoit. Saint Jean fils de Zebedée paffa
dansl'Afie mineure , ôi demeura particulièrement
à Ephefe , aïant avec lui la fainte vierge Marie
mere dc J ésus. L ’églife d’Ephefc avoit été fone
L i v r e P r e m i e r .’
dée par faint P a u l , ôi faint Jean y demeura le refte
de fes jours,c’cft-à-dire, jufqu’à la fin dc ce premier
ficcle. Car ce que nous difons de la dif-
pcrfion des apôtres , n’arriva pas tout en un tems.
Saint Jean fonda ôi gouverna plufieurs autres
éiTlifescn Afie , fçavoir celle de Smyrne , dc Pcr-
gamc , dc Thyat ire , dc Sardis , dc Philadelphie,
de Laodicée. On dit qu’il alla jufques chez les
Parthes, ôi fa premiere lettre portoit autrefois
leur nom comme leur étant adreffee.
Saint André fut cnvoïé vers les Sc y the s , d’où
il paffa en Grece ôi en Epirc. Saint Philippe travailla
dans la haute Afie , ôi mourut à Hicrapo-
lis en Phrygie. Il avoit plufieurs filles : deux t cf-
quellcs aïant gardé la virginité ôi vécu un grand
âge , furent enterrées avec lui au même lieu , &
y reffufcitercntunraort. Il maria les deux autres:
dont une après avoir vécu faintement fur enterrée
à Ephefe. Saint Thomas alla chez les Parthes, ôi
jufques aux Indes. Saint Barthelemi paffa dans
la grande Armcnie ; Ôi il eft certain qu’il prêcha
dans la partie de l’Inde la plus proche de nous ,
ôi y porta l’évangile de faint Matthieu , qui fut
écrit le premier de tous
Mais faint Matthieu ne put fe réfoudre à l’écrire
cju’avec peine. Car étant prêt d’aller vers
d ’autres nations,après avoir prêché aux Hehreux,
il céda à leurs prières , ôi voulut bien leur laiffer
un écrit pour iuppléer à fon abfence. C ’eft pourh
e n . l. l i i . c. 34
T c r tn ll. I V . eor.t.
M a r c . c. 5.
Jiidic. Vojfid. ia
S. A u g .
Orig. 5. în Geni
ap. Eufeb. II I.
hi(i. c. 1.
Greg. N a z . or.
IS. p. 4.8. A .
Pap. ap. E n f. iiï»
ht(l. c . u lt . Po~
lycr. ibtd. c. 3,
Eu feb. J. e. 1«.
de Pantano,
E u feb . Jiî. h i f .
c. 18. Hter. de
f c r ip t . Chryfofi.\
hem. 1. tn M a t th i
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II