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tSuei. Her.c.is
1.
Saint Paul en
Maccdoine. Second
; épicre aux
Corinthiens.
2. Cor. II . I Î .
AH.XX i .
Cor. VII, i6.
i i 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ,
Cc qui fut pris pour une prédiôfion dc l’entreprif:
de Néron , qui commença à la faire couper , &
n ’acheva poinr. Mais il étoit difficile qu’une celle
prophetic ne s’accomplît. Enfin Apollonius vint
a Rome après avoir parcouru toute la Grece.
Cependant faint Paul étant parti d’Ephefe,ah
loit en Macedoine. Etant venu à Troade , & y
trouvant la porte ouverte pour l’évangile, il n’y
eut point de repos, parce qu’il n’y rencontra point
Tire fon difciple. Il pafla le détroit de l’HelIef-
lont , vint en Maccdoine , la parcourut , & exporta
les frètes par plufieurs difcours. Ti tc l ’y vint
trouver , & le con ola par les bonnes nouvelles
qu’il lui ap
bien les fie
z . Cor. IX. 2.
7 IH. 3.
2. Cor. i . I .
ilfd. 1. 8.
aorta de Corinthe : lui racontant cómeles
avoient été touchez de fa lettre
precedente, le regret qu’ils avoient de fon abfence,
leurs larmes, leur zele pour le contenter. Il lui dic^
encore , que dès l’année precedente l’Achaïe étoit
prête à fournir fa contribution pour les fidcles de
Judée : & l ’apôtre fe fervit de cet exemple pour
exciter les Macédoniens, quoique déjà difpofez
à contribuer abondamment à proportion de leur
pauvreté.
Saint Paul étant ainfi inftruit de l ’effet de fa première
épitre aux Cor inthiens , leur en écrivit une
fcconde adreffée en fon nom , & au nom de T i mothée
, à l’églife de Corinthe , & aux fideles dc
toute l’A chaïc. Il leur marque d’abord qu’il a
fouffcrt en Afie une perfécution extrême, & au
deffus de fes forces , jufqu’à deiîrer la mort. Ge
VI I . p . XI I . 10.
x i u . 1 0.
z. cor. i l . 6,
L i v r e P r e m i e r .
¡qui femble marquer quelque tentation plus vio -
jIcnte,quelafédit iondeDcmetrius. I la jou te ,qu e .
is’il a changé le deffcm qu’il avoir de les aller vo ir , ‘
|comme il leur avoit promis par la lettre précédente
: ce n’cft , ni par Icgereté, ni par une con-
'‘diüce humaine : mais pour les épargner , k pour iM.iyu
s’épargner la douleur de traiter féverement ceux
qui ne s’écoient pas encore corrigez de leurs péchez
, k de voir les autres dans ralffiftion extrême
oùilsétoicnt d uc r imcd e l ’inceftueux. C ’eft pourquoi
jugeant qu’il étoit affez p u n i , par la correction
que l’égliie de Corinthe ui avoir fa i te , ôc la
douleur qu’elle avoit témoignée de fon crime : il
k s prie de lui pardonner, & ds le recevoir àla
paix , ôc leur demande cette indulgence comme
une preuve de leur obéïffimce. Il en rend raifon.
De peur que le coupable ne foit accablé d’une trif-
teffie excelfive ; ôc que nous ne nous laiffions fur-
prendre aux artifices du démon, en pouffant cc
mifcrable au dcfefpoir. Suivant ces maximes, les
pafteurs ont fouvent ufé d’indulgence envers les
pechem-s, touchez delà ferveur de leur contrition,
ou de queiqu’autre raifon importante.
Saint Paul emploie la plus grande partie dc cetre
épitre à relever fon miniftcre , k à montrer combien
fa conduite eft au-deffus de celle des faux
apôtres, qui abufoient de la crédulité & de la
pieté des fideles. Ils les traitoient d’une maniéré
dure k mfolcnte , excrçoient fur eux un empire
abfolu , comme fur des efclaves : les pilloient k
xiir. 13. iT
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