
G '
‘ I I*
'i-i à
à
n à
n o
X X .
fe c o n d e epitre
dc faint Pierre.
i i e d i h . q u . I I .
2, V e t . H I . I.
H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
dixième, Sz les conduire en Judée : lui cependant
paffa d’A chaïe en Syrie, pour s’y acheminer par
terre. C ’eft ce qui fe pafft en cette guerre pendant
l’année foixante Sz lix de J. C.
Ce fut vers Ja fin de cette année, ou le corn,
naencement de la fuivante , que les apôtres faint
Hier, ep.is6.ud PictreÔZ faint Paul écrivirent leurs derniereséph
très. La fécondé de faint Pierre eft d ’un ftilc un
peu different de la premiere ; parce q u e , felon les
occafions, il fe fervoit de divers interprètes. Elle
eft adreffée aux mêmes perionnes : c’eft -à-dire
aux fideles difperfez dans l ’A f ie , le P on t , la Cappadoce
& les provinces voifines. C ar l ’apôtre dit:
Vo ic i la fécondé lettre que je vous écris. Il paroît
aufti qu’elle cft écrite peu avant fa mor t , puifqu’ii
1.14. IJ. dit : Je fuis affûté que je quitterai bien-tôt ma
tente, c’eft-à-dire mon corps, felouque N. S. J. C,
me l’a marqué ; mais je ferai en force que vous aïez
après ma mort , de quoi vous fouvcnir de ma doc-
s w h les exhorte à rendre leur vocation certaine
par les bonnes oeuvres, & à fe tenir fermes
Mi. 17. a ce qu’il leur a enfeigné : non iur de vains rapports
, mais comme témoin oculaire de la gloirs
de J. C . aïanc oiii fur le Thabor le témoignage
que lui rendit le Pere éternel,
jn. 1. Il leur recommande aufti la dodtrine des prophètes
ôz des autres apôtres : particulièrement dc
iaint P a u l , dans les lettres duquel , d i t - i l , il y a
des chofes difficiles à entendre, dont les ignorans
abufent pour leur perte, comme des autres écri-
3î l . 15.
W'
l l l
II* lo . r J .
. 18. l ÿ .
L i v r e S e c o n d .
turcs. Il dit encore : Que l ’on ne doit pas inte r - ,
prêter l ’écriture fainte par un fens particulier,
parce qu’elle ne vient pas dc la volonté humaine:
m.iis de l’infpiration du faint Efprit. Il les avertit u-1.
de fe garder des faux prophètes ôz des faux docteurs,
qui nioient J. C . leu r rédempteur, blafphe-
mant contre la vraie doéfrine qu’ils ignoroient :
qui par leurs difcours trompeurs trafiquoient des
amcs, pour contenter leur avance : qui mépri- n. j
foient l ’autorité, fe complaifant en eux-mêmes :
qui fuivoient les délits de la chair , ôz les plaifirs
impurs ; mettant leur bonheur dans la volupté
paffagcre , dans les feftins ôz les délices : pleins de
defirs criminels : ôz y attiroiehtles autres fous prétexte
de liberté.’ Ils retournoient ainfi à leur vo-
miffement, après avoir quitté le monde , ôz pro-
feffé la doéfrine de J. C.
Les heretiques, dont parle ici S. Pierre, &c ou’il
1 - r - ï i / . 1 ^ H e ic h cd compare aux dilciples de Balaanijecoicnc les N i - cohues,
cola'ïtes : qui avoient pris leur nom de Nicolas
l’un des fept premiers diacres de Jerufalem. Il
avoit une belle femme : ôz les apôtres, après l ’af-
ccnfion du Sauveur , lui aïant reproché qu’il en
çtoit jaloux : il la préfenta aux freres, ôz lui permit
d’époufer qui elle voudroit ; mais il fçavoit
bien qu’aucun des fideles ne la prendroit. Il avoit
un fils qui garda la continence , ôz des filles qui
■vécurent jufqu’à la vieilleffe dans la virginité :
Ini-même ne toucha jamais à aucune autre femme.
Ce qui montre qu’il étoit bien éloigné d’ap-
D t ï ij
. Ni-
I r e n . t ib . i . c .
C l e m . J J i x . -,
S t r om .' En f.
¡ . i ß . z . 29.
2 7 .
liU
(G Bri
G i ;