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. Tim.i. i.7. Premièrement, de reprimer les mauvais doi
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(fteurs, qui s’étanc écartez de là foi & delà pu.
4-j. 19. IV.7. rcté de confcience , s’occupoienc à de vaines dif.
p u te s , des combats de paroles , des mots nouveaux
, & des contes de vieilles : aiTurant ce qu’ils
n’entendoicnt pas : ignorans , fuperbcs & inte.
reifez : comptant la religion pour un moïen de
s’enrichir. Entre les fables de ces faux doéleurs,
S. Paul marque des généalogies fans bornes ; où
l ’on peut voir un commencement dc la doélnne
des Gnof liques, qui comptoient les attributs divins
, la figeffc, l’intelligence, la puiiTance,la bon-
té,comme autant de perionnes qu’ils faifoient fortir
l’une de l ’autre ; & ne pouvoient s’accorder,
ni furleur nombre , ni fur eur ordre. Il nomme
i.io. entre ces faux dodeurs, Hymenée,& Alexandre,
qu’il avoir livrez à fatan , pour leur apprendre -i
ne pas blafphemer. Hymenée difoit , que la rc-
fur redion étoic déjà faite, ne reconnoiffant que h
réfurredion fpirituelle du péché à la grâce , &
niant celle des corps. Alexandre étoit un ouvrier
en-cuivre , qui avoit fait beaucoup de mal à fiint
P a u l , rcfiftant fortement à fes difcours. C ’étoit
apparemment le même qui voulut parlera Ephefe,
dans l’alTemblée que Demetrius l ’orfévre avoit
provoquée.
L’Apôtre marque à Timothée les qualitcz de
ceux qu’il doit choifir pour le mmiilcre facré.
L ’cvêque doit être fans reproche , mari d’une
fcuie femme. Car il étoic bien difficile alors, trente
T im . TI . 18,
IV . 14.
X I X . 53
n. 48.
ans
L i v r e S e c o n d . 193
ans, ou environ après la publication de l ’évangile,
de trouver des hommes qui euffent gardé la
continence jufqu’à quarante ou cinquante ans ;
qui étoic l’âge auquel régulicremenc on ordon-
■ . I ^ A I A _ noit les eveques & les prêtres. On prenoit donc
les chefs de famille les plus reglez : <k c’étoit bien
affez d’en trouver qui fe fuffent contentez d’une
feule femme : puifque les Juifs & les autres Orientaux
en pouvoient avoir plufieurs à la fois ; &
: que le divorce , qui étoit par tout en ufage , don-
noie même aux Grecs & aux Romains, la liberté
d cn changer. C ’eft pourquoi l’Apôtre veut encore
que l’on prenne garde , fi celui que l’on def-
tme à l’épifcopat , gouverne bien fa maifon , fi m. 5.4.
la chafteté y regne , & fi' fes enfans lui font fou-
. mis. Il ajoute, que l ’évêque doit être fobre , non
, fujet au v in , réglé, modefte , point querelleux ,
ni prompt à frapper , point avare ; mais hofpi-
talier, prudent , appliqué à enfeigner. Q u ’il ne
: foie pas neophitc, c’eft-à-dire nouveau chrétien :
: & qui l foit en bonne réputat ion, même chez
ies pa'ïens.
L apôtre demande à peu près les mêmes qua-
iitez pour les (diacres. foient maris d’une m.s,
icLile fcmme,qu’ils gouvernent bien leurs enfans,
& leurs maifons,qu’ils foient fans reproche,qu’on
( ffs éprouve avant que de les ordonner. Q u ’ils
ne loicnt ni doubles en leurs paroles, ni fujcrs au
v in , ou au gain fordide. Ceux qui auront bien
iÇtvi, dic-il, le font un degré pour être élevez plus
Tome 1, B b
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