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101 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
i oient de tout dire à la fois , & à toute occafion.
tit.c.j. Delà viennent tant de parenthcfes & de digrelA
lions dans fes épitres ; tant d’hypcrbaces bc de
tranfpofitions ; qui rendent fon Itile difficile.
i.cor.x.i. D ’ailleurs il vivoit dans une extrême pauvreté,
& tout ion extérieur étoic humble k fimple.
To u t cela le rendoit méprilable aux Grecs , e|ui
n’écoient pas encore bien guéris de la vainc curiofité.
î. Cor. V. Il avoit encore appris qu’un des fideles de Go-
rinthe avoir commis un crime inoül, même entre
les païens, un incefte avec fa belle mere , fem-
î. Cor. VI. n-ie Je fon pere. Que quelques-uns a'ïant des affaires
cnfemble , s’adrelfoienc aux Juges païens ,
k plaidoienc devant eux , au heu de prendre des
arbitres chrétiens. Que quelques-uns mêmes fai-
i.cer, XI . 17. foient tort à leurs frcres. Q u ’il y avoit du dcfor-
dre dans leurs affemblées ecclefiaftiques : que dans
les repas qui accompagnoicnt la célébration de
l’euchariftie , les riches apporcoient de quoi manger
abondamment, k n’en faifoient point de part
z. cor.ïii. aux pauvres.Que quelques-uns tiroient vanité des
dons furnaturels qu’ils avoient reçûs, & affedloient
iiid.xv.ji. de parler des langues inconnues. Que quelques-
uns nioient la réfurredtion. Outre ces défordres
¿»iV.Yii.s. dont il étoit informé,l’églifedeGor inthelui avoit
écrit pour le confulter fur plufieurs articles. Sur
la continence k le mariage : fur les viandes immolées
aux idoles.
iiid.i.i. S, Paul répondant aux Gorinthiens , mec d’a-
: L i v r e P r e m i e r . 103
bord avec lui Softhcncs, qui par conféquent l’ac-
; compagnoità Ephefe. Il les lumilie au fujet dc
leurs divifions ; k leur montre , que loin d’être
favans & fages comme ils s’imaginoient , ils font
i encore grollicrs & charnels ; puifqu’au heu de
'¡s’attacher uniquement à J. G . ils s’attachent à
:fes miniftres , fc vantant d’être difciples, les uns
de Paul , les autres d’Apollos ; k voulant fe rendre
Juges des apôtres mêmes. Il les hùmiiie encore
au fiijcc de l’inceftueux ; & d i t , que toutab-
fent qu’il cft , étant préfent en efprit à leur alfem-
blée, il l’a déjà jugé , k l’a liyfé à fatan pour perdre
la chair , k fauver l’efpric. Get abandonne- Tertulî. âefudicl
ment à fatan , ctoit le retranchement de la focieté
des fidcles ; c’e f t -à - dire , l ’excommunication
pour un tems , afin de corriger le coupable :
îuivic alors par miracle de quelque maladie , ou
de quelqu’autre plaïe fenfible. I ajoûte : Je vous
ai écrit dans ma lettre , foit qu’il parle de cette
même lettre , ou de quclqu’autre écrite auparavant
J qui ne foit pas venue jufques à nous : Je
C. 13. H ie r , in £~
z e ch . x v j i . 19.-
Au g .d e jid e ^ op.
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;vous a i , dit-il , écrit dans ma lettre , de ne vous
¡point mêler avec les impudiques. Je n’ai pas en- , ^
-tendu parler des impudiques, des avares , ou des d«g.hom.y*,
idolâtres de cc monde : autrement il faudroit en
iiortir. Mais fi un des frcres cft noté pour être
■¡¡impudique , ou avare , ou idolâtre , ou médifant, Id. conî. ep.
:;ou yvrogne , ou voleur, de ne pas même manger
lavec lui : car je ne juge point de ceux du dehors.
¡Ainfi les chrétiens avoient plus d’éloignemenc
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