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Y. S. I I .
I V . I I . 1 3 .
210 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
che. Il preíTe Timothée de venirle trouver avant
Thiver, & ajoute : Prenez Marc,&Tamcnez avec
vous : car il m’eft utile pour le miniftere. Apportez
avec vous le gros manteau que j’ai laiffé à
Troade chez'Carpus ; & les livres : principalement
les parchemins. Cé to i t à cc que Ton croit,
Técriture faune , fuivant Tufigc des Juifs : & oa
voit ici la pauvreté de Tapôtre , qui fe faifoit
aaporter un manteau de iî loin , d’Ephefe àRomc,
Ii marque fou état prcfent , en ces termes ; Demas
m’a abandonné , emporté de Tamour du fiec
le , & s’en cft allé à Theilalonique : Crefcent ea
Thro.ioret.hic. Galatic ; c’eft-à-dire en Gaule : car c’cft cn grec
le même nom : & cn effet on compte pour premier
évêque de Vienne , Crefcent , que Ton dk
être difciple de faint Paul ; & Titus cft allé en
Dalmatie. Ces deux derniers ne Tavoient pas quit«
'■ô • mais il les avoit envoïez. Il ajoute J’rd en-
I V . p . 1 0 . I I .
A d o Vien. in
c h r o n . M artyr.
%7.jHn.
te
JT. I-.. voïé Tychique à Ephefe : j ’ai laiffé Trophime
u. 10. malade à Milet. Erafte cft demeuré à Connthc.
Luc eft fcul avec moi. En ma première défenfc
, tous m’ont abandonné : mais le Seigneur
m’a foutenu , & j’ai été délivré de la gueule du
c’e f t - à -d i r e dc la cruauté de Ncron. îi
fc plaint d’Alexandre , Touvrier en cuivre , d’Ephefe
: & fe louë au contraire d’Onefiphore , qui
apparemment étoit mort ; puifqu’il ne le filuë
point à la fin , mais feulement fa famille. Il prie
pour lu i , & dit : Dieu lui faffc la gracc dc trouver
mifericoideen ce joiir-14; c’eft à-dire au joi»;
IV-14. lion
I- Ii. 18.
C rû t. hic.
du jugement. Il faluë Timothée de la partdetous iv.2îî
l e s frcres qui étoient à Rome,cntre lefquels il nomme
XXV.
M artyre de farntí
P ie rre Ôc de faint
Paul.
B aron, ad M a r tyr.
14. M arc .
Eu bule, Pudens, Lin ôz Claudia. On croit que
ccPudenseftle fenateutpere dc Pudcncienne ôz de
Pr a x ed e . Lin eft celui qui fucceda à faint Pierre
djins le faint fiege de Rome.
On dit que les apôtres étoient gardez dans la
prifon de Mamcr t in, qui étoit au pied du Capico-
le, ôz s’étendoit fous terre : qu’ils y demeurèrent
neuf mois ; que deux de leurs gardes, Proceffus,
& Martinien , étonnez de leurs miracles , fe convertirent
; ôz que faint Pierre les baptifa,avec qua- Munjroi. 2.
rantc-fcpt autres perfonnes,qui fe trouvèrent dans tiz/. Apcrfi. Arrila
pnfon. Les fideles excitcrent les apôtres à fc
renier. S. Pierre forc i t , mais étant arrivé à la porte
dc la ville, J. C . lui apparut , comme venant
pour y entrer. Où allez-vous. Seigneur, lui dit il?
J. C. lui répondit ; Je vais à Rome être crucifié
encore une fois. S. Pierre dit en lufmêmc ; J. C.
ne peut plus mourir ; c’eft donc cn ma perfonne'
qu’il doit être crucifié : ôz retourna fur fes pas.
Néron étoit encore en Achaïe , ôz ce furent cUm. efifl- >
le gouverneurs de Rome qui condamnèrent a
moBc les apôtres, ôz les firent exccuter en un même
, qui fut , comme Ton croit, le vingt-neuf
’anfoixante ôz fept de J .C .
jour : "
treizié-
C orinth.
de Juin ,
me de Néron. S. Paul, comme citoïen Romain,
eut la tête tranchée ; Saint Pierre fut crucifie,comme
Jui f ôzpcrfonne vile. On ditque S.Paulailant
au fupplice convertit trois foldats, qui fouffrireivt
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M a r ty ro î, T!
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