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12.8 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
tou à L y f t r e s , par ceux qui avoient voulu l ’ado.
rcr. QluI a fait naufrage crois fois, & a paffé un
jour , & une nuit dans la haute mer ;fe fauvant à
la nage , comme il eft à croire. Puis il marque en
general les divers perils qu’il avoit courus fur les
rivicixs , dans les v i l le s , dans la folitude , de la
part des vo leurs , des g ent i ls , des faux freres. Il
ajoute le travail, la fat igue, les veilles, la fa im, la
f o i f , les jeûnes volontaires, le froid , la nudité ;
& par dclTus to u t , comme le plus grand de tous
fes travaux , fon application continuelle au gouvernement
de toutes les églifes.
Enfin il vient aux révélations, & particulièrement
à celle qu’il avoit eue quatorze ans auparavant
•. & toutefois après tant d’excufes il ne peut
encore fe réfoudre à fc nommer : & ne parle qu’en
tierce perfonne; & aufli-tôt pour s’humilier i!
revient à fes foibleffes, & dit ; De peur que la
grandeur des révélations ne m’é lève, un éguillon
dc ma chair m’a été donné, un ange de fatan, qui
me donne des fouiHets : par oû il lignifie , ou les
adverfaires qui le p.crfécutoient, ou quelque incommodité
corporelle, ou une tentation violente,
foit d’o rgu e i l , foit de quelqu’autr.e vice. Car la
chair fignific les hommes charnels, k en general
tous les effets de la concupifccnce. Il ajoute;
J’ai prié trois fois le Seigneur de m’en délivrer,
& il m’a dit : Ma grace te fuffit ; car ma puif
fance éclate plus dans la foibleffe de la créature.
,C ’cft ainfi que faffit Paul fe loue malgré lui,
pouf
r i .7 . xir . i j .
L i v r e P r e m i e r . 119
pour fortifier les Corinthiens contre le.s artifices
des faux apôtres.
Il s’excufe d’une chofe ; c’eft de les avoir inf-
P truie gratuitement. Ce qu’il ne fait point par ironie.
Mais les fideles étoient alors fi charitables ,
& fi reconnoiffans envers ceux qui les inftrui-
foient, qu’ils étoient affligez fi l’on ne recevoit
rien d’eux, & d i ip o fe z à s’cn offcnfer comme d’une
marque de mépris ou d’indignation.Saint Paul s’en
juftifié- donc ferieufemcnt ; k montre que ce n’cft
pas manque d'affedtion , mais pour ne donner
aucun prétexte dc gloire à quelques-uns des faux ;
apôtres , qui affedloient de fe diftinguer en ne
prenant rien. Et puis , dit- il, je ne cherche pas
vos biens, mais voiis-memes. Après s’être ainfi
excufé k recommandé, il les avertit que tout ïu.
ce difcours ne tend qu’à leur édification , afin
qu’ils fe corrigent des défauts qu’il leur a reprochez
par fa première lettre : des difputes , des jaloufies
, des animofirez , des divifions , des mé-
dilances ,des murmures, de l ’enflûre , de la fédition
; k que ceux qui avoient auparavant commis
des pechez d’impureté, en faftent pénitence.
C a r , dic-il, je viendrai à vous pour ia troifiéme ^
fois. On ne voit point quelle a été la leconde :
fi ce n’eft qu’au premier voïage il fût allé de
Corinthe à quelque ville voifine , k revenu à
Corinthe. Il ajoûte , qu’il entendra les témoins,
k jugera dans les formes ; k qu’il n’ufcra plus
d’indulgence. Mars auffi-tôt il prie Dieu de n’être xmra-!«?-
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