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Î V.
Epitte aux
Ephcilens.
H ie r , de f c r i p t .
i n P a u l .
c h r y f . h om . i z .
in C o l . IV. i6.
T h t d o r . tn C o l .
in i t .
I.ph. I, i i ;
1 7 1 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ,
Saluez les freres de Laodicée , & Nympha ?, &
l ’églife qui eft chez lui ; & après que cette lettre
aura été lûë chez vous, faites-la lire en l’églife de
Laodicée ; & lifez aufti celle de Laodicée. Dites
à Archippe ; qu’il prenne garde au mimftere qu’il
a reçu du Seigneur, & qu’il l’accomphiTe. Ce font
ces paroles qui font croire qu’Archippe étoit l ’é-
vêque de ColoiTes,oudu moins un des principaux
du clergé. L ’apôtre continue ; La falutation eft
de ma main. Souvenez-vous de mes chaînes. La
grace foit avec vous. Amen. Ainf i finit l’épitrc
aux Coloftiens.
Si S. Paul a écrit aux Laodiciens , l ’épitre eft
perduë, &c même les anciens en ont rejetté une
qui palToit fous ce titre : mais il y en a qui ont
entendu que c’ctoit une lettre écrite à, faint Paul
par l’églife de Laodicée. Quelques-uns ont donné
ce titre des Laodiciens, à ce le qui porte aujourd’hui
celui des Ephefiens. Quoi qu’il en foit,
répitre aux Ephefiens fut écrite vers ce même
tems , de Rome oû S. Paul étoit dans les chaînes,
& envoïée par le même Ty chique, qui fut chargé
de l’épitre aux Coloftiens. L’apôtre releve de même
en celle-ci la grandeur de J .C . qui eft,dit-il,au
deifus de toute principauté,puiifance, vertu & domination.
Il infifte fur la grace delà vocation purement
gratuite : principa ement à l’égard des g entils
, à qui cette épicre femble particulièrement
adreiFée:& il explique le myftere de leur vocation.
I l marque les differentes graces que J.C. a répaas
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dues fur fon éghfe, ôz dit qu’il a fait les uns apôtres,
les autres prophètes, es autres cvangeliftes,
les autres pafteurs & doéteurs. Les trois premiers it, h,
noms marquent les graces qui accompagnoicnt
la miffion extraordinaire pour l’établiffemcnt de
réglife : les pafteurs Sz les dodeurs , font ceux
qui doivent régulièrement la conduire dans tou te
la fuite des fiecles ; c’eft-à-dire les évêques ôz les
prêtres.
En cette même épitre l’apôtre d i t , en parlant
du mariage : C ’eft un grand ficrement ; je dis cn
J. C , ôz en l’éghieu parce que l’union de l’homme
ôz de la femme , fuivant l’inftitution divine ,
cft l’image de l’amour parfait de J. C> pour fon
éghfc. Il y parle fouvent de fes chaînes. 11 y fait ..............
mention de T y ch iq u e , à peu près en mêmes pa- ^
roles que dans l’épitre aux Coloftiens. A f in , dit- e.i.iv.r,
i l , que vous fça cai.cz l’état oû je fuis ÔZ ce que je
fais ; je vous envoie exprès' Ty chique notre cher
frete ôz fidele miniftre du Seigneur. Il fut dons
chargé de l’une ôz de l’autre lettre : ôzcn effet c’étoit
fon chemin de paffer à Ephefe pour aller à
Co lof fe s , ôz à Laodicée.
Cependant S. Marc gouvernoi t l ’églife d’A le - y.
xandrie. Cette ville étoit comptée pour la fecon- g l f e d'Alc-xandlie.
de du monde après Rome : mais el e étoit la pre- kercd.onUv.i,
miere pour le commerce, à caufe de ia commodité
de fon port , à l’une des embouchures du Nil. Les
marchandifes pécieufes des Indes y venoient par
la mer rouge ; ôz Alexandrie les commumquoit à
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