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x;.vn. îs-comme font les autres apôtres , & les parens du
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Seigneur, k Pierre lui-meme. Car nous ne lommes
pas les feuls , Barnabé & m o i , qui n’aïons
pas ce pouvoir. Ces femmes fuivoientles apôtres
pour les fervir , comme fainte Magdelene k les
autres dont parle l’évangile , avoient fuivi J. C.
V e u t . ïVI I I . I. Saint Paul continue : Ceux qui fervent à l ’autel,
vivent dc l’a u t e l , fuivant la l o i , & le Seigneur a
ordonné à ceux qui ptcchcnt l’évangile , de vivre
Luc.x.j. Je l’évangile. Mais je n’ai point voulu ufcr de
cette liberté , de peur que l’évangile ne fût à quelqu’un
occafion de icandale , fi nous paroiiïions
chercher quelque récompenfe temporelle.
j.Cir.ix.Z5. Pour montrer que l’on doit s’abftenir de tout
pour l’évangile : il fe fert de la comparaifon des
combats folemnels, qui fe faifoient en l’honneur
nîmL.IîI. s . d e s faux dieux. Entre les quatre plus célébrés
étoient ceux de l’Ifthme qui fe faifoient près de
Corinthe en l’honneur de Ne p tu n e ,& dont la ré-
compenfc,c’eft-à-dire la marque de la v i 6loirc,étoit
Mord. art. poït. uuc couronue d’une efpece de perfil. Les combats
Bpifi.Enchir.o. etoieiit la courfe, la lut te, les coups de poing ,
le palet Les athletes, ou combattans , s’y prépa-
roient dès la jeuneiTe par des exercices continuels,
& un régime très-exaft. Ils ne mangeoient
ue de certaines viandes, k à certaines heures,
s ne bu voient point de v in , k n’avoient point
de commerce avec les femmes : leur travai l , &
leur repos étoit réglé. Tels étoient ces combats
dont S, Paul fe fervoit pour exciter les fideles au
JAercur. art.
X p m n .li t .l. c. 15.
■; L i v r e P r e m i e r . 109
' ; t ravai l , & à la mortification ; & il en conclut en
' difant : Je ne prétens pas courir , ni combattre
' en vam , mais je châtie mon corp s , k le réduis
5 en fcrvitude , de peur qu’après avoir prêché les
autres, je ne fois réprouvé moi-même.
Il donne enfuite aux fideles de Corinthe di- t. cor. n.
vers reglemens ecclefiaftiques , confirmant ce
qu' i l leur avoir enfeigné de vive voix. Il défend
aux hommes dc prier , ou de prophctifer la tête
couverte d’un v o i le , comme faifoient les Juifs,
k plufieurs païens : parce que l’homme eft l ’image
k la gloire de Dieu. Et au contraire il défend
aux femmes de prier ou de prophctifer fans
être voilée : pour marque de leur fujettion , k à
caufe des anges, c’eft-à-dire des prêtres, & des
autres miniftres facrez. Il défend aulh aux hommes
dc porter les cheveux lo n g s , qui étoit un ufage
■des philofophes, k de ceux que les païens tenoicnt
pour prophètes, ou confacrez aux dieux.
Ec comme fur ces matières, de foi indifférentes,
i.on peut avoir divers ufa ges , k raifonner diversement
; il conclut par l’autorité , en ces termes :
âSi quelqu’un femble être contentieux : nous
in’avons point cette coûtume , ni l’égliie de
Dieu.
; Il les blâme du peu de refpeét qu’ils apportoient X I. ia,-
'¡à la cène du Seigneur , c’eft-à-dire, à la fainte cu-
■-chariftie. Comme J; C . l’avoir inftiruée le foir en
'foupanc, elle en gardoit le nom : k l’ufage étoit chrif.hic.hom.
Ide l ’accompagner d’un fouper de viandes ordi-
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