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'48 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
Soter , & Eleuthere lui fucceda. Au commencement
de fon pontificat il reçût une lettre d’un roi
nommé Lu ciu s, qui regnoit dans la grande Bretagne
, fujet ou allié des Romains 5 par laquelle il
le p rio it, que par fon fecours il pût devenir Chrétien.
Le pape Eleuthere lui accorda ce qu’il demandoit
, & ) es Bretons conferverent la foi paifiblement,
jufques au tems deDiocletien. A Jerufa-
■ 1cm Caifien dix-feptiéme évêque fucceda à Marc,
la dix - neuvième année du regne d’Antonin le
pieux, cent cinquanje fept de J . C. A Caifien fucceda
Publius ; puis Maxime , puis Julien , puis
Gaïen, puis Symmaque, puis Caïus, puis un autre
Julien , puis Capiton ; qui fut le vingr-cin-
quiéme évêque dc Jerufalem , & dura jufques à
l a cinquième année de l’empereur Commode,
cent quatre-vingt cinq de J . C.
L I V R E ê l y J T RI E’ME .
L a dixième année de Marc Aurele, cent foi- i.
Xante & dix de Jefus-Chrift Meliton évêque Md,to!,T
de Sardis en Afie lui addreifa une requête pourles V - >7.
Chrétiens , où il difoit entr’autres chofes : On A -----
n . 170 .
perfecute les ferviteurs de Dieu, & on les pourfuit
V* V d e fc , hic.
par de nouveaux décrets dans toute l’Afie:
ce qui n’étoit Jamais arrivé. Il faut entendre les
décrets des aifemblées populaires. Il ajoûtoit :
Les calomniateurs impudens & avides du bien
d’au tru i, fe fervent du prétexte des ordonnances:
50ur voler ouvertement jour & n u i t , & piller
es innocens. Et eniuite ; Si c’eft par votre ordre ;
j ’accorderai que c’eft bien fait : un prince jufte
n’ordonne jamais rien d’injufte ; Scnous recevons
volontiers la récompenfe d’une telle mort. La
feule priere que nous vous faifons, eft dc connoître
par vous-même ceux que l’on accufé d’opiniâtreté
: pour juger enfuite s’ils font dignes de
fouffrir la mort & les fupplices, ou de demeurer
en repos Sc en fûreté. Que fi ce n’eft pas de vous
que vient ce confeil Sc certe nouvelle ordonnance
qui ne conviendroit pas même contre des ennemis
barbares : nous vous prions bien plus inftamment
, de ne pas nous abandonner à ces brigandages
populaires.
Il ajoûte : Notre philofophie ayoit cours aupa-
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