
relatifs à chaque espèce de terrain et dé gîte de
minerai.
Je rappellerai que , dans cet ouvrage, on a
pour objet de donner une connaissance de la
constitution entière du globe terrestre.
De là vient que le premier chapitre renferme
des notions sur sa figure, sa densité et Ses dimensions
, qu’on trouve encore dans les traités de
cosmologie et d’astronomie; que dans le second,
il est question de l’eau , des mers et de l’atmosphère
, matières mentionnées encore dans les
ouvrages de physique : mais j’ai été très-succinct
sur ces objets , et je me suis borné à ce qui avait
trait à mon sujet. Au rëste, les personnes à qui ces
matières sont suffisamment connues passeront
outre , sauf à revenir sur ces deux premiers chapitres
, si elles en avaient besoin.
Le troisième, qui traite des inégalités de lâ surface
de la terre et des chaînes1 de montagnes en
particulier, semble être aussi du domaine de la
géographie physique ; mais nous avons considéré
ici ces objets d’une manière toute particulière,
et nécessaire au géognoste , qui est dans le cas
de faire précéder la description minéralogique
d’une contrée par sa description topographique,
ainsi qu’on lé fait presque toujours.
Le quatrième , relatif à l’originé ou à la forme
des inégalités , ainsi qu’aux dégradations que la
croûte minérale du globe a éprouvées et éprouve
encore , est spécialement du ressort de la géo-
gnosie.
Le cinquième et le sixième , contenant les généralités
sur la structure , la disposition et la formation
des masses minérales, sont exclusivement
du domaine de cette science.
J’en dirai autant de tous les chapitres de la seconde
partie.