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164 OPHIDIENS AGlYPIlOfiOifïBS,
d'une ellipse, mais d'un ovale rétréci à l'une de ses extrémités,
dont la terminale est revêtue d'un pavé d'écaillés bi-carénées,
au lieu de l'être d'une lame decerne d'une seule pièce
et hérissée d'épines.
1. COLOBURE DE CEYLAN. Colohurus Ceylanicus. Nobis.
{Uropeltis Ceylanicus, Cuvier. )
(ATLAS. Pl . 59. Fig. 3).
CARACTÈRES. 17 rangées longitudinales et 13O rangées transversales
d'écaillés sur le tronc ; 132 scutelles ventrales; 6 ou 7
doubles scutelles sous-caudales.
SyNONYMiE, 1829. Uropeltis ceylanicus. Cuv, Règne anim,
2« édit. Tom. I I , pag. 76, note 3.
1830. Uropeltis ceylanica. Wagl. Syst. Ampij. pag. 194.
1831. Uropeltis ceylanicus. Cuvier. Anim. Kingd. Griff.
vol. 9 , pag. 231.
1833. Uropeltis ceylanicus. Cocteau, Magas, Zool. Guér.
Class. I l l , pl. 2.
1833. Uropeltis ceylanica. Schinz, Abbild. Rept. pag. 132.
1834. Uropeltis ceylanicus. Guér. Iconog. Règne anim. Cuv.
Rept. pag. 13, pl. 19, fig, 3. (la queue].
1838. Pseudo-TypMops ceylanicus. Schlegel. Abbild. Amph.
pag. 43.
DESCRIPTION.
PoBMEs. Le Colobure de Ceylan offre en totalité une étendue longitudinale
à peu près vingt-sept fois^lus grande que le diamètre transversal de
la partie moyenne du tronc , lequel est égal à la longueur de la tête ou
de la queue, car ces deui parties opposées du corps sont aussi courtes l'une
que l'autre. Dans celte espèce , la tête a la même forme que chez VUropellis
Philippinus-, seulement l'extrémité antérieure en est plus obtuse.
La portion supérieure delaplaquerostrale, au lieu de former un triangle
scalène et de se prolonger jusqu'au front, comme chez cette dernière espèce,
se présente sous la figure d'un triangle équilatéral et ne s'étend sur
le museau qu'un peu au-delà du niveau des narines. Les plaques dans lesquelles
celles-ci viennent s'ouvrir ont cinq pans inégaux , un très-petit
par lequel elles se conjoignent; deux moins courts par lesquels elles s'appuient
sur les supéro-labiales de la première et de la seconde paires > et
deux plus graads par l'un desquels elles touchent àia rostrale et par l'autre
n>ÉaoLissiENS. c, COLOBUHE. 168
auï fronto-nasales. Les fronto-nasales sont sub-oblongues, hexagones,
inéquilatérales ; la frontale offre, de chaque côté , un petit bord oblique
tenant à la sus-oculaire, en avant un grand angle sub-aigu qui s'avance entre
les fronto-nasales, et en arrière, un autre grand angle aigu, qui s'enclave
dans les pariétales. Celles-ci offrent six côtés inégaux, ou deux grands s'articulant,
l'un avec la frontale, l'autre avec l'oculaire, un moyen soudé à
la quatrième supéro-labiale, et quatre petits par l'un desquels elles se conjoignent,
tandis que les trois autres touchent aux écailles de la nuque et
des tempes. Les plaques oculaires sont pentagones, sub-équilatérales et
très-transparentes dans leur moitié antérieure , celle sous laquelle l'oeil se
trouve placé. Il y a quatre plaques de chaque côté à la lèvre supérieure ;
la première est très-petite et rhomboïdale ; la seconde, un peu plus grande,
pentagone et moins étendue longitudinalement que verticalement ; la troisième
pentagone aussi, mais plus haute que longue et encore plus développée
que la précédente; la quatrième, qui a de même cinq pans inégaux,
offre une hauteur à peu près égale à sa longueur et a une plus grande dimension
que les autres. La dernière des trois plaques qui revétent^hacuij
des deux côtés de la lèvre inférieure est triangulaire et la plus petit»; les
deux qui la précèdent sont presque de même grandeur et ont la figure de
rectangles un peu courts.
Les écailles du dessus et des parties latérales du tronc sont carrées ,
excepté sur les régions qui avoisinent la tête. Là, effectivement, elles sera»
blent être un peu élargies et coupées à six pans, disposition que présentent
bien distinctement les pièces de l'écaillure de la ligne médio-longitudinale
du ventre.
Les écailles qui revêtent la surface de la troncature caudale sont losangiques,
un peu imbriquées , épaisses, solides, égales entre elles et surmontées
de deux ou trois carènes longitudinales assez écartées ; leur nombre
est de trente-trois t;hez l'un de nos sujets et de vingt-cinq seulement
chez l'autre , sans compter la squamme en forme de dé conique très-déprimé
, dans laquelle s'emboîte l'extrémité terminale de la queue; squamme
qui est carénée en dessus, mais parfaitement lisse en dessous, ainsi que les
pièces de l'écaillure sous-caudale. Ces pièces, qui constituent six rangées
transversales, sont sub-hexagones ; élargies, très-imbriquées et arrondies
en arrière.
Cor.oRATios. TJn brun châtain règne sur le dessus et les côtés du corps,
dont la face inférieure est d'un blanc jaunâtre marqué de grandes taches
irrégulières et confluentes, d'une teinte plus foncée que celle des parties
supérieures. La tête et la troncature caudale sont peintes en noir; il existe
sous la queue une grande tache oblongue de cette dernière couleur^ largeînçnt
environpée de blanc. Une raie blanchâtre,) qui preoii P-fiisgâiic? EUÏ