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664 OPÏÏIDiEiNS AGLYPilODONTES.
1837. Psanmophis Temminckii. Sclilegel, Essai sur la pliys.
des Serp. Tom. I , p. 156 et Tom. I I , p. 218, pi. 8 , fig. 14 et IS.
1848. Idem. Guichenot. Fauna Chilena. (Hist, de Chile por
CI. Gay. Zool. Tom. I I , pag. 83.
DESCRIPTION.
FORMES. Tête légèrement effilée en avant, à peine distincte du tronc,
qui , bien qu'il soit un peu comprimé, semble cependant presque cylindrique.
Il est un peu plus volumineux à sa partie moyenne que partout ailleurs.
L'abdomen est convexe et les flancs sont arrondis. La queue est longue
et effilée.
EcAiLtuRE. La plaque rostrale ne se rabat pas sur le museau. La plaque
frontale moyenne est, le plus souvent, assez allongée. Elle est de même
longueur que les pariétales , qui sont en contact, par leur bord externe ,
avec des temporales petites et irrégulières , au nombre de cinq ou six.
Il y a huit paires de plaques sus-labiales, dont les quatrième et cinquième
touchent à l'oeil et dont les trois dernières sont de moyenne grandeur.
La frênaie est aussi haute que longue.
Les plaques sous-maxillaires postérieures sont de même longueur que
les antérieures.
Les écailles, plus petites à la partie moyenne du tronc que sur les côtés,
sont toutes lisses, de forme losangique, mais de plus en plus quadrilatères
, à mesure qu'elles s'éloignent davantage de la tête.
Elles sont disposées sur 19 rangées longitudinales au tronc et sur 6 à la
queue.
Gastrostèges : 179 à 196 ; anale double ; urostèges : 100 à 122 paires.
DENTS. Maxillaires,
10-18
15 20
; palatines, 7-10; ptérygoïdiennes, 13-15.
Tels sont les résultats fournis par la numération des dents sur deux têles
sur l'une desquelles ces organes étant moins volumineux sont en plus grand
nombre. Les os ptérygoïcliens en sont garnis, sur l'une et sur l'autre, seulement
jusqu'au niveau de la crête transversale dont est relevée la face inférieure
de l'occipital, aune petite distance au devant de son articulation
avec l'atlas.
PARTICULAIUTÉS OSTÉOLOGIQDES. La face supérieure de la tête est à peu
près plane, si ce n'est tout à fait en avant où l'extrémité des os du nez s'incline
très-faiblement en bas, pour venir rejoindre la lame montante un peu
oblique de l'os inter-maxillaire, dont la branche transversale est ¡-enflée, à
sa partie moyenne, en un petit tubercule mousse. Les os frontaux sont,
proportionnellement, assez longs et leur largeur, à leur partie moyenne,
où ils sont un peu rétrécis, est égale à la moitié de leur longueur.
DIACUAiS'TÉIllEKS. G. DROMIQDE. 6. 6( 5 j
COLORATION. Teinte brune sur la partie supérieure du tronc, dont la région
moyenne, ainsi que celle de la queue, sont parcourues, dans toute leur
étendue, par une bande régulière , d'une largeur insensiblement décroissante
, occupant de trois à cinq rangées longitudinales d'écaillés, là où elle
est le plus large , et une seulement à l'extrémité de la queue. Elle se détache
sur la nuance générale par une coloration d'un brun foncé et prcs(iue
noir chez quelques sujets et particulièrement surses limites latérales. Elle
est bordée, de l'un et de l'autre côté, d'une ligne ponctuée blanche , qui,
très-visible en avant, l'est surtout sur la tête où elle part, le plus habituellement,
de la narine.
Chaque flanc porte une autre bande brune, un peu plus claire que^ la
précédente cependant et inégalement apparente selon les individus. Elle
se prolonge jusqu'au bout de l'appendice caudal. En outre, chaque écaille,
dans les parties non recouvertes par ces rayures, présente, à peu d'exceptions
près, une fine moucheture noire.
La partie inférieure du tronc est d'un brun-jaunâtre, ofl"rant des dilTérences
individuelles dépendant de ce que les gastrostèges sont tachetées de
noir, tantôt à leurs extrémités seulement, tantôt dans une plus ou moins
grande étendue de leur bord postérieur, tantôt enfin sur toute leur surface.
Les plaques sus-labiales sont d'un blanc-jaunâtre quelquefois bordé de noir
en haut ; elles constituent, par leur ensemble , une bande qui tranche ,
comme celle dont nous avons déjà parlé, sur la couleur brune de la tête et
lui donnent un agréable aspect.
Dans le jeune âge, il n'y a pas de différence avec ce qui vient d'être décrit
chez l'adulte ; seulement la teinte générale est plus claire.
DIMENSIONS. La tête n'a pas tout-à-fait, en longueur, le double de sa
largeur prise vers le milieu des tempes, laquelle est deux fois et demie
aussi considérable que celle du museau au devant des narines d'où résulte
la forme conique précédemment indiquée. D'un des côtés de la région inter
orbitaire à l'autre, il y a un espace plus considérable que le ¿iamèlre
longitudinal des yeux , mais il n'en est pas le double.
La hauteur du tronc, à sa partie moyenne , en dépasse un peu la largeur
, qui est à sa longueur, la queue non comprise , dans le rapport, en
moyenne, de l à 44. La queue est comprise un peu plus de trois fois,et demie
dans la longueur totale, elle n'en est donc pas le tiers, mais elle en est
plus du quart.
Dimensions du plus grand de nos individus : Tête, long 0",030 ; Tronc,
long 0"',7/i0 ; Queue, 0"',305 ; Longueur totale, im,075.
Sur cet exemplaire en particulier, la queue a des dimensions plus considérables
que sur les autres sujets.