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6 5 8 OPHIDIENS AGLYPnODONTES.
seur depuis la tête jusqu'au cloaque ; tête à museau conique ;
queue courte, très-pointue ; les gastrostèges d'un blanc d'argent
sans taches , courtes et larges ; des bandes transversales noires,
réunies deux à d eux ; mais se joignant entre elles, presque carrémcHt,
sur les flancs et dans l'intervalle desquelles se voient, de
chaque côté , des taches noires carrées ou arrondies.
SYNONYMIE. 1S31. Herrare (d'après Blumenbach.) Hist, des
Indes-Occident. Madres de Hormigas.
1780. Gatesby. Hist. Carol, pl. 60. Bead-Snake (1).
1786. Blumenbach. Magaz. Lichtenstein et Voigt. Vol. V,
pag. 10, pl. 8.
1788. Linné. Gmelin. Syst. nat. pag. 1097. Coluber cocctneus.
18Ü1. Latreille. Rept. in-l8.Tom. IV, pag. 138, fig. pag. 86,
n.» 2. Couleuvre écarlate.
1803. Daudin. Rept. Tom. VII, pag. 43, pl. 83, fig. 1.
1820. Merrem. Teni. Syst. Amphib. pag. 145, n.» 11. Elaps
coccineus.
1826. Audubon. Birds, pl. 62. Harlequin Snake ?
1827. Harlan. Journal Acad. Scien. Philad. Tom. V, pag. 356,
Col. coccineus.
1835. Idem. Physic, and med. Researches. A. 119 idem.
1837. Schlegel, Phys. Serp. Tom. I. pag. 141, et Tom. II,
pag. 102. n.° 3, pi. 3, fig. 15 et 16.
1842, Holbrook. North. Amer. Herpet. Tom. I l l , pag. 125,
pi. 30. Rhinostoma coccineus.
1853. Baird and Girard. Catal. of Rept. North. Amer. pag. 113.
Rhinostoma coccineus.
D E S C R I P T I O N .
La forme générale de ce Simolès est absolument la même que celle qui
dislingue les espèces de ce genre et que nous avons indiquée. La téle est
(1) D'après la conformation générale du Serpent représenté par Gatesby
et sartout d'après la tête, nous pensons bien que c'est notre Simotés. I l
faut cependant reconnaîlre, avec M. Holbrook, combien le coloriage de
celle planche est défectueuse et représente imparfaitement la Couleuvre
dont il s'agit. Aussi cèt auteur hésite-t-il, dans la détermination, entre cette
Couleuvre et l'Elaps Fulvius. (North. Amer. Herpet. Tom. H I , à la suite
d e l'article consacré à l a description de cette dernière espèce.)
SYNCRANTÉHIENS. a. SIMOTÈS. 7. 659
petite, sans aucune apparence de cou ou de rétrécissement en arrière. Les
yeux sont petits ; la queue est courte; le museuu est pointu et comme conique,
et c'est à cette espèce qu'on aurait pu très-convenablement .appliquer
le nom générique de Conorhine, provisoirement indiqué par Bibron,
pour désigner certaines espèces de notre collection, ainsi que nous l'avons
dit précédemment page 525.
Cette conformation du ilevant de la tête et de la plaque rostrale en particulier,
expliquent aussi le rapprochement fait par M. Schlegel entre celte
espèce et les Ilétérodons.Nous devons dire cependant que dans notre méthode
de classification, il ne pouvait être accepté par nous, puisque les Hétérodons
sont des Diacrantériens.'La tête d'ailleurs est moins dilatable et
le tronc plus arrondi que chez les Serpents rapportés à ce dernier genre.
Quant au Rhinostome, dont les caractères, donnés par M. Fitzinger, qui
a établi celte coupe générique, conviendraient assez à notre Serpent; c'est
un genre que nous n'avons pu adopter en raison des analogies très-grandes,
qui rapprochent la Couleuvre écarlate des autres Simotés.
La plaque rostrale est grande, épaisse et repliée sur le museau où elle se
termine en arrièrre par un angle pointu, au lieu de former, en se repliant
une ligne horizontale, comme dans les autres Simotès ; elle représente dans
le point où elle change de direction, le sommet un peu arrondi d'un cône.
La frontale moyenne est très-large en avant, et par suite les sus-orbitalres
sont étroites. Les narines sont percées entre deux plaques. Il y a une
pré-oculaire; deux post-oculaires et six sus-labiales de chaque côté, dont
la seconde et la troisième touchent à l'oeil.
Les écailles sont lisses, distribuées sur 19 rangées au tronc et sur 6 à la
queue.
Les gastrosièges sont larges et non anguleuses dans le point où elles se
replient pour monter vers les flancs ; on en compte 176 : ce grand nombre
tient à ce que leur étendue d'avant en arrière est peu considérable. Il
y a 43 paires d'urostèges. Les nombres donnés par M. Holbrook se rapprochent
beaucoup de ceux-ci. savoir : 188 et 39.
COLORATION. Ce Serpent, dont notre Musée possède un assez grand
nombre d'individus, provenant tous de l'Amérique du Nord, semble
avoir été très-altéré dans le fond de sa couleur, qui était sans doute d'un
rouge vermillon pendant la vie, ainsi que son nom spécifique l'indique;
mais par suite de son immersion prolongée dans l'alcool, sa teinte générale
est d'un jaune plie, cependant la distribution des taches, qui se voient sur
le dos, est tout-à-fait conforme à celle qu'indiquent les auteurs. Ainsi, on
voit le long du dos, à des intervalles à peu près égaux, des bandes noires,
transversales, réunies deux à deux en laissant entre elles, un petit espace
peut-être jaune pendant la vie ; mais ces bandes lorsqu'elles sont parvenues
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