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"0 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
sions indiquer les espèces que nous laissons dans ce genre et
celles que nous avons dû en distraire , soit pour en constituer
des genres distincts, soit pour les rapporter à d'autres familles
du groupe des Aglyphodontes, soit enfin parce qu'elles
appartiennent à celui des Opisthoglyplies, car M. Sclilegel
n'avait pas fait, comme nous, cette distinction des espèces à
dents cannelées, en arrière ou en avant, et par conséquent différentes
des Aglyphodontes, dont tous les crochets sont lisses,
Yoici comment nous avons cru pouvoir faire distinguer
entr'euxlesneufgenres maintenant rapportés par nous à cette
famille, et qui comprend un assez grand nombre d'espèces
offrant une grande analogie dans leur conformation extérieure
et par leur structure.
D'abord le premier genre, celui de VOUgodon (n» 1) diffère
de tous les autres par la distribution des dents qui est absolument
la même que celle qui caractérise les Upérolissiens,
puisque la région moyenne du palais est dépourvue de crochets.
D'un autre côté cependant, les plaques ventrales ou les
gastrostèges, sont larges et non semblables, pour la forme,
aux écailles qui recouvrent le tronc, et les urostèges, en rang
double, ne garnissent pas la queue comme une sorte de bouclier
par des écailles dures, solides et pointues. Ainsi, ce genre
établit une sorte de transition naturelle entre ces deux familles
qui doivent être rapprochées, puisqu'il y a également
ici l'absence de dents ptérygo-palatines, mais avec des gastrostèges
très-distinctes ou d'une certaine largeur.
Tous les autres genres de ce groupe ont le palais garni de
dents ou de petits crochets. Ils se ressemblent d'ailleurs parce
que dans la plupart, le corps, toujours de même grosseur,
19 bis. C. Scytale. G. ASPIDDHA. N° 1.
20. C. Striatula. G. CotîocEPnALûs. N. 1.
21. C. Tesselïaia. Cal. Linnoei var. C.
22. C. Virgulata. Jeane. Cal. Lurabricoidea. N" 1,
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depuis l'occiput, compris môme la base de la queue, est le
plus souvent recouvert de petites écailles lisses et un peu
entuilées. Cependant, deux de ces genres ont des écailles
comme bombées dans leur région centrale et offrant là une
légère saillie longitudinale, une petite carène, dont la série
successive laisse, sur les côtés, des lignes enfoncées, de sorte
que leur surface paraît comme striée ou cannelée. Deux genres
sont dans ce cas ; mais ils diffèrent l'un de l'autre par la
forme du museau ou par la partie antérieure delatóte, qui est
mousse, arrondie dans les Elapoides (n° 6), dont le tronc,
quoique cylindrique dans toute son étendue, offre un diamètre
plus considérabl^que dans la plupart des Calamariens.
Le genre qui, comme le précédent, présente des carènes
sur les écailles, en diffère d'abord par la forme conique du
museau, qui l'a fait désigner sous le nom de Conocépliale
(n" 9), parce que dans les espèces qu'il réunit, la tête se termine
en pointe légèrement dépimée; en outre, le tronc est
réduit à des dimensions minimes et véritablement exiguës.
Parmi les espèces dont les écailles sont lisses et qui sont eu
plus grand nombre, il est facile de séparer un genre bien caractérisé,
car il est le seul de cette famille dont les plaques
sous-caudales ou les urostèges, formant une série unique ou
une rangée simple, prennent par cela même une très-grande
largeur et ressemblent tout-à-fait et paraissent faire suite aux
écailles ventrales ou gastrostèges. Ces lames servant comme
d'une sorte de bouclier pour la queue, le genre qui présente
cette disposition a été désigné par nous sous le nom d!Aspidure
(n» 7).
Chez tous les autres Calamariens, lesiurostèges sont distribuées
sur deux rangées et comme ce sont de très-petites espèces
, ces plaques sous-caudales ne sont guères plus larges
que les autres écailles. Parmi ces petits Serpents, il en est de
très-grêles, dont le devant du crâne se prolonge en mui
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