oo8 'ophidiens aclyphodontes,
1803. Coluber erythrogrammus. BBiUàm. Hist. Rept.Tom. VII,
pag. 93, pi. 83, fig. 2. Portions du tronc vues en dessus et en dessous.
1804. Coluler Seriatus. Hermann. Observ. zoolog. , pag. 273.
1820. Natrix erythrogrammus. Merrem. ïeut. Syst. Ampli.,
pag. 117, n." 97.
1827. Homalopsis erythrogrammus. F. Boié. Remarques sur
le Tentameli systematis amphibiorum de Merrem. (Isis, pag. 531;
Tom. XX, pag. 528, n.° 97.)
1827. Coluber erythrogrammus. Harlan. Gener. North. Amer.
Kept. {Journ. acad. nat. Selene. Philadelph. vol. S, pag. 361.)
1830. Helicops erythrogrammus. "VVagler. Syst. Ampli, pag.
170.
1837. Homalopsis pUcatilis. Variété originaire de l'Amérique
du Nord. Schlegel. Ess. physion. Serp. Tom. II, pag. 333, troisième
note ; pl. 13, fig. 21-22, la tête.
1842. Helicops erythrogrammus. Holbrook. North. Amerio.
Herpet. vol. 3, pag. 107, pl. 23.
1842. Helicops erythrogrammus. Dekay. New-York Fauna,
part. I I I , pag. 30.
1849. Abastor erythrogrammus. Gray. Catalog, of snakes of the
collect. British Museum, p. 78, n." 33-1.
1833. Idem: Baird and Girard. Catal. part. 1 , pag. 123, n.° 1.
DESCraPTlON.
Ecaillube. La plaque rostrale, qui est beaucoup plus dilatée transver-^
salement que verticalement, a six bords, savoir : deux latéraux soudés aux
sus-labiales de la première paire, un inférieur faiblement échancré,
et trois supérieurs, dont deux grands, un peu concaves, adhérant aux nasales
et un petit, légèrement arqué, tenant aux inter-nasales. Les latéraux
forment deux angles droits avec l'inférieur et deux obtus avec les deux
grands supérieurs ; le petit qui sépare ceux-ci forme aussi avec eux deux
angles obtus.
Les plaques inter-nasales représentent chacune un trapèze sub-rectangle
dont le sommet aigu est postérieur et externe.
Les pré-frontales sont très-élargies, chacune d'elles représente à peu
près un parallélogramme oblong : par leur bord externe, elles touchent
à la frênaie et au sommet supéro-posléricur de la ;nasale par leur angle
ISODONTIENS. G. CALOÎ'ISMË. 1. 559
antéro-Dxterne, puis au globe de l'oeil par leur angle postéro-externe. Elles
tiennent aux inter-nasales par leur pan antérieur et à la frontale ainsi qu'à
la sus-oculaire par leur pan postérieur, qui, en dehors, reçoit dans une
petite concavité, l'extrémité antérieure de la sus-oculaire.
Les deux bords antérieurs de la frontale sont réunis sous un angle aussi
ouvert que possible ; les deux postérieurs forment ensemble un angle aigu
et les deux latéraux, beaucoup plus longs qu'aucun des autres, sont presque
parallèles ou à peine convergents d'avant en arrière.
Les sus-oculaires sont fort allongées et un peu moins étroites à leur bout
postérieur, qui est coupé carrément, qu'en avant où elles sont légèrement
arrondies.
Les pariétales sont à six pans inégaux, parmi lesquels deux temporaux
également longs et un occipital très-petit ; '.le bord par lequel ces plaques
pariétales tiennent àia sus-oculaire, s'articule aussi avec la post-oculaire
supérieure.
La plaque nasale représente à peu près un trapèze rectangle, dont le
sommet aigu est supérieur.
La frênaie est un parallélogramme oblong, qui s'étend jusqu'à l'oeil, car
il n'existe pas de pré-oculaire.
La post-oculaire d'en bas est bien moins développée que celle d'en haut,
celle-ci est pentagonale, et l'inférieure quadrangulaire.
Il y a deux grandes squammes temporales oblongues , placées bout à
bout, latéralement à la plaque pariétale ; la première touche en bas aux
deux avant-dernières sus Jabiales et lient aux deux post-oculaires par son
extrémité antérieure (1); sous la seconde temporale, on voit deux écailles à
peu près carrées, moins petites que celles qui les suivent.
Les plaques sus-labiales sont graduellement de plus'en plus hautes de la
première à la sixième exclusivement, mais la septième et dernière est presque
de moitié moins élevée que la pénultième.
La première a la forme d'un trapèze rectangle, dont le sommet aigu est
le supéro-postérieur. La seconde lui est semblable, mais parfois elle est
carrée. La troisième et la quatrième ont leur base coupée à peu près carrément
et leur bord supérieur brisé sous un angle extrêmement ouvert ;
l'une touche à la frênaie, l'autre à la post-oculaire inférieure, et toutes
deux complètent l'encadrement squammeux du globe de l'oeil. La cinquième
plus haute que large, a quatre angles : l'inféro-postêrieur et le supéroantéiieur,
sont ordinairement aigus, et ce dernier s'articule presque toujours
par son sommet, qui est souvent tronqué, avec la post-oculaireinfé-
(1) Nous possédons un sujet chez lequel la seconde squamme temperala
est divisée transversalement en deux pièces,
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