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OPHIDIKXS ACLTPnODONTES,
I.< ' GENRE. LEPTOPHIDE.—¿^/>ro/>///S(l). Bell
CARACTÈRES ESSENTIELS. Serpents à crochets dentaires sans
sillons, formant une série continue, mais les -postérieurs plus
longs que les autres ; ayant le corps étroit et la queue trèslongue.
On reconnaît ces Serpents d'après ces indications, mais nous
pouvons y ajouter d'autres détails. Ils sont, en général, trèsgrêles
et fort longs : leur cou est mince en avant, de sorte que
la tête, qui est longue elle-même, paraît un peu élargie en
arrière. Les flancs et la queue étant un peu comprimés, font
paraître le ventre anguleux en ce que ses gastrostèges semblent
s'y joindre brusquement et que les urostèges , distribuées
sur deux rangs, paraissent également se redresser.
Les écailles sont plus ou moins obliques, lisses chez quelques
espèces, carénées chez d'autres.
Les plaques sus-crâniennes sont au nombre de neuf, comme
chez la plupart des Serpents. La rostrale est plus large à sa
base et à peine rabattue sur le museau. La frontale moyenne
se termine en arrière en un angle plus ou moins obtus , mais
en avant, elle est élargie. Il y a une naso-frénale et une nasorostrale,
entre lesquelles l'orifice des narines est percé ; une
pré-oculaire, deux ou trois post-oculaires , neuf sus-labiales,
dont la cinquième et la sixième , et quelquefois la quatrième
touchent à l'oeil. Les plaques inter-maxillairesde la mâchoire
inférieure sont au nombre de quatre; celles de la paire antérieure
sont généralement moins longues que les postérieures.
C'est avec les DendropMcles que les espèces de ce genre
ont le plus de rapports ; mais elles en diffèrent parce que leurs
(I) De A:ä-t<!5- , gröle, gracilis, et de o'çi?, serpent,
SÏIXC'RAISTÉRIENS. G. LEPTOPHIDE. OSO
crochets dentaires ne sont pas absolument semblables entre
eux. C'est cependant en raison de cette analogie, surtout pour
les deux espèces dites queue lisse et émeraude que Boié, et par
suite M. Schlegel, avaient inscrit ces deux espèces parmi les
DendropMdes, et que M. Reinhardt y a placé également l'espèce
que nous désignons, d'après lui, sous le nom de Clienonii.
Le genre Leptophide, outre les trois espèces dont il vient d'être
question et deux Herpétodryas nommés par M. Schlegel,
l'un perlé et l'autre Dipsas, en renferme quatre de plus. Il
devient un groupe assez naturel, excepté pour l'une des espèces,
dont les formes sont plus lourdes et dont la tête Q^t à
peine distincte du cou : c'est le Leptophis margaritiferus qui
lie les Leptophides aux Tropidonotes.
Ce genre a été fondé par M. Th. Bell, et voici le résumé du
travail que ce savant naturaliste a inséré dans le Zool. journal,
t. II, p. 522, sous ce titre : On Leptopliina a group of
Serpents comprising the genus Dryinus of Merrem and a newly
formed Genus proposed to be named Leptophis.
« Parmi les genres qui ont été établis, par suite du démembrement
du grand genre Coluber de Linné, aucun, dit M. Bell,
n'est plus naturel que le genre Dryinus de Merrem ; mais en
examinant quelques autres Couleuvres de Linné, dont la conformation
et le genre de vie sont analogues, je trouve entre
elles et ces Dryinus assez d'affinités pour les placer dans une
même division générale; quoique, sans le moindre doute, elles
puissent être considérées comme génériquement distinctes des
vrais Dryiniis. C'est pour ces différents Serpents que je propose
le nom de Leptophis;(y>
Les détails que M. Bell donne sur ce groupe des Leptophiniens
(Dryinus et Leptophis) faisant connaître des particularités
intéressantes sur ce dernier genre; nous continuons cet
extrait.
« Tous les Serpents compris dans ces deux genres, dit-il,
vivent dans les bois, et s'enroulant sur les branches des ar-
REPXILES , TOME VII, 34 .
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