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sus-orbitaire à l'autre côlé, il existe un espace qui n'est pas tout îi fait le
doublfl de celui qu'occupe le diamètre longitudinal des yeux. La hauteur
du tronc, h sa partie moyenne, en dépassse un peu la largeur; surtout
dans les variétés A et C où il est moins arrondi que dans la variété B; auss '
dans cette variété, la longueur totale, sans y comprendre la queue, est-elle
à sa largeur moyenne dans le rapport de 36 ou 57 à 1, tandis que , pour
les deux aut res, elle est comme 48 à 1.
Dans la première et la troisième variétés encore, la queue est comprise,
en moyenne, trois fois et demie environ dans la longueur totale, elle n'en
est donc pas le tiers ; mais elle eu est plus du quart. Elle est proportionnellement
plus allongée dans la deuxième.
Dimensions du plus grand de nos individus : Tête, long 0,024 ; Tronc,
long 0™,60 ; Queue, long 0m,2b. Dimensions totales, 0,884.
PATRIE. Les détails donnés dans la description des variétés ont déjà fait
connaître que cette espèce est surtout commune aux Antilles. C'est à MM.
Keraudren, Plée et Alex. Rousseau que sont dûs les échantillons delà
Martinique ; à M. L'herminier ceux de la Guadeloupe ; à M. Ramon de la
Sagra ceux de Cuba ; à M. Phil, de Poey ceux de la Havane , en particulier.
M. Robert en a recueilli à Cayenne. Les individus reçus de New-York
proviennent de Jl i lbert, celui du Brésil deM. Vauthier. Deux de ces Dromiques
un jeune et un adulte, tout à fait conformes à la première variété,
proviennent de Delalande , qui les avait rapportés de Rio. Nous avons dit
enfin, que pour quelques-uns de nos échantillons, nous n'avons de renseignements
ni sur l'origine, ni sur les noms des donateurs.
MOEURS. Le trait le plus saillant du genre de vie de cette espèce est la
rapidité de sa reptation à laquelle Rochefoita emprunté la dénomination
sous laquelle il l'a désignée. c( Elle est aussi timide que peu dangereuse,
dit Lacèpède ; elle se cache ordinairement lorsqu'elle aperçoit quelqu'un
ou s'enfuit avec tant de précipitation que c'est de là que vient son nom de
Couresseon Coiireressa. » M. Moreau de Jonnès confirme ces faits en disant
, dans sa Monographie: « Les habitudes de ce reptile sont celles d'un
animal timide, faible et dépourvu de tout moyen de défense. C'est dans la
fuite qu'il cherche toujours sa sûreté ; et le besoin d'échapper à ses ennemis
lui fait contracter une rapidité de locomotion, dont les autres Ophidiens
des Antilles n'offrent aucun exemple. »
Ce même observateur réfute l'opinion vulgaire que laCouresse attaque et
combat victorieusement le Trigonocéphale fer de lance.
DIACRANTÉNIENS. G. DLLOMIQUE. 2. ObS
2. BROMIQUE 11A.YÉ. Dromicus lineatus. Nobis,
{Coluber lineatus. Linnseus.)
CARACTÈRES. Tronc brun terne , avec trois lignes longitudinales
plus foncées et bordées de noir, naissant de la tête et se
prolongeant jusqu'à l'extrémité du corps.
SYNONYMIE. 173S. Séba. ïbes. Tom. II, pl. 1, fig. 9. Serpens
Xequipiles. pl. 2, n." 4. Serp. Lemniscata, pl. 9, n.'' 2 ? p l . 12,
n.° 3, pl. 42, n.° 5 jeune, représentant la femelle du Chayque
suivant Lacépède et Daubenton.
1733. Scheucbzer. Pbys. sacra. Tom. IV, tab. DCCXV, n." 2, Ex
Mus. Link , n.° 53.
1734. Coluher lineatus. Linné. Mus. Ad. Frid. pag. 30, tab. 12,
lig. 1 et tab. 20, Cg. 1.
1784. Daubenton. Quad. ovip. Serp., pag. 668.
1789. La Rayée. Lacépède. Hist. nat. Serp. Tom. II, p. 213.
1802. Latreille. Rept. Tom. IV, pag. 151. Idem.
1804. Daudin. Hist, des Rept. Tom. VI I , pag. 25. La Couleuvre
raye'e.
1802. Shaw. Gener. Zool. Tom. I l l , pag. 529.
1820. Merrem. Tent. Syst. Ampb., pag. 112, n." 75. Natrix
lineatus.
1837. Herpetodryas lineatus. Schlegel. Essai sur la Pbys. des
Serpents. Tom. II, pag. 191.
DESCRIPTION.
FORMES. Serpent de petite taille, dont la téle, peu volumineuse et étroite,
se distingue à peine du tronc, qui est presque cylindrique et d'un diamètre
un peu plus considérable à sa partie moyenne que vers ses extrémités.
Le museau est court, obtus, arrondi, légèrement incliné en bas, et un peu
recouvert par l'extrémité de la plaque rostrale, qui se termine en angle obtus.
La queue est longue et effilée. Les yeux proportionnellement paraissent
assez grands et les lignes de jonction du plan supérieur de la tête avec
les plans latéraux sont arrondies.
EÇAIILORE. La plaque frontale moyenne, quoique ne dépassant pas en '
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