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OPHIDIENS AGLYPHODOMES.
les autres écailles des flancs sont entuilées. La queue est mince
pointue et plate en dessous ou comprimée, et les urostèges for.'
ment une double rangée.
11.« SOUS-GENRE. APLOPELTURE. - APLOPEL^ !
TURA. Nobis (1).
CARACTÈRES. Ceux des Paréas et des Lycodontiens en géneral.
Ils sont tirés de la forme du corps qui est grêle , trèsallongé
, de la tête qui est courte, grosse comparativement et
a levres comme gonflées en dessus et latéralement ; le museau
est arrondi; les écailles sont lisses; les dents augmentent
de longueur de devant en arrière ; mais le caractère particulier
, comme nous avons cherché à l'indiqtifer par le nom du
genre, est que le dessous de la queue est revêtu de plaques
simples ou distribuées sur une seule rangée.
APLOPELTURE BOA. Aplopeltura Boa. Nobis.
(Amblycephalus Boa. H. Boié.)
CARACTÈRES. Parties supérieures et latérales d'un gris pourp
r e - f l a n c s offrant chacun une vingtaine de tacher roses pendant
la vie , grises on blanches après la mort.
SYNONYMIE. i828 dmblycephalus Boa. H. Boié. Bidrag na
^ u r k . wetenschapp. verzam. door von Haal, W. Vrolik en
Mulder, Tom. I l l , pag. 249 et 231.
1828. Amhlycephalus Boa. H. Boié. Isis. Tom. XXI , p lo3S
1837. DipsasBoa. Schlegel. Ess. Physion. Serp. Tom î
pag. 163; Tom. I I , pag. 284; pl. i l , fig. 29-30. ' '
(1) Des trois mots efer ecs aH/OiC«/ , llaa qnnupeiuief ,• a-cAr;?, petit ub ouclier , et de
LYCODONTIENS. PAUÉASIENS. S.-G. APLOPELTURE. 44S
DESCRIPTION.
ECAILLDRÈ La plaque rostrale, dont le sommet ne se rabat point sur le
museau, est distinctement plus haute qu'elle n'est large à sa base, qui présente
une profonde échancrure ; elle tient aux inter-nasales par deux pans
très-courts, réunis sous un angle obtus, et aux sus-labiales de la première
paire par deux autres tout aussi petits ; par les deux derniers, elle adhère
aux nasales.
Les inter-nasales sont pentagones inéquilatérales et assez dilatées en
travers.
Les pré-frontales, presque aussi longues que larges, ont six bords inégaux
(1).
Les deux pans latéraux de la frontale sont longs et parallèles, les quatre
autres sont beaucoup moins étendus.
Les sus-oculaires sont aussi allongées que la frontale et moins étroites en
arrière qu'en avant.
Les pariétales, dont la longueur n'excède pas leur plus grande largeur,
ont chacune l'apparence d'un triangle équilatéral, bien qu'elles aient réellement,
comme d'ordinaire, cinq côtés inégaux.
La nasale est grande, pentagonale, inéquilatérale, sub-oblongue et rétrécie
à son extrémité postérieure, qui, se glissant entre les deux frênaies,
se trouve en contiguïté avec la pré-oculaire du milieu.
Les frênaies sont irrégulièrement pentagones ou hexagones.
Les pré-oculaires, presque toujours au nombre de trois, les post-oculaires
tantôt au nombre de trois, tantôt au nombre de deux, ainsi que les
sous-oculaires, sont toutes taillées à cinq ou six pans inégaux.
Il y a, sur chaque tempe, dix à douze squammes de figure et de grandeur
très-variables.
Les quatre premières plaques sus-labiales sont plus hautes que larges, la
cinquième et la sixième à peu près aussi larges que hautes , et les trois dernières
très-distinctement plus dilatées dans le sens longitudinal que dans
le sens transversal de la lèvre.
La lame du menton est fort petite et très-élargie : aussi son angle postérieur
est-il extrêmement obtus et les deux latéraux sont très-aigus.
Nous comptons dix paires de plaques sous-labiales.
Six énormes plaques polygones, inéquilatérales et disposées sur trois
rangs iransversaux, occupent tout l'espace compris entre les sous-labiales
au-devant de la première gastrostège.
(1) Nous possédons un individu qui, au lieu de n'avoir que deux préfrontales,
en a trois, une médiane et deux latérales.
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