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6 5 4 OPHIDI ENS AGLYPHODONTES.
un intervalle de 0'n,015, leur propre largeur étant de 0n>,003 à 0»',004, on
Toit une double ligne noirâtre, transversale, ondulée. Ces demi-anneaux
géminés très-fins et peu apparents, sont également éloignés des bandes
blanches auxquelles ils sont interposés.
Le dessus de la tête offre, au devant des yeuï , une bande blanche, qui
s élargit en se terminant à la lèvre supérieure; puis on voit un chevron
blanc, arrondi, en fer à cheval, blanc, liseré d'une ligne noire, étroite. Le
sommet de ce chevron occupe Tintervalle des yeux, mais il se prolonge et
s'élargit considérablement sur les côtés du cou, pour se joindre par une
courbe inférieure et régulière à la première des dix-huit bandes transversales,
la seule qui soit ainsi liée, toutes les autres étant isolées et indépendantes
les unes des autres.
Les gastrostèges nous ont offert un caractère notable; quoiqu'elles soient
très-nombreuses, fort petites et rapprochées, et sans taches dans la région
moyenne, on voit ici, à des intervalles à peu près égaux, et sur la portion
ia plus voisine des flancs, une série de petites taches carrées, noires, distribuées
le plus souvent deux à deux, de manière que chacune des bandes
transverses blanches aboutit à l'une de ces taches, et qu'il y en a le plus
souvent deux autres paires, l'une à droite et l'autre à gauche, entre les deux
bandes.
DIIBENSIO>S. Notre Simotés n'est long que de 0 " , 2 5 . Le Tronc et la Tête
ont 0»,21 et la Queue 0'°,04..
PATRIE. L'échantillon type, unique jusqu'à ce jour, dans la collection
du Muséum, provient des Indes-Orientales, d'où il a été rapporté par M
Lamarre-Piquot.
S. SIMOTÈS A HUIT RAIES. Simotes octolineatus, Nobis.
[Elaps octo-Uneatus. Schneider.)
(Atlas, pl. 82, fig. 3.]
CARACTÈRES. Fond de la couleur d'un jaune pâle, parcouru en
dessus par huit raies longitudinales d'un bran foncé rougeâtre et
souvent par six seulement ; toujours les deux médianes très-larg
e s , réunies entra les yeux ; une bande transversale brune , passant
sur les yeux et sinueuse en avant ; derrière chaque oeil, une
ligne brune, semi-lunaire; entre les lignes brunes du tronc, la
teinte du fond paraît sous forme de lignes jaunes étroites ; tout le
dessous jaune , sans aucune tache.
stnchantébiens. g. simotks. 5 635
SYNONYMIE. 1801. Elaps octo-Uneatus. Schneider. Hist. Amph.
Fasc. I I , pag. 299.
1803. Couleuvre à huit raies. Daudin. Hist. Rept. Tom. VII,
pag. 17.
1837. Coronelleàhuit raies. Schlegel. Phys. Serp. Tom. I,
pag. 137. Tom. I I , pag. 77, n.» 13.
On trouve indiquée dans cet ouvrage, la pl. 38 de Kussel comme
se rapportant à l'espèce dont il s'agit, mais elle représente,
comme nous l'avons dit, le Simotès de Kussel et nous ne trouvons
dans cette grande et belle iconographie aucune figure relative
à cette espèce.
DESCRIPTION.
Ce Serpent, qu'avait reconnu Schneider dans la collection de Bloch à
Berlin , et dont on ignorait l'origine, vit dans les Indes.
Ce nom de huit raies donne une idée fausse; car ce nombre ne se trouve
que sur un de nos échantillons. Les autres , qui lui sont parfaitement identiques
pour tout le reste, n'ont que six lignes, comme on va le voir par la
description qui suit.
La conformation générale de ces Simotés est semblable à celle des autres
espèces. La tête est courte, épaisse et confondue avec le tronc, qui est à
peu près de même grosseur partout, excepté à la queue qui est conique et
médiocrement longue. Il est légèrement comprimé latéralement et les gastrostèges
forment une ligne faiblement anguleuse, en se relevant vers les
flancs.
Comme chez les autres Simotès, la plaque rostrale, très-large à sa base
est fortement relevée sur le museau où elle se termine en arrière par un
angle aigu.
Les neuf plaques sus-céphaliques'ordinaires. La narine est percée entre
deux nasales. Il y a une frênaie, une pré-oculaire, deux post-oculaires.
Une particularité assez rare se remarque chez ce Serpent ; elle est relative
à la position anormale de l'unedes plaques temporales , qui présentant
à son bord inférieur un angle aigu , s'enclave, par cet angle, entre les cinquième
et sixième sus-labiales. Celles-ci se trouvent, par cela même, écartées
l'une de l'autre et ne se touchent plus que par un point vers le bord de
la lèvre. Ces plaques, d'ailleurs , sont au nombre de six paires ; la troisième
et la quatrième touchent à l'oeil.
Los écailles du tronc sont lisses et forment l î rangées obliques.
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