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5 6 8 OP H I D I E N S AGLYPHODONTES.
compte également des particularités relatives'à la distribution géographique
et qu'il a énuinérées avec tant de soin, si nous avions retrouvé ces différences
aussi tranchées que M. HolbrooH les indique.Comme, au contraire,
ñ l'identité des autres caractères spécifiques chez tous ces Tropidonotcs,
il nous a paru se joindre un peu de confusion dans les couleurs, surtout
pour le Tr. à bandes et pour le Sepedón, nous avons cru plus convenable
de les classer seulement comme types de variétés.
Le Tropidonote à bandes proprement dit, a pour caractères principaux,
selon l'Erpétologiste que nous citons, de présenter sur les flancs une suite
de trente taches environ, d'une teinte rouge, oblongues ou triangulaires,
séparées les unes des autres et non réunies sur la région dorsale par des
bandes transversales.
I . " VARIÉTÉ dite TROPIDONOTUS SEPEDON. Holbrook.
( Coluber Sipcdon. (1) Linnoeus, d'après Kalm, )
CARACTÈRES. Corps foncé en dessus avec une rangée, sur chaque
flanc, de taches suh-quadrangulaires , d'un brun rougeâtre ,
réunies par une bande transversale d'un blanc sale , bordée de
noir.
SYNONYMIE. 17C7. Coliiler Sipedon. Linnoeus. Syst. nat.,12.
édit. Tom. I, p. 379, n," 217.
1771. Le Sipède. Daubenton. Quadr. ovip. Encycl. niéth.
1788. Coluber Sipedon. Linnoeus. ed. Gmelin. Syst. nat. T. I ,
pars. 3, p. 1098, n.''217.
1789. Le Sipède. Lacépède. Quadr. ovip et Serp, T. II. p. 303.
1789. Idem. Bonnaterre. Ophiologie, p. C3.
1S02. La Couleuvre Sipède. Latreille. T. IV, p. 177.
1802. Coluber Sipedon. Shaw. Tom. Il l , part. I I , p. 496.
1803. La Couleuvre Sipedon. Daudin. Rept. T. VI I , p. 148.
1820. Coluber Sipedon. Merrem, Tentamen, p. 124, n.° 122.
Tousles auteurs cités jusqu'ici se sont bornés à reproduire la
phrase caractéristique d-e Kalm, complètement insuffisante, pour
(1) Gesner, De Serp. p. H8 H8, dit que le nom de SÎJS-EJV«, qu'il
traduit par putredo, indiquait, chez les Grecs, un Serpent dont la morsure
produisait la pourriture.
SYNCRANTÉBIENS. G. TROPIDONOTE.
permettre de distinguer cette Couleuvre de tout autre espèce,
(Coluber fuscus cum 144 sentis abdominalibus, caudalibus, 73).
Daudin seul a cru retrouver ce Sépedon, mais les quelques indications
contenues dans son livre sont également trop vagues. M.
Holbrook avoue lui-même (p, 31) qu'il est bien difficile de reconnaître
l'Opbidien qui est pour lui le Sépédon d'après la description
que Kalm en a donnée, à moins, dit-il, que ce naturaliste
n'ait précisément pris pour type un individu à bandes transversales
à peine visibles , comme cela arrive souvent.
Ce sont les zoologistes américains qui ont véritablement éclairé
l'histoire de ce Serpent. C'est k M. Harlan, et spécialement à M.
Holbrook, qu'il faut recourir pour en prendre une connaissance
exacte.
I l y a lieu de penser, avec ce dernier zoologiste, que M. Harlan
en a parlé dans deux passages de ses Medical and physical
reseanfces, p. 114 et 124 sous les noms de Coluber Sipedon et de
Coluber cauda schistosus.
1839. CoÎMfter Sipedoii. The wal ter-adder, H . Storer. Reports
on the Fishes, Reptiles and Birds of Massachusetts, p. 228.
1832. Tropidonotus Sipedon. Holbrook. North Amer. Herpet.
Tom. IV, p. 29, pl. 26.
DESCRIPTION.
ÏS'ous avons déjà dit que, ni d'après l'examen des individus que nous
croyons pouvoir rapporter à la Couleuvre Sépédon, ni après la lecture attentive
de l'article qui lui est consacré dans l'Erpétologie de M. Holbrook,
nous ne trouvons des caractères spécifiques sulTisamment distinctifs. Les
particularités ne résident que dans la disposition des couleurs.
COLORATION. Les teintes s'altérant dans l'alcool, nous empruntons à M.
Holbrook la description qu'il en donne et dont voici la traduction.
La tête est foncée en dessus. Les mâchoires ont une teinte olive, nuancée
de jaune et relevée par des lignes noires sur les sutures des plaques
labiales.
Les régions supérieures sont d'un brun foncé. Sur chaque flanc, on voit
une série de grandes taches sub-quadrangulaires, d'un brun rougfttre s'étendant
jusqu'aux gastrostèges. Du bord supérieur de chacune de cas
taches, il part une bande claire, transversale, qui la réunit à la tache
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