I ;
OPHIDIENS AOLYPNODOIITES.
1837. Coluher tramUs. Schlegel. Essai sur la physion. des
i > e r p . , partie descript. , p. 16t (1).
1837. Cohiher moeoticus (Pallas). Rathke Fauna der Krym
M e m . présentés par les savant s étrangers à l ' icad. impér. de^
s c e n c e s de S a int -Pé t e r sbourg. T. I I I , p. 433. [Viäetur esse Coelopeltis
Dione ad ostia UralUfluvii oivia, dit Eichwald in Fauna
Caspio-Caucasica, p. 121).
1840. CûZti&er(ElapheetChironiusFitzinger) poecilocephalus.
U r a n d t . Revue zool. de Guérin-Ménevi l le. T. I I I , p. 302
1841. Coelopeltis Dione. Eichwald. Fauna Caspio-Caucasica ,
p . 120, pl. 2 8 % . 1 -3. '
DESCRIPTION.
Les détans descriptifs que nous allons indiquer seront surtout empruntés
a i^allas ( Zoographia Rosso-Asiatica, pars tertia,p. 40) et à M Eichu
a l d qu. en a publié aussi une description et-de plus, une figure dans sa
Faune Casp.o-Caucasique (p. 120, pl. 28). Le Musée de Paris ne possède
que deui jeunes individus, dont l'un est mutilé. Nous avons pu cependant
constater sur celui des échantillons qui est entier l'exactitude des
caractères mdépendants de l'âge, mentionnés par ces deux zoologistes
FORMES. Le corps est grêle, et quoique l'un des caractères génériques
cons.stant dans le redressement des scutelles abdominales contre les tlancs
se retrouve, d est peu marqué; aussi Pallas et Eichwald ont-ils pu dire
, que le tronc est cylindrique et qu' à l'origine de la queue, il est moins volumineux
qa a sa partie moyenne.
La conformation de la téle de notre exemplaire justifie la description
. u , y a n l e q u en donne 13 second de ces naturalistes plus explicite que le
prem.er : « La téle est petite, ovalo-tétragonale, le museau est très-faibleselon
Pallas, je n'ai pas cru que les diiTérences dont j e viens de faire menq
u e " j l " a r " -d i ï ï S s
(1). Le Serpent que M. Schlegel a décrit sous le nom de Coluher tra
S o?" ? . doit cette dénomination l ieu
Boié. Or, c est par erreur que ce naturaliste l'a appelé ainsi , car la vraie
Couleuvre a rubans (Col. trabalis) appartient à la division des a ' ypi -
ISODONTIENS. S.-G. ÉLAPHE.. 5.
ment comprimé à son extrémité terminale, qui présente une légèfe acuité
et se prolonge au-delà de la lèvre inférieure. »
ECAILLCRE. Le sommet de la plaque rostrale est faiblement rabattu sur
le museau, et cependant elle p roémine légèrement en avant. Les deux
plaques pré-oculaires sont inégales ; la supérieure est plus grande que l'inférieure,
et comme le mont r e faiblement, à la vérité, notre Elaphe, il existe
au devant de l'oeil, ainsi que l'a noté l'auteur de la Faune Caspio-Caucasique,
un sillon longitudinal formé par la surface concave de ces deux
plaques. L'anomalie signalée dans les caractères spécifiques relativement
aux plaques post-oculaires existe sur ce j eune animal où, au-dessous des
deux plaques égales entre elles, il s'en trouve une troisième de très-petite
dimension. La sutureséparant les inter-nasales d'avec les pré-frontales
forme un angle obtus dont le sommet est dirigé en avant. Pour le reste de
l'écaillure de la téte, il n'y a rien de particulier à signaler.
Ecailles : 25 rangées longitudinales au tronc ; c'est également le nombre
indiqué par M. Eichwald et par M. Schlegel dans sa description de la Couleuvre
à rubans (Col. trabalis), qui n'est autre que l'E. Dione comme l'a
mentionné Bibron qui avait rédigé la synonymie de celte espèce ; il y en a
huit rangées à la queue.
Quant aux scutelles,notre numération se rapproché beaucoup de celle
de M. Eichwald : comme lui , en effet , nous comptons sur notre Dione :
S gulaires, 198 gastrotèges, 1 anale divisée, et au lieu de 62 urostèges ,
63 également divisées.
DENTS 18 . Maxillaires Palatines, 9. Ptérygoïdiennes, 12.
Les rangées de ces dernières se terminent au niveau de l'articulation du
sphénoïde avec le basilaire.
Il n'y a à noter dans la conformation de la téte osseuse que la légère
proéminence de l'os inter-maxillaire, laquelle cependant est très-peu marquée
sur notre squelette et le serait sans dout e davantage à une époque plus
avancée de la vie.
CoiouATio:«. Pallas, d'après les différences de couleur, admet deux variétés.
Il donne la description suivante de la première que nous pouvons
nommer :
Variété A ou à trois bandes longitudinales Manches. « La teinte générale
de la partie supérieure du corps est agréable; elle est d'un gris
cendré sur laquelle se détachent trois larges raies longitudinales, plus
blanches, entre lesquelles se voient des espaces ronds , alternes, couverts
d'un réseau noir et disposés sur deux rangs ; déplus, il y a, sur chaque
flanc, une autre raie moins apparente, prolongée jusque sur la queue.
L'abdomen est blanc et orné de petits traits noirs et de points rouges. La
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