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Ecailles : 17 rangées longitudinales au tronc ; sur 2G individus, un seul,
appartenant à la variété B, n'en porte que 15 ; A-G à la queue.
Gaslrostèges : 136-145 dans la deuxième variété, et 181-195 dans la première
et la troisième ; 1 anale divisée ; 100-113 urostèges également divisées.
21-23
DENTS. Maxillaires ^... liines 15. Ptérygoidiennes 2 5 - 2 3 . Ces dernieres
s'étendent jusqu'à l'articulation de l'occipital avec l'atlas.
PARTICULABITÉS OSTÉOLOGIQUES. La face supérieure de la tête est assez
plane et l'espace compris entre le bord antérieur de la cavité orbitaire et
la branche transversale de l'os inter-maxillaire n'égale pas tout-à-fait le
tiers de la longueur totale de la tête.
CoLon.\Tioî(. Les dill'érences offertes par les nombreux individus que la
collection renferme et qui proviennent de différents pays sont assez tranchées
pour autoriser l'établissement de trois variélés.
Variété X. Dans cette première catégorie, nous plaçons les individus
auxquels conviennent la description fort incomplète , il est vrai , de Lacépède
et celle beaucoup plus exacte de BL Schlegel.
Le fond des régions supérieures est variable ; c'est-à-dire que la teinte
brune dont elles sont revêtues, offre des nuances intermédiaires du brun
fauve jusqu'au brun-noirâtre ; mais on y voit toujours, et c'est là, ce qui
caractérise la variété dont il s'agit, quatre lignes ponctuées blanc-jaunâlres
étendues depuis l'occiput jusqu'à l'extrémité de la queue.
Deux de ces lignes, formées chacune par une seule rangée de points, sont
situées à l'endroit où la face supérieure du dos s'incline pour se confondre
avec les flancs. Les deux autres, beaucoup plus latérales, et constituées par
deux rangées de points , si ce n'esta la queue, régnent un peu au-dessus
du niveau de la jonction des flancs et de l'abdomen.
En dessous, l'animal est d'un brun-jaunâtre, relevé seulement par des
maculatures bordant l'une et l'autre extrémité de chaque gastrostège et de
chaque urostège , s'étendant, çà et là, jusque vers la ligne médiane.
Dans le jeune âge , on trouve, de très-bonne heure, sur un fond uniformément
brun , les premières traces des lignes blanches tirant sur le jaune.
C'est de la Mi.rtinique, d'où provenait le type décrit par Lacépède,
qu'ont été envoyés quelques-uns des échantillons appartenant à cette première
variété. Les autres ou sont d'origine inconnue , ou ont été recueillis
soit à Cayenne, soit à la Guadeloupe , soit enfin à New-York.
Ladifl'érence dans le système de coloration est indépendante du climat,
car un individu, adressé des Etats-Unis, rentre dans la seconde variété.
Variété B. Le type de celle-ci a été fourni par le nombreux envoi do M.
llamon de la Sagra et a été décrit par Bibron dans l'Erpét. del'île de Cuba,
DlACllAiNTKlUENS. (!. DliOMIQUIÎ. 1.
A la Havane, en particulier, il en a été pris un individu, qui rentre
dans cette catégorie, ainsi qu'un autre, originaire de New-York. Nous empruntons
à l'ouvrage cité la description suivante : « Un beau noir d'ébène et
un jaune, passant parfois à l'orangé, sont les deux seules teintes qu'on observe
à la surface du corps. Quelquefois, le premier règne seul sur toutes
les parties supérieures dece Serpent; mais le plus souvent, il y sert de
fond de couleur au second qu'on voit former une bandelette étroite, de
chaque côté du dessus de la téte , deux séries latérales et parallèles de petites
taches sur la moitié postérieure de l'animal et un petit encadrement
autour de la plupart des écailles de la moitié antérieure du tronc, un certain
nombre d'autres restant entièrement noires , et cela par places en losanges
, à petite distance les unes des autres, sur le milieu du dos. Le jaune
est la teinte qui domine à la face inférieure du corps où le noir est simplement
étendu en bordure transversale sur la marge postérieure de toutes les
scutelles ventrales et sous-caudales » (P. 226.)
Dans cette variété, comme dans la précédente, la téte porte quelques
maculatures blanc-jaunâlres irrégulières. Elles se présentent sous la forme
de petiteslignes chez les jeunes sujets, dont la face inférieure est d'une teinte
semblable, disparaissant successivement, plus ou moins, sous la couleur
noire, dont se teignent les gaslrostèges et les urostèges. Le dos est d'un
noir uniforme.
Variété C. Un seul individu, adressé du Brésil et dont tous les caractères
spécifiques font un véritable D. coureur, ne doit former qu'une variété.
Bibron a d i t , 11 est vrai , que M. Schlegel a signalé à tort l'animal dont
il s'agit, comme se trouvant dans cette contrée de l'Amérique méridionale.
Nous ne trouvons cependant, d'après un minutieux examen comparatif, à
côté de toutes les ressemblances, qu'une forme un peu plus carrée du museau,
dont la plaque rostrale a une direction tout à fait verticale. Quant à
la coloration, voici ce qui s'observe. Sur un foiid uniformément brun et
très-analogue à la teinte propre aux individus de la première variété, il règne,
tout le long de la région dorsale, au lieu des lignes d'un blanc-jaunâtre
ponctuées, deux lignes noires circonscrivant dans leur intervalle une
bande brune, un peu plus foncée que le reste du corps et chaque flanc porte
une autre bande, qui se distingue également de la teinte générale par une
nuance un peu plus obscure. Le ventre est jaunâtre, avec des maculatures
foncées aux extrémités des gaslrostèges et des urostèges , comme dans la
variété A. La téte est partout, à sa face supérieure, de même couleur que
le tronc.
DDIEXSIONS. La téte a , en longueur, environ le double de sa largeur
prise vers le milieu des tempes ; cette largeur est une fois plus considérable
que colle du museau, au devant des narines. D'un des côtés de la région
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