^^^ OPHIDIENS ACLYPHODONTES.
Le présent genre a pour type une espèce qui se trouve inscrite
sous le nom de Coluber striatulus dans le systema mi
w m de Linné, espèce que M. Sclilegel avait placée dans le
groupe générique si peu naturel de ses Calamaria. Par ses
écailles carénées, ce genre se rapproche de celui des Elapoides;
malgré de très grandes analogies, il se distingue de
celui des Atropides dont les écailles sont lisses, mais dont les
iormes et les dimensions sont à peu près les mêmes . Enfin, ces
rois genres diffèrent des Calamaires par la longueur proportionnelle
de la queue qui atteint presque le quart de celle du
reste du corps.
I.LECONOCÉPHALE STRlÈ.ConocephalusstriatMol.is.
[Coluber striatulus. LINNÉ.)
T O ' R . 7 : ; : »«'•
i m . Le S„p,m„rié. Danb. D id. Q„.d. Ovip. Sern. Tom, II
pag. 684. '
1788. Coluler striatulus. Gmel. Syst. nat. Linn. Tom. I
Part. 3 , pag. 1087, n° 173. '
Tom. Il,
1802 CoZuter striatulus. Donnd. Zool. Beytr. Linn. Syst.
•lom. I I I , pag. 133.
1802. Coluber striatulus. Latr. Hist. Rept. Tom. IV , pag 84
^-p»^"
1803. Coluber striatulus. Daud. Hist. Rept. Tom VII
pag. 200. '
1 8 2 0 . i V a i n ^ . i n a i « i M , . M e r r . Tent. Syst. Amph. pag 118
±827. Coluber striatulus. Harl. Gener. North Amer. Rept.
(Journ. Acad. nat. scienc. Philad. vol. S , pag. 334,
CALAMARIENS. G. CONOCÉPHALE. 1. 14 1
1837. Calamaria striatula. Schleg. Ess. Physion. Serp.
Part. I , pag. 133, part. II , pag. 43.
1842. Calamaria striatula. Holbr. North Amer. Herpet.
vol. 3 , pag. 123, pl. 29.
1842. Calamaria striatula. Dekay. New-Yorck Fauna, Part.
I I I , pag. 49.
1833. Haldea striatula. Baird et Girard, cat. p. 122.
DESCRIPTION.
ÈcAiLicRB. La plaque rostrale représente un triangle éqnilatéral. L'in ternasale,
qui est assez dilatée en travers, à l'apparence d'un losange dont, ici,
les deux sommets aigus, parfois un peu tronqués obliquement, touchent
aui secondes nasales. Les pré-frontales sont fort grandes et à sept pans
inégaux qui, abstraction faite de celui par lequel elles se conjoignent, se
trouvent respectivement en rapport avec le globe de l'oeil, la sus-oculaire,
la frontale, l'inter-nasale, la nasale postérieure et la frênaie. La frontale,
qui est large et sub-oblongue, a deux bords laléraux rectilignes et parallèles,
deux antérieurs réunis sous un angle obtus et deux postérieurs formant
un angle aigu.
Les sus-oculaires sont assez aMongées et coupées presque carrément à
leurs deux extrémités, dont la postérieure est un peu moins étroite que
l'antérieure, qui s'articule avec la pré-frontale seulement. Les pariétales,
qui ont sept ou huit pans inégaux, offrent un certain développement et
une largeur distinctement moindre en arrière qu'en avant.
La première plaque nasale est trapézoïde et la seconde hexagone inéquilalérale.
La frênaie a une longueur double de sa plus grande largeur;
ses deux bouts sont coupés carrément, le postérieur est plus étroit que l'antérieur
; son bord supérieur est rectiligne et l'inférieur brisé sous un angle
très-ouvert. La post-oculaire est pentagonale et médiocrement développée.
Il y a trois squammes temporales de chaque côté : deux, dont la première
tient par son angle antérieur à la post-oculaire et à la quatrième
supéro-labiale, sont oblongues, quadrangulaires ou pentagones inéquilatérales
et placées à la suite l'une de l'autre le long de la pariétale ; la troisième
est sub-losangique et située au-dessous de la seconde et au-dessus
de l'arrière de la cinquième supéro-labiale.
Les supéro-labiales augmentent graduellement en hauteur et en longueur
à partir du commencement jusqu'à la fin de leur rangée. La première
simule un trapèze rectangle. Les trois suivantes offrent chacune
deux angles droits en bas et trois obtus en haut, dont le médian, à la quatrième,
est tronqué à son sommet, sur lequel s'appuie la post-oculaire. La