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4 0 0 OM I D I E N S AGLN'HODONTES.
La plaque mentonnière est petite et coupée i trois pans, dont l'antérieur
est distinctement plus étendu que chacun des deux autres. On
compte neuf paires de plaques sous-labiales.
' Les plaques sous-maxillaires de la première paire sont rliomboïdales,
tronquées à leur sommet antérieur et presque une fois aussi étendues
que les deuxièmes sous-labiales, qui s'y enclavent de près des deux
tiers postérieurs de leur longueur. Les sous-maxillaires de la seconde
paire sont plus courtes que celles de la première et tantôt en triangles isocèles,
tantôt en triangles scalènes. Derrière elles, il y a deux ou quatre
petites squammes de figure variable, puis commence immédiatement la
série des scutelles du dessous du corps.
Les écailles gulaires, dont il y a cinq ou six rangées obliques de chaque
côté, sont des rectangles oblongs, ou des hexagones presque toujours arrondis
à leurs sommets.
Ecailles du tronc : 17 rangêesilongitudinales, 208 à 214 rangées transversales.
Ecailles de la queue : 15 rangées longitudinales (à sa base), H à 80
rangées transversales.
Scutelles: 208 à 2 U gastrostèges, 69 à 74 urostèges.
DENTS. Maxillaires, 7-8
. Palatines, 15. Ptérygoïdiennes, 24-25.
5-4-11-12"
Les rangées de ces dernières dents se terminent au niveau de l'articulation
sphenoïdo-oecipitale.
COLORATIOS. Ce serpent aie corps entouré d'anneaux blancs, sur un fond
d'un brun roussâtre ou.noiriUre, très-foncé sur le dessus elles côtés, mais
extrêmement lavé de blanchâtre en dessous. Ces anneaux, dont nous avons
comptéitreize à vingt-six chez les divers individus soumis ànotre examen ,
sont très-apparents dans les jeunes sujets, mais ils s'effacent plus ou moins
avec l'âge, particulièrement sur la queue et l'arrière du tronc, d'où ils finissent
même par disparaître tout à fait. Presque toujours , l'un de ces anneaux
forme un collier autour du cou et couvre la totahté ou la presque
totalité des tempes.
DIMENSJONS. La tète a en longueur deux fois et un tiers sa largeur prise
an milieu des tempes, largeur qui est de deux cinquièmes moindre que
celle du museau mesuré au-dessous des narines. Les yeux ont un diamètre
égal à la moitié du travers de la région inter-nasale, ou au tiers de celui
de l'espace inter-orbitaire. Le tronc offre une étendue longitudinale de
quarante-six à soixante-deux fois égale à son plus grand diamètre vertical,
lequel est environ d'un cinquième moindre que le transversal. La queue
fait du cinquième au sixième de la totalité de la longueur de l'animal. Le
plus grand des sept individus, tous femelles, que renferme notre Musée
nous a donné les mesures suivantes.
LYCODO^ÎTIENS. EOGNATHIENS. 40 1
L o n g u e u r totale 0»,857 ; m , long. 0«,026. Tronc long. 0™.678;
( ¡ ? « e u e l o n g , 0 " S l 5 3 .
PATRIE. Cette espèce se trouve au Bengale et à Java. Nous possédons un
individudonné par M. Gernaert comme provenant de la Chine.
MOECRS, L'estomac de l'un de nos individus contient un Scincoïdien du
genre Euprepes.
LYCODONTIENS. m.® TRIBU, EUGNATHIENS.
C O N S I D É R A T I O N S GÉNÉRALES
SUXR C S T T E Ï S Ï S U S E S SIT-COSIOSFFTSESRS ,
Correspondanie au genre Eugnathe, suMmsé en cinq
sous-genres.
Les EUGNATHIENS (1) sont essentiellement caractérisés
par ce fait que les branches de leur mâchoire inférieure ont
hien les crochets antérieurSîdu double au moins en force et
en longueur de ceux qui les suivent, mais sans laisser un
aussi grand intervalle libre que celui qui se voit sur la mâchoire
supérieure, comme dans les deux genres Boéodon et
Lycodon. En outre, l'espace que laissent entre elles les extrémités
antérieures des os sus-maxillaires, relativement à ce
qui se voit dans ces deux genres, est considérable, parce qu'il
n'y a là aucun crochet. Toutes les dents ptérygo-palatines
sont à peu près égales et uniformément espacées, et les os qui
les supportent sont moins évasés en lyre.
(1) Ce nom est celui du genre principal, il n'en difîère que par la désinence,
l'étymologie étant la même (bonnes mâchoires).
REPTILES , TOME VII,
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