612 OPHIDIENS AGLYPnODONÏES,
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2. CORONELLE BORDELAISE. Coronella Girundica. Nobis,
(La Couleuvre Bordelaise. Daudin.)
CARACTÈtiEs. Le dessus du corps d'un gris cendré, avec des
bandes transversales d'écaillés noires ; ventre jaunât re, avec des
taches noires en formes de quadrilatères plus ou moins réguliers.
SYNONYMIE. 1804. Daudin. Tom. VI , pag. 432.
1804. Gallicus. Hermann. Observât. Zooiog. Tom. I, p. 281.
1817. Cuvier. Règne animal. Tom. I I , pag. 70.
1820. Coluber. Merrem, Tent. syst. amph. n.° 6 , pag. 108-61.
1840. Coluler RiccioK ? Bonaparte (Ch.) Fauna, ^
D E S C R I P T I O N .
M. Schlegel confond cette espèce avec la C. lisse ; mais elle en diffère
cependant par le nombre de ses plaques sus-labiales, qui est de huit et
non de sept ; 2." par la forme de sa plaque rostrale, qui, le plus habituellement,
remonte à peine sur le museau où elle se termine par un angle
très-obtus ; tandis que dans ULisse, cette plaque remonte beaucoup plus
et se termine par un angle aigu ; 3.° par son système de coloration, parce
que dans la Bordelaise , il y a une série unique de taches noires sur le dos
et que dans la hsse, comme nous l'avons dit, les taches plus petites sont
placées sur deux rangées parallèles ; du moins, cela se voit sur la partie antérieure
du tronc ; 4.° EnQn, comme l'a noté Daudin, la plupart des plaques
du ventre et de la queue sont à moitié noires et disposées soit alternativement
soit dans des sens opposés.
Les écailles sont lisses, heîagones ou rhomboïdales, imbriquées, disposées
sur 21 rangées ; on a compté 174 à 190 gastrostèges et 62 à Gi urostèges
sur chaque rang double. La queue semble se terminer en une pointe
cornée.
DIMENSIONS. Dans l'individu que Daudin a décrit, la longueur était d'un
pied neuf pouces, et la queue avait cinq pouces et demi. Le plus grand
du Musée de Paris a dont 0^,57 pour la Tête et le Tronc et 0™,15
pour la Queue.
PATRIE. C'est dans le midi de la Fiance que ce Serpent paraît habiter
de préférence. On ne le trouve pas aux environs de Paris. Il a quelquefois
été adressé vivant à la Ménagerie,
SïNCRANTÉlUENS. G. CORONELLE. 5 . 6i o
On voit dans la collection du Muséum des échantillons originaires des
environs de Toulon, d'Algérie et d'Athènes et les donateurs sont MM.
Mercier, le professeur Laurent, M. Guichenot et M. Domnando.
3. CORONELLE GRISONNE. Coronella cana. Nobis.
{Coluler canus. Linnoeus.)
CARACTÈUES, Corps d'un bran rouge, avec quatre grandes rangées
de taches oeillées, au moins dans le jeune âge ; dans l'état
adulte, la couleur est d'un gris olivâtre ou brun, plus ou moins
foncé. La plaque anale est double et la rostrale étroite.
SYNONYMIE. 1735. Âmmolatcs Âfricanus ex Guinea. Séba. Thes.
Rer. Nat. Tom. I I , tab. 3, fig.
1778. Coluler canus. Linné. Mas. Adolph. Frid,, I , pag. 31,
tab. 11, fig. 1.
1784. Le Grison. Daubenton. Encyclop. Méth.
1789. Idem. Lacépède. Quad. ovip. et Serp. Tom. I I , p. 193.
1790. Coluber canus. Merrem. Beitrage III, pag. l o , pl. 1.
1802. Coluler Ammolates. Shaw. Gener. Zool. I l l , pag. 481.
1804. La Couleuvre Grison. Daudin. Rept. V I , pag. 389.
1802. Idem. Latreille. Rept. Tom. IV, pag. 147.
1837. Coluber canus. Sclilegel. Ph. Serp.torn. I I , p. 153,n<'17.
1840. Smith (Andrew) Illustr. of the Zool. Africa, pi. 14 à 17.
Celle espèce a été ainsi nommée par Linné. Il a dit, en parlant
d'elle, que son tronc est blanchâtre avec des bandes brunâtres, séparées
, transverses , sur les côtés desquelles on voit épars deux
points de blanc de neige, mais M. Schlegel et aussi plus particulièrement
M. Smith, donnent des indications plus exactes sur les
modifications remarquables que subit le système de coloration.
D E S C R I P T I O N .
Les caractères les plus saillants de celte espèce consistent :
1.° Dans la forme de la tête, qui est plus allongée que chez les autres Coronelles
; 2." dans celle de la plaque rostrale, qui est étroite à sa base et qui
1 paraît par cela même haute, avec des bords parallèles depuis la base jusqu'à
leur réunion supérieure en un angle tiès-obtus ; 3.° dan« les dimensions I',!