7 0 4 , OPniDIENS AOLYPnODONTES.
Comme dans la Cobelle, il y a 17 rangées longitudinales d'écaillés, et,
ainsi que le dit Lacépède, il y a 155 gastrostèges ; quant aux urostèges,
nous en comptons quelques unes de plus.
Cette Couleuvre est donc bien le Cobel ; aussi avons-nous cru devoir
relever la synonymie du Cenchrus, laquelle est placée en téte de cet article.
2. LIOPHIDE DE LA KEmE. LiopUs reginm. Wagler.
{Coluber reginoe Linnseus.)
CARACTÈRES. Régions supérieures d'un gris bleuâtre ; des taches
noires carrées sur les gastrostèges, qui sont jaunes ; d'autres
taches sur les flancs ; des marques blanches sur le cou, derrière
la bouche.
SYNONYMIE. 1735. Scheuchzer. Biblia sacra. 628 A, pl. 738, fig.
6, pl. 746; fig. 2.
Id. Séba. Thes. Tom. II, pl. 17, fig. 3 , paraît être un jeune
individu ; pl. 3S, fig. 4. exacte, mais mal coloriée.
1734. Linnseus. Mus. Adolph. Frid., pl. 13, fig. 3, p. 24,
1788. Gmelin. Syst. nat. Tom. III, p. 1096, n.° 207.
1789. Lacépède. Quad. ovip. Serpents. Tom. I I , p. 187 ; et lâ
FioZ«iie,.p. 367, pl. 8, fig. 1.
1802. Shaw. General Zoology. Tom. I l l , pag. 321,
1802. Latreille. Kept. Tom. IV, p. 143 et 98.
1803. Daudin. Kept. Tom. VII, p. 172.
1820. Merrera. Tent. Syst. amph., p. 113, n." 88. Natrix reginoe.
1830. Wagler. Syst. amph., p, 188. LiopMs reginoe.
1837. Schlegel. Phys. Serp. Tom. I, p. 133, et tom. II, p. 61',
n.° 4. Coronella reginoe.
DESCRIPTION,
FORMES. Cette espèce ne paraît jamais atteindre les dimensions des
individus appartenant aux deux suivantes. Ses formes sont un peu plus
sveltes, ce qui tient au volume assez peu considérable du tronc et ace que
l'appendice caudal est plus long et plus délié.
diacrantériens. g. iiopniDE. 2. 705
S E C M ™ . Ecailles : 17 rangées longitudinales au tronc ; 4-6 à 1?
queue; 134-173 gastrostèges ; 1 anale divisée ; 47-79 urosteges également
divisées.
DENIS. Maxillaires , ^ Palatines, 8. Ptérygoïdiennes, 29 ; se proionoU
géant, sur les os qui les supportent, jusqu'au niveau de l'articulation de la
première vertèbre avec la deuxième.
COLORATION». La teinte générale des partie/supérieures est brune , ainsi
que r a noté Linné, le premier descripteur de la iJe^ine; Supra ex vioiaceofascMS,
dit Gmelin. C'est cette particularité que Lacépede a voulu
exprimer en désignant, par l'indication de sa couleur , l'md.vidu type de
l'espèce connue, depuis lui, sous le nom de Cou^vre violette. Des échantillons
apportés assez récemment du Brésil et de la Nouvelle-Grenade nous
montrent que cette coloration peut être bleu-verdâtre , tirant meme quelquefois
sur le bleu, car le derme a une nuance bleuâtre là où l'épiderme est
enlevé. Sur les animaux qui sont complètement privés de cette enveloppe,
on observe cette couleur seule ou relevée de taches noires irréguheres. On
comprend donc comment M. Schlegel dit que le Serpent dontil estquest.on
est bleu-grisâtre. Quant a ces taches , elles ne sont pas constantes : non
mentionnées par l'auteur A^x Syst. nat., elles manquent, ou du moms
semblent manquer presque entièrement, lorsque l'enveloppe ep.derm.que
est intacte; quand elle est détruite, au contraire, elles sont plus apparentes.
Parmi ces maculatures, il en est cependant qui ne disparaissent
jamais : situées sur les ilancs, au niveau de leur jonction avec la région
dorsale, à partir du milieu de la longueur du tronc environ, celles-ci constituent,
de chaque côté, en se réunissant les unes aux autres . une ligne
noire, étroite, mais bien visible, continuée, sans interruption, jusqu a 1 extrémité
de la queue. Cette marque distinctive ne fait défaut que sur deux ou
trois de nos nombreux échantillons.
Une tache vert-jaunâtre, obliquement située derrière chaque oeil et mdiauée
par Linné, se voit sur quelques individus, mais elle manque sur
beaucoup d'autres. Il en est de même pour des taches anguleuses, de teinte
semblable à celle de la précédente et qui occupent les parties latérales du
cou et se confondent, par en bas, avec la couleur de l'abdomen. Ces taches
sont parfaitement indiquées sur la iig. du Mus. Ad. Fr, et sont mentionnées
par M. Schlegel.
Presque tous nos exemplaires portent, en-dessous, mais sur l'abdomen
seulement, de nombreuses taches noires irrégulières, la région gulaire et
la face inférieure de la queue étant toujours, selon la juste remarque de
Linné, complètement blanchâtres, ainsi que cela se voit sur la Qg. qu'il a
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