498 OPniDIENS AGLYPnODONTES,
3 . RACHIODON SANS-TACHES. RacModon inormtus.
S m i t h .
CARACTÈRES. De s sus et côtés du corps uni formément d'un brun
f a u v e ; jaunât r e en dessous.
E c a i l l e s du dos marquées vers leur pointe de deux points blanc
l i â t r e s ; quatre ou cinq écailles temporales lisses; écailles occip
i t a l e s courtes, un peu carénées.
SYNONYMIE. Dasypeltisinornatus. Smi t h . I l lust r. of thezoologj
o f sout h Af r ica, pl. 73 , montrant l' a n i m a l ent ier, la tête vueei
d e s s u s , en dessous et d« profil, et les apophyses épineuses émail
l é e s des vertèbres telles qu'el les se voient 1.« p a r l 'oesophage , el
2.0 sur le squelet t e dépouillé des part ies molles.
DESCRIPTION.
FORMES. La tête est petite, sub-quadrangulaire, plate en dessus, ou fa,,
blement convexe; ses faces latérales sont presque perpendiculaires ; leboul
d u museau est large et arqué antérieurement . Le corps est long, un psa
é t r o i t , d'un diamètre à peu près égal dans toute son étendue; le dos csl
légèrement en carène et le ventre arrondi. La queue est courte, asseï
épaisse a sa base; elle va en s'amoindrissant jusqu' à sa pointe.
ECAILLDRE. Chez le Rachiodon sans taches, la carène des écaillesda
bas des flancs est t rès- for te, comme sur le reste du corps, mais à peine
dentelée, tandis qu'elle l'est très-profondément dans ses deux congénère,
Voici les points essentiels relativement à l'écaillure sus-céphalique el
que signale M. Smith, dont la description nous sert à compléter celle que
Bibron avait faite d'après des individus envoyés en communication m
Musée de Paris.
L a plaque frontale présente en avant une largeur à peu près égale à sa
l o n g u e u r ; d'ailleurs, elle est courte, comme le sont toutes les plaques à
vertex ; c'est ainsi que la largeur des frontales antérieures est presque
le double de leur longueur. Les pariétales sont sub-ovalaires ; elles ne présentent
véritablement un angle qu'en avant.
La plaque nasale, assez grande, se termine en arrière par un an-le
aigu; la narine est percée vers son extrémité antérieure.
Il y a une seule plaque pré-oculaire; on voit habituellement trois postoculaires.
H est accidentel qu'il n'y en ait que deux.
LEPTOGNATHIENS. G. RACHIODON. 3. 49 0
On compte huit paires de plaques sus-labiales, et le même nombre à la
lèvre inférieure.
Les écailles forment 25 rangées longitudinales au tronc, (M. Smith dit
2i), 10 ù la queue.
Parmi les scutelles, il y a i gulaires, 211-213 gastrostèges, 1 anale entière,
80-85 urostèges divisées.
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DiîNTS. Maxillaires —Palat ines, 10. Ptérygoïdiennes, nulles.
Les dents maxillaires, dit M. Smith, sont petites, coniques, et ne se
voient que vers les angles de la bouche.
Les dents rachidieunes sont au nombre de sept; chacune fait une saillie
d'une demi-ligne environ dans l'oesophage, dont elle traverse les tuniques.
Leur pointe est émaillée. Sur le spécimen décrit par le savant zoologiste
anglais, et dont la longueur est de doux pieds cinq pouces (mesure anglaise),
ces dents commencent exactement à deux pouces un quart de l'extrémité
postérieure de la mûchoire d'en bas.
i COLORATION. Cette espèce a toutes ses parties supérieures et latérales
i d'un brun fauve uniforme; ses régions inférieures sont blanches.
PATRIE. Elle nous est connue par deux individus provenant du Cap de
lîonne-Espérance, qui appartiennent, l'un à M. le D. ' Smith; l'autre au
Musée de Ley de.
Ce Serpent , dit M. Smith, vit dans les districts sud-est de la colonie du
Cap et dans le pays des Caffres. On le trouve souvent caché sous les écorces
d'arbres, qu'il y a toujour s intérêt pour le naturaliste, ajoute-t-il, àsoulever,
car on y trouve bien des matériaux précieux pour les collections.
A l'espèce que nous venons de décrire et au Rachiodon rûde, M. Smith
en ajoute une troisième qu'il nomme Dasypeltis faciatus (sic), et qui a
été trouvée à Sierra-Leone. Autant qu'on en peut juger par la description
qu'il en donne et part icul ièrement , d'après le système de coloration, cette
espèce serait distincte de celle que que nous avons nommée Rachiodon
d'Abyssinie. Il y aurait donc, en réalité, quatre espèces dans ce genre.
Aux observations que nous avons consignées dans les considérations générales
relatives à ce genre , et écrites avant que nous eussions connaissance
de celles de M. Smith, on peut joindre, comme les confirmant , de
même qu'elles viennent à l'appui des idées de M . Jourdan , les remarques
faites par le zoologiste anglais sur les usages des deuts rachidieunes et sur
le but de l'abscncc presque complète des dents maxillaires.
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