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5 9 0 OPHIDIENS AGLYPnOEOIVTES.
qiies nasales, comme dans les Sphécodes ; mais ceux-ci ont
deux rangées d'écaillés sous la queue. Il faut ajouter de plus
ici, que la plaque frênaie est fort allongée. Si l'on compare
ensuite les crânes, on voit que le dessus est beaucoup plus
convexe et que les os ptérygo-palatins sont moins courbés en
lyre que dans les Lycodons, qui n'ont pas le dos et les côtés
garnis de trois lignes saillantes : une médiane plus marquée
et deux latérales plus faibles.
i . CERCÂSPIS CARÉNÉ. Cercaspis carinatus. Wagler.
{Eurria cannata. Kulil.)
CARACTÈRES. Corps noir, marqué de distance en distance, de
taches blanches , dilatées en travers.
SYÎÎONTMIE. 1820. Ilurria cannata. Kuhl. Beitr. zool, und
vergleich, anat., pag. 93.
1827. Lycodon, n." 6. H. Boié Isis, p. 517.
1830. Cercaspis carinatus. Wagler. Syst. Amph,, pag. 191.
1837. Lycodon carinatus. Schlegel. Physion. Serp. Tom. I ,
pag. 142, et Tom. I I , pag. 109, pl. 4, fig. 6-7.
1843. Cercaspis carinata. Fitzinger. Syst. Ilept. Fase. î,
pag. 27.
DESCRIPTION.
FORMES. La plaque rostrale, qui semble être en triangle équilatéral, a
néanmoins sept pans ; un grand échancré au milieu pour le passage de la
l a n g u e ; deux, beaucoup moins étendus , formant un angle aigu enclavé
dans les inter-nasales ; deuï autres à peu près de même longueur que les
précédents et soudés aux nasales antérieures, et enfin il y en a deux plus
petits, articulés avec les sus-labiales de la première paire. Cette plaque rostrale,
qui se rabat du tiers supérieur de sa hauteur sur le bout du museau,
est presque perpendiculaire dans ses deux autres tiers.
Les plaques inter-nasales ont chacune cinq angles, deux droits en arrière,
deux obtus en avant, entre lesquels il y en a u n aigu, qui a son côté
externe plus court que l'interne.
Les pré-frontales ne s'abaissent nullement sur les régions frênaies et,
LÏCOBONTIËNS. LVCODONIENS. S.-G. CEJICASPIS. 39 1
„noiau'elles paraissent carrées, elles ont bien réellement sept bords. C'est
e t respectivement à la nasale postérieure, à la pré-oculajre et à la susncu
air et les trois autres, à peu près égaux entre eux, les mettent en
; r 'a ec la frênaie, l ' inter-nasal e et la frontale. Cette dernière plaque
S e n t e Jinci côtés, deux postérieurs, deux latéraux et un antér.eur , qu.
un peu plus long que chacun des quatre autres. , . ^ •
Les sus-oculaires sont deux lames oblongues, graduellement rétréc.es
d'arrière en avant et taillées à six pans inégaux.
Les pariétales, qui ont une longueur presque double de leur plus grande
lareeur représentent tantôt des hexagones, tantôt des heptagonesirrégulicrs
selon que leur bord, en rapport avec les squammes temporales, suit
une'ligne légèrement arquée ou qu'il se brise sous un angle, toujours exf
essivement ouvert.
La première plaque nasale est en trapèze isocèle, dont le plus court des
deux côtés inégaux, est le postérieur ou celui qui limite la "arine en avant
La seconde nasale, qui a un peu plus de hauteur et un peu plus de largeur
que la p r emi è r e , a six pans, un très-grand, l'anlêrieur, etc.nqmo.ns
grands et inégaux entre eux.
La frênaie, généralement longue, mais parfois cependant assez courte,
se présente tantôt comme un quadrilatère oblong , tantôt comme un trapèze,
tantôt comme un pentagone irrêgulier. _
L a pré-oculaire est petite et toujours-à cinq pans à peu près égaux.
Les deux post-oculaires, qui ont chacune un développement un peu
moindre que la plaque précédente, sont irrégulièrement, la supérieure
pentagonale, l'inférieure hexagonale.
Nous comptons sur chaque tempe treize squammes disposées de la manière
suivante : une se trouve placée intermédiairement à la plaque postoculaire
inférieure et aux septième et huitième sus-labiales; les douze autres
sont disposées, trois par trois, en quatre colonnes penchées en avant,
nui s-appuient, les deux premières, sur la neuvième et la dix,eme plaques
sus-labialcs, les deux dernières sur deux squammes, qui sont placées 1 une
derrière l'autre à la suite des plaques de la lèvre supérieure. Ces squammes
temporales sont toutes losangiques, ou à peu près losangiques e presque
de même dimension, à l'exception d'une seule, la premiere ou la plus
élevée de la dernière colonne.
Le nombre des plaques sus-labialcs est de dix de chaque côtc. Il y a
entre elles cette principale différence, que celle qui commence la rang e
et que les quatre qui la terminent ne sont pas, comme les cinq autres, distinctement
plus dilatées dans îe sens transversal que dans le sens longitudinal
de la mâchoire. Puis on remarque que la première est pcUte, a p.oji
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