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()íái OPHIDIENS AfiLYPlîODONTES.
aiguP; narines latérales, écliancrant deux nasales et touchant iy la frontonasale;
ycii\ niédioercs.
ECAILUJRK. Ecailles ¡¡elites, losangiqucs, entuilées et parfaitement lisses,
disposées sur 25 rangées longitudinales. Les gastrostèges sont assez larges
et ne remontent pas sur les ilancs. On en compte 22G ; l'aiwle est simple
et il y a 38 urostègcs.
COLORATION. Couleur d'un brun noir, jaunâtre en dessous, une grande
ligne jaune interrompue, parcourant tout le milieu du dos; sur les flancs,
u n semis de taches jaunes simulant plus ou moins des bandes irrégulières.
DIMENSIONS. Longueur 0'",59, dont 0'",10 pour la queue.
L'auteur fait observer que les dents sus-maxillaires postérieures sont
plus longues que les autres. Cette disposition anatomique, constatée également
par nous, a motivó le classement de cette espèce parmi les Syncrantériens,
et par tout l'ensemble de sa conformation , elle ne pouvait être
placée, parmi les genres do cette famille, que dans celui des Coronelles.
Ce Serpent a été rapporté de la Californie par M. Botta, correspondant
de l 'Inst i tut , alors voyageur du Muséum.
L'échantillon type est unique.
IV. GENRE. SIMOTÈS. — SmOTES. Nobis.
C A R A C T È R E S . Corps cylindrique, de même grosseur de la fête
à la queue, qui est conique et fort pointue. Museau très-court,
comme tronqué, à plaque rostrale très-fortement repliée sur le
museau, oii elle se termine en pointe. Ecailles lisses ou sans corrène
; les mâchoires courtes, peu dilatées; à bouche petite ; les
dents sus-maxillaires sur une même rangée et dont les postérieures
sont plus longues.
Notre collaborateur Bibron avait cru devoir, avec raison ,
séparer du genre des Coronelles ou des Couleuvres, l'espèce
indiquée dans les auteurs par le nom de Kussel, qui l'avait déjà
désignée sous la dénomination malaise de Katla-tutta dans
son bel ouvrage, car c'est ainsi qu'on appelle ce Serpent sur
la côte de Coromandel.
SVTFÏFL VNT ÈNI ENS . C. KIMOTKS. 02 . " )
Bibron avait été frappé de la forme et de la direction de la
plaque rostrale, qui est oblongue et conique, et se relève sur
le front de manière à simuler un cône, dont la base serait en
bas, sur le milieu du bord labial-. Provisoirement, sans doute,
il avait indiqué cette particularité comme propre à devenir le
caractère essentiel du genre qu'il avait désigné sur l'un des
bocaux avec le nom de Conorhina. Il ne nous a pas paru
possible de le conserver, car ce n'est pas véritablement en cône
que le museau se présente. C'est une sorte de front retroussé
obliquement; ayant un peu de ressemblance avec ce qu'on
retrouve chez Ilétérodons de la famille desDiacrantériens.
Les espèces réunies sous le nom que nous croyons meilleur
parce qu'il n'exprime qu'une apparence (1), doivent être séparées
des nombreux Serpents colubriformes, dont tous les
crochets sus-maxillaires sont à peu près de même longueur et
à égale distance les uns des autres. Ici, en effet, comme dans
les trois premiers genres de la famille des Syncrantériens, les
dernières dents de la mâchoire supérieure sont, le plus souvent,
au moins du double plus longues que celles qui les précèdent,
sans laisser cependant entre elles un espace libre,
comme dans la famille suivante, celle des Diacrantériens.
Les Simotès ont généralement le corps grêle, long, cylindrique
, avec une queue conique , diminuant insensiblement
vers la pointe et formant à peine la cinquième ou la sixième
partie de la longueur totale.
Leurs écailles sont lisses, ce qui sert surtout à les^distinguer
des Tropidonotes, qui les ont carénées; leurs gastrostèges larges
en travers, mais courtes et très-serrées entre elles, correspondent
à peu près au tiers de la circonférence du tronc.
La tête est petite, à peine plus large que la portion du cou
qui la supporte et avec laquelle elle se confond.
(t) SiKflTîjf, simitas (IMaute), aspectus nasi retusl, aspect d'un visage
caniard, sinius, camus.
R E P T I L E S , TOME V U . 40 .
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