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OPHIDIENS AGLYPnODONTES.
donf le diamèlre est considérable et qui est ent ièrement rempli par les n,
fron aux postérieurs, dont les arcades surc.liaires sont très-r ev es 1
frontauxamerieurs sont quadrilatères. enclavés derrière le. nas u t e e
™ e n t développés. Une créte occipitale saillante occupe toute rXi n
l e s crochets dentaires des deui mâchoires, ainsi que ceux des os nté
r y g . p a . a t . n s , sont égaux, longs, très-distants, ou Iparés les „nl^re;
Les os transverses, on ptérygo-sus-maxillaircs, sont courts, aplatis, plus
bout postérieur de 1 os sus-maxillaire, lequel présente encore au-delà trois
ou quatre crochets fort rapprochés. Le sphénoïde offre en dessou , u
II faut noter les dimensions comparatives de la totalité de la tòte denui,
le trou occpital jusqu' à la partie la plus antérieure de l'os inter-m a
et 1 espace compris entre ce dernier point et le bord antérieur de l'orbUe
formant ce que Ton nomme le museau. Or, le rapport entre ces deux Ion'
g u e u r s e s t d e 0 m , 0 3 i . à 0 m , 0 1 i . "e u * lon-
COLORA™.. Les différences remarquables offertes dans leur système de
coloration par les individus appartenant à cette espèce, obligent à en fair
deux variétés que nous allons décrire successivement •
Variété verte. C'est la seule qu'ait connue Wagler qui, en raison
même de ses belles nuances vertías, lui a imposé le nnrr. ^ r
derme. Le dessm, fait d'après le vivant, par ordre de M 1
n^ontre, comme le dit M. Schlegel, que le d l s u ! d „ J ^ v e T 1
j n e r l m s a n t p l u s o u moins foncé, qui passe insensiblement au un eÎ
les parues inf«neures. Le dessous de la téle, d'un vert plus J c é ZlTn
peu sur lebrun. Les lèvres son, jaunes et séparées des côtés de 't t ^ r
. n e ra,e noirâtre peu distincte. Une particularité remarquable, omise dan
figure de ouvrage de Wagler, est l'existence sur les parties supér cure
e la erales d'une hgne transversale jaune d'ocre, précisément au n veau
de long,ne de la queue, qui est d'un gris verdûlreou même d'un bru„
c e f i f d u V e , ; -' « b l e
c e du re.te du corps. Par l'examen, pendant la vie, on constate que la
d a p r è s M. Schlegel, la similitude des jeunes avec les adultes; ¡es p r -
ISODONTIÈNS. 6. SONYOSOME. 2i7
hiicrs ont cependant quelquefois les écailles des flancs bordées d'un traij
noir formant des bandes transversales comme une sorte de réseau.
2" Variété brune et noire. Les individus appartenant à cette variété
ont tous les caractères spécifiques propres au G. Oxycéphale : il n'y a
donc pas lieu d'en faire une espèce particulière ; mais le système de coloration
est tellement différent, qu'il est indispensable de décrire à part celte
variété. Ici, en effet, la belle teinte verte des parties supérieures et la teinte
jaune des inférieures sont remplacées par un brun olivâtre, qui passe au
noirâtre sur le sommet de la téte. A cette coloration du tronc il s'en joint
une autre, sous laquelle elle finit même par disparaître à l'extrémité terminale
du trohc et à la queue, car il existe, sur chacune des parties latérales,
une bàtide noire commençant, soit à une certaine distance de la
lète, soit près d'elle, et qui, étroite d'abord, va s'élargissant de plus en
plus, de façon qu'elle iinit par se réuni r avec celle du côté' opposé, en dessus
et en dessous, vers l'extrémité terminale du tronc qui, par cela même,
est noir, ainsi que la queue. Les scutelles abdominales, dans les points où
le ventre est encore brun, ont, à l'exception des plus antérieures, une ligne
noire à leur bord postérieur.
DIMENSIONS. La longueur de la téte est presque le double de la largeur
qu'elle présente au niveau des tempes ; comparée à celle-ci, la largeur du
museau au-devant des narines n'en est guère que le quart ; l'espace intersus
orbitaire a des dimensions presque triples du diamètre longitudinal
des yeux.
Le rapport de la largeur du tronc à sa partie moyenne est à sa longueur
comme 1 est à 70, et, enfin, si l'on compare cette longueur à celle de
la queue, on voit qu'elle lui est, en moyenne, à peine quatre fois supérieure.
Les dimensions du plus long de nos individus de la variété verte sont
les suivantes : Téte, long. 0'^\0U.Tronc, 1™,35. Queue, 0™,4S6 Longueur
totale, 1°',85. Le plus considérable des individus de la variété noire présente
ces dimensions : Tête, long. 0™,0S5. Tronc, 1=>,67. Queue, long.
Om,S25. Longueur totale, a^SSS.
PATRIE. Le Gonyosome, décrit et représenté par Wagler , lui avait été
rapporté du Brésil et, en particulier, de la province de Bahia. Ceux de la
variété verte, que le Musée de Paris possède, sont originaires de Java, et
ceux de la variété brune et noire ont été rapportés des Célèbes par
MM. Quoy et Gaimard. ,
MOEDRS. Nous trouvons dans l'ouvrage de M. Schlegel les lignes suivantes,
transcrites d'une note manuscrile communiquée par le professeur
Reinwardt : « Ce Serpent est doué d'une force musculaire et d'une agilité
prodigicusfcs; il se jette avec impétuosité sur ses agresséurs, et se défend
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