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586 OPHIDIENS ÀGLtPHODONTES.
de la queue; le dessus du tronc d'un brun foncé, avec trois lignes
longitudinales d'un jaune verdàtre, dont une est médiane; le dessous
du corps, sans taches et d'une même teinte, est pâle dans
toute son étendue.
SYNONYMIE. 1731. Catesby, Carolin. Tom. II, pag. 50. Riblon
Snake (Serpent ruban).
1766. Linnaeus. System, naturae édit. 12. Tom. î , pag. 385.
Coliiber saurita.
1771. Daubenton. Eneyclop. méthod.
1789. Bonnalerre. Ophiol., pag. 58, pl. 73, n.«13.
Idem. Lacépède. Quad. Ovip. Serpents , pag. 308. Le Sauritc.
1802. Latreille. Rept. in-18. Tom. IV, pag. 178.
1802. Shaw. Zool. gener. Tom. III.
1803. Daudiii. Rept. Tom. VII, pag. 104, pl. 81, un tronçon.
1820. Merrem. Tentam. Syst. Amph. p. 122, n.ns. Natrix
saurita.
1825. Say, Rocky mountains. I. pag. 389. Coluher Proximus.
1826. Fitzinger. Neue classlf. der Rept., pag. 59, n.» 68. Coluber
saurita.
1827. Harlan. Journ. acad. natur. scien. Philad. Tom. V, part.
2 , pag. 229.
1835. Harlan. Med. and phys. researches, pag. 115 et 116.
Coluier saurita et proximus.
1837. Schlegel. Phys. Serp. Tom. I, pag. 169, n." 15. Tom. 11,
pag. 323, Tropidonotus saurita.
1839. Storer. Rept. Massachussels , pag. 329.
1842. Holbrook. North. Americ. Herpet. Tom. I l l . pi, 4.
Leptophis sauritus.
—Dekay. New-York. Fauna Ribbon Snako. Leptophis saurita.
Rept., pag. 47, pi. 11, fig. 1.
1853. Bairdand Girard. Catal. Rept. North. Amer., pag. 24,
129. Eutainia saurita, Faireyi, proxima.
D E S C R I P T I O N .
Cette espèce de Tropidonote s'éloigne, jusqu'à un certain point, de la
plupart de celles du même genre, parce qu'elle est, proportionnellement
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SYNCIIANTÉRIENS. G. TROPIDONOTE. 11. Î) 8 7
à ses diamètres, beaucoup plus grêle, et qu'en arrière, sa tête est presque de
la même grosseur que le cou, qui est plus aminci lui-même que les autres
régions du tronc. La queue est aussi très-longue, très-eflilée ; elle forme
plus du quart et m ême près du tiers de l'étendue générale du corps. On
s'explique ainsi pourquoi M. Ilolbrook en a fait un Leptophide.
Sans certains rapports qu'on remarque entre celte Couleuvre et les Tropidonotes,
portant sur la forme de la tête, la position des narines, les p e -
tites dimensions des yeux , dont nous avons été frappés nous-mêmes,
comme M. Schlegel, nous l'aurions rangée dans le premier genre de la famille
des Syncrantériens, mais en ija laissant parmi les Tropidonotes, on
peut la considérer, avec celui dit des Seychelles, comme établissant, en
quelque sorte, le passage des Leptophides aux Tropidonotes.
Les trois caractères indiqués dans la diagnose font aisément distinguer
ce Serpent de ses congénères.
COLOBATION. Le dessus du corps est brun, avec trois lignes longitudinales
étroites, d'une couleur claire, dont l'une est médiane. L e dessous de
la tête est entièrement d'un brun foncé , car la ligne du milieu ne commence
qu'à la nuque. I l y a cependant deux petits traits Jaunes au devant
de l'oeil et un autre derrière, un peu plus bas.
Nous voyons, sur quelques-uns de nos exemplaires, de petits points
jaunes sur chaque plaque occipitale analogues à ceux du Tropinodote b i -
ponctué. M. Holbrook dit, à ce sujet, qu'il les a toujours vus chez les individus
recueillis dans les Etats du Sud; mais qu'ils manquent parfois chez
ceux des Etats du Nord. Quelquefois, ajoute-t-il, ce point est double sur
chacune des deux plaques; mais cela est rare.
I l est vrai, comme le dit ce naturaliste, que le trait jaune, situé au dedevant
de l'oeil, donne à ce Serpent une physionomie particulière.
L e Muséum en possède plusieurs individus ; ils sont en très-bon état de
conservation, mais tous ont été, à ce'qu'il paraît, altérés dans la couleur
des raies et des gastrostèges, qui sont d'une teinte jaune, tandis que Catesby
et la plupart des observateurs, comme Palissot de Beauvois et Bosc, disent
que ces mêmes parties sont de couleur verte plus ou moins foncée.
DI.HENSIONS. Cet Ophidien peut, à ce qu'il paraît, atteindre une longueur
de quatre pieds (mesure anglaise). Aucun de nos échantillons n'est
aussi grand. Nous n'en avons pas qui dépassent un mètre; les dimensions
de la queue égalent à peu près le tiers de la longueur totale.
PATRIE. Nous avons fait préparer les têtes de deux individus, dont l'un
provenait de M . Ghuisbreght, indiqué comme recueilli à Oaxaca, dans
le Mexique et un autre de la Nouvelle-Orléans. L'un des exemplaires qui
ont servis à notre description, avait été adressé de New - Yor k par M.,
Blilbert.
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