m
î!^
t
II'
: i i f
• j:
I - I R'I
•i.i. (
f i l
; i!l!l,
YII;
m N
; • ' i.i || ' '
l 8 8 OPHIDIENS AGLYPHODOlNTfiS,
VHP FAMILLE. LES ISODONTIENS.
CABACTÈRES ESSENTIELS. Serpents dont les dents lisses, ou
sans sillons, sont semblables les unes aux autres, toutes également
espacées, et dont la tête est distinguée du cou par sa
grande largeur.
Ainsi que le nom attribué à ce groupe est destiné à le faire
connaître, cette Famille (1) comprendgénéralenient lesespèces
de Serpents dont toutes les dents sont sans cannelures, et dont
celles qui garnissent en particulier les bords des os sus-maxillaires
sont implantées presqu'à égale distance entre elles , et
offrent, en même temps, la plus grande similitude pour la
longueur et les proportions.
Rangés dans le sous-ordre des Aglyphodontes, les genres
placés dans ce groupe nombreux réunissent toutes les espèces
qui auraient pu être considérées comme de véritables Couleuvres,
lorsqu'on en connaissait moins; mais pour la facilité
de l'étude et celle de laclassiflcation, nous avons dû les rapprocher
entre elles et les distinguer de toutes- les autres Familles
, d'après les considérations suivantes.
D'abord , des Syncrantériens et des Diacrantérîens dont les
crochets postérieurs sont beaucoup plus longs et plus forts que
ceux qui les précèdent sur la même rangée.
Secondement, des Holodontiens et des Aprotérodontiens,
dont les dents sus-maxillaires vont en diminuant de longueur
de devant en arrière, avec cette particularité , que les premiers
offrent en avant des crochets particuliers implantés dans
les os incisifs ou pré-maxillaires, dents qui ne se retrouvent
chez aucun autre Sçrpent.
(1) Du motiVii, semblables, égales,
denîs.
(squales, et de O^ovs^ O^ow;^
ISOrWNTIENS, 189
Viennent ensuite les Lycodontiens , dont plusieurs dents
de l'une ou de l'autre mâchoire sont beaucoup plus longues
• que celles qui font partie de la même série ou du même rang;
les Leptognatliiens dont les dents sus-maxillaires supérieures
sont courtes et les crochets très-faibles; puis les Upérolissiens
ayant les os ptérygo-palatins lisses, et la portion moyenne du
palais privée de crochets, ce qui les distingue par cela même
de tous les autres Serpents.
Près de cette Famille, peut se ranger celle qui réunit quelques
petits Serpents dont les mâchoires sont très-faibles, mais
chez lesquels les os palatins, ainsi que les sus-maxillaires,
sont garnis de fort petits crochets dont les pointes sont dirigées
en dedans, c'est-à-dire inclinées et tournées vers la
région médiane intérieure. Nous les avons, nommés , à cause
de cette particularité , les Plagiodontiens.
Il y a en outre deux Familles que la forme particulière des
écailles , ou l'apparence extérieure, fait distinguer de primeabord
, savoir : les Acrochordiens, dont la peau est garnie de
tubercules enchâssés, rugueux et saillants comme des aspérités
; puis hs-Calamariens, qui ont au contraire des écailles
lisses et situées en recouvrement les unes sur les autres, à la
manière des tuiles superposées, ce qui rend la surface de leur
peau lisse, luisante et polie, en même temps que la totalité de
leur corps est, le plus souvent, à peu près de la même grosseur
d'un bout à l'autre, ou de la tête à la queue.
Il ne reste donc que les CorypJwdontiens, qui sont analogues
' à ceux que nous étudions maintenant, mais ils en diffèrent
par cela seul que les crochets dentaires de leur mâchoire supérieure
vont successivement en croissant de longueur de
devant en arrière; tandis qu'ici, ces dents sont toutes semblables
en force et en longueur, et espacées à peu près à des
intervalles égaux.
Les neuf genres que nous avons inscrits dans cette Famille
réunissent, commeon va le voir, un grand nombre d'espèces
i ! S
I i '
. h!
T ' i 1
:; If s'