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732 OPHIDIENS AGLYPnODONTES.
2. AMPHIESME PANTHÈRE. AmpMesma tigrinum. Nobis.
fTropidonotus tigrinus, Boié.y
CARACTÈRES. DOS marqué de taches noires, arrondies, sur un
fond verdâtre; plaques labiales bordées de noir; un collier blanchâtre,
également bordé d'un noir mat.
SYNONYMIE. 1826. Tropidonotus tigrinus, Boié(H.) Isis, p. 206.
18.. Tropidonote panthère, Tropidonotus tigrinus, Schlegel,'
Faune du Japon, p. 83, pl. 4.
1837. Idem, idem, Essai sur la physion. des Serp, 1.1, p. 168,
n.og et t. II, p. 31o.
D E S C R I P T I O N .
FORMES, Tête à peine conique et peu distincte du tronc, qui est presque
cylindrique et dont le volume est à peu près uniforme dans toute son
étendue. La queue est peu longue et effilée.
Le museau est court, assez obtus, à peu près plane, chez les sujets
adultes et la plaque rostrale ne se rabat point sur sa face supérieure.
EcAtLLURE. Plaque frontale large, à bords latéraux presque parallèles
et à bords supérieurs réunis en un angle obtus, très-largement ouvert en
avant. Elle est un peu plus courte que les pariétales, dont le bord externe
touche à deux grandes temporales.
On compte sept paires de plaques sus-labiales, dont les troisième et quatrième
touchent à l'oeil ; deux pré-ocnlaires, quatre post-oculaires, par
anomalie et très-rarement.
La frênaie est à peu près quadrilatère, mais son bord supérieur est plus
ou moins oblique de haut en bas et d'avant en arriére.
Ecailles carénées, excepté peut-être celles qui avoisinent les gastrostèges;
disposées sur 19 rangées longitudinales au tronc, sur 6 à la queue.
Il y a 15Ì-161 gastrostèges, 1 anale divisée, '75-82 urostèges également
divisées.
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Detîts. Maxillaires, — ; palatines, 16 ; ptérygoïdiennes, 23, s'étendant
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jusqu'à l'extrémité postérieure de l'apophyse épineuse inférieure de la seconde
vertèbre.
PARTICKIARITÉS OSTÉOLOGÎQUES. Les os frontaux sont larges, comparativement
à leur longueur et i-1 en résulte que, par leur réunion, ils forment
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DIACRA^'TÈRIENS. G. AMPHIESME. 2. /tJO
un quadrilatère. Les os du nez sont un peu bombés ; ils ont chacun la
forme d'un triangle équilatéral et constituent ensemble une figure semblable
à celle des os dont il vient d'être question, mais beaucoup plus petite
et obliquement dirigée. Ce quadrilatère porte en avant un de ses angles,
qui est rejoint par la branche montante de l'os inter-maxillaire, laquelle
est très-oblique de bas en haut et d'avant en arrière.
COLORATION. La description des couleurs ayant été faite par M. Schlegel
sur des individus très-nombreux et conservés depuis bien moins longtemps
dans l'alcool que ceux qui servent à notre étude, puisque ceux-ci
proviennent du Musée de Leyda et des envois déjà assez anciens de M. Siebold
ou de M. Bürger, nous empruntons aux savants erpétologistes hollandais
Boié et Schlegel les détails suivants appréciables encore, pour la plupart,
sur nos échantillons.
« Après le changement de la peau, dit M. Schlegel, les parties supérieures
offrent un brun couleur de bronze, tantôt plus clair, tantôt plus
foncé, nuancé, dans quelques individus, de jaunâtre et, dans d'autres, tirant
sur l'olivâtre. On voit, selon les exemplaires, tantôt une ou deux,
tantôt trois ou quatre rangées de larges taches orbiculaires et d'un noir
foncé, qui régnent le long des parties supérieures. Ces taches sont quelquefois
en oeil, quelquefois irrégulières, ou même confluentes, particulièrement
sur les parties antérieures. Le sommet de la tête est d'une teinte
assez foncée et on observe des bordures noires aux plaques labiales;, absolument
comme dans le Tropidonote à collier, la nuque est ornée d'un
large collier blanchâtre ou jaunâtre, bordé par derrière d'une bande transversale
d'un noir profond. » (Faune du Japon, p. SG.)
Les parties inférieures sont, en avant, d'un brun jaunâtre sur lequel
n'apparaît d'abord qu'une double rangée de taches noires plus ou moins
irrégulièrement arrondies, occupant l'une et l'autre extrémité des gastrostèges.
A celles-ci il vient b'ientôt s'en joindre d'autres situées sur divers
points des scutelles, et qui ne tardent pas à devenir assez nombreuses pour
faire disparaître la teinte primitive, de sorte que la plus grande partie de
l'abdomen et de la face inférieure de la queue est d'un brun-noir foncé, ou
même complètement noir.
Il n'y a pas, dans le jeune âge, des différences importantes à noter.
M. Schlegel dit, dans la Faune du Japon, mais sans donner d'indicatons
plus précises, qu'on observe, dans le grand nombre d'individus envoyés
au Musée de Leyde par M. Bürger, plusieurs variétés assez jolies.
Nous mentionnons seulement le fait, sans nous y arrêter, attendu qu'il y
a uniformité de teintes et de taches dans tous nos spécimens.
DIMENSIONS. La tête n'a pas tout-à-fait, en longueur, le double de sa
largeur prise vers le milieu des tempes; cette largeur est un peu plus de