f-Trrrrr
l i i l l ^ f
s I "Vr, ,.'''' i:;f'i ;iif îr; -T•:i |
. Ml :i
r«.'••^-• fîE l•i' •.l'•lIi ' ' ' ' ^
i; I :.:J!ï'i! i :
. ! i (. ,
^ ^ ^ OPHIDIENS AGLYPHODONTBS.
après la chute de l'épiderrae, devient bleuâtre, corame on l'observe
chez les autres serpents du même genre.
Les différences offertes par les individus rassemblés au Musée
de Paris, et signalées par M. Schlegel, permettent de les grouper
en plusieurs Variétés.
A. La variété la plus commune est celle où les nuances vertes
de l'animal sont relevées par la présence, sur chaque flanc,
d'une bande jaunât r e ou blanchâtre, bordée en dessus, comme en
dessous, par une bande noire; cette dernière louchant le bord des
gastrostèges.
B. Dans la deuxième variété, cette bande inférieure est remplacée
par une série longitudinale de points noirs. On voit alors
quelquefois un dessin sur la partie antérieure du tronc, dessin
que M. Schlegel a très-bien décrit en disant : « Les côtés du cou
sont souvent ornés d'une suite de bandes de bleu et de noir alternes
et se dirigeant obliquement en arrière. »
C'est surtout dans le jeune âge que ces taches se voient, et on
ne peut méconnaître l'analogie qui existe entre un jeune individu
et celui dont on trouve la représentation sur la pl. 11, fig. 2 de
M. de Lacépède {Le fil).
C. Nous pouvons enfin considérer comme constituant une troisième
variété un grand spécimen, offrant une particularité signalée
par M. Schlegel, et consistant en l'absence complète de
taudes latérales et de taches obliques.
Ce Dendrophide peut atteindre une taille de la queue
entrant dans ces dimensions pour O^.SS,
Les échantillons delà première variété proviennent, les uns
d Ambome, et sont dus à MM. Lesson et Garnot, ou au Musée
deLeyde; d'autres de Mindanao, où ils ont été recueillis par
MM. Hombron et Jacquinot. Le Musée de Paris en possède, en
outre, de Manille, rapportés par Eydoux et Souleyet; de Sumatra
par M. Bourdas. par M. Kunhardt, ou ayant appartenu à la
T T T . '' P"-" naturalistes de l'expédition
de M. de Freycinet, et enfin de Cochinchine, parDiard
Des individus plus jeunes, et représentant la deuxième variété
ont ete adressés de Manille, par M. Busseuil ; de Pondichéry,
i-eschenault, parM. PerrotetetparM.Léclancher; de la côte de
ISODONTIENS. G. DENDBOPHIDE. 2. 19 9
Malabar, par M. Dussumier; de Sumatra, par M. le Capitaine
Martin.
C'est à MM.Quoy et Gaimard que nous devons la connaissance
de la troisième variété d'une teinte uniforme, par un sujet de
grande taille qu'ils ont pris dans la Nouvelle-Irlande.
2. DENDROPHIDE ADONIS. Dendrophis formosa. SchlegeL
[(Atlas, pl. 79, fig. 2. Ecaillure).
Caractèi^es. Corps d'un beau vert bleuâtre foncé, marqué sor
chaque flanc de deux lignes ou raies noires.
M. Schlegel a lait connaître cette espèce d'après des individus
qui avaient été envoyés de Java au Musée de Leyde par M. le
professeur Reinwardt, et il les a décrits dans son ouvrage sur la
physionomie des serpents. ï . II. page 232, n." 5.
Ce serpent a de la ressemblance avec l'espèce nommée
mais il en diffère notablement par les couleurs et surtout par la
grandeur proportionnelle plus considérable des yeux, par la
forme bombée des régions sus-oculaires, par le moins de longueur
du museau qui, par cela même, paraît plus obtus, par les
dimensions un peu supérieures des écailles du tronc.
Les individus que M. Schlegel a observés et qui avaient perdu
de leurs écailles, avaient pris dans l'alcool une couleur d'un vert
émeraude ; le ventre était plus clair et comme nacré, les écailles
bigarrées de noir et de blanc, étaient bordées de noir.
Voici une description pkis détaillée que celle de M. Schlegel
et qui a été faite sur les individus que possède le Musée de
Paris.
La tête est très-large, surtout en arrière e t , par conséquent,
très-distincte du tronc ; elle est longue et plate. La mâchoire supérieure
est arquée; la plaque rostrale, large à la base, remonte
à peine sur le museau. Il y a deux frontales carrées, un peu arrondi
es en avant; deux sous-oculaires bombées, larges, proéminentes,
un peu pointues en avant ; une frontale unique, dont le
bord antérieur très-large finit en pointe en arrière où elle vient
s'emboîter entre les pariétales, qui sont presque aussi larges que
longues. Les orifices des narines larges, percés entre deux plaques
; les yeux très-grands à pupille arrondie.
, r\
1'
1 •• 't A
a
i '•f :
i l ¡ h
¿è^kiLii