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648 OPHIDIENS AGLYPHOnONrES.
à-dire que, sous ce rapport, ils se rapprochent davantage des
Couleuvres proprement dites. Leur tête, dont les os, en général,
ne sont pas aussi minces, et les mastoïdiens, en particulier,
aussi courts, est distinctement plus étroite, surtout vers
le museau, qui n'est non plus ni si large, ni si obtus au bout ;
leurs yeux, au lieu d'offrir un volume énorme, sont d'une
moyenne grandeur; leurs dents, sans être très-fortes, ne présentent
ni la gracilité, ni l'acuité de celles des Ilerpétodryas,
et la derrière ou les deux dernières dents de 'chaque rangée
de la mâchoire supérieure sont constamment plus longues que
les autres, ce qui ne s'observe pas chez les Ilerpétodryas.
Leurs écailles, outre qu'elles sont toutes dépourvues de carènes,
n'affectent pas cette disposition en séries obliques si
évidente dans ces derniers. Enfin, les Bromiques dont la reptation,
à ce qu'il paraît, est des plus rapides , ne quittent
guère le sol, recherchent de préférence , pour en faire leur
proie, les reptiles et les petits mammifères terrestres; tandis
que les Herpétodryas, qui se nourrissent principalement d'oiseaux
et de Batraciens anoures dendrophiles, se tiennent habituellement
sur les arbres , le long des branches desquels ils
montent, descendent, se glissent sans efforts apparents, grâce
à la souplesse dont jouissent toutes les parties de leur corps
grêle et excessivement allongé. » [Loco citato, p. 221.)
Nous avons réuni dans ce genre dix espèces qui ont entre
elles tant de rapports naturels, que ne trouvant pas assez de
caractères, très-nettement distinctifs et comparables, dans les
particularités qui auraient pu servir aies mieux caractériser,
nous avons eu recours à l'indication fournie par les taches et
les couleurs, ainsi qu'on le verra dans le tableau synoptique
qui suit.
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