^ ^ ^ OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
Cèdente. Les yeuï, comme dans cette dernière, sont très-grands, simêm«
lis ne le sont davantage. ' ^
EcAMünE. Le bord antérieur de la frontale moyenne est fort large et
ouche, par chacune de ses extrémités, ù la pré-oculaire, qui se re )
sur la face supéneure de la téte. Les fronto-nasales sont plus longues d'ava
en arrière que les frontales antérieures.
Il y a neuf paires de plaques sus-labiales et deux post-oculaires,
t r o ï ' e f r f ' '''^''"Siques et disposées sur le
tronc en 13 rangées longitudinales.
m e ^ ' n t S r ' ' «™stègel égale-
Cotons,ok. Quand l'épiderme est détruit, la couleur est un beau vert
émeraude plus foncé vers les flancs que partout ailleurs.
Il y a en outre, des reflets métalliques encore visibles quand l'envelopne
ép.derm,que est intacte, mais alors ranimai est d'un vert plurfoncé
comme nous pouvons le constater sur un échantillon bien colseiié '
M. Schlegel indique de petites bigarrures blanches, qui se voient quelquefo.
s sur les côtés du cou. Nous ne les trouvons pas.
Dimensions. L'exemplaire le plus long du Musée dé Paris a Om 89 en v
comprenant la queue, dont l'étendue est de 0^,55. ^
P a t h , , . Le Musée de Paris n'a possédé pendant long-temps qu'un seul
nd,v,du ongmaire de la côte de Guinée et portant une ancienne étique Î
arns, conçue: Co« W e cyanée (Coluber cyaneus). Séha II XLin f
Dermerement, on a reçu de M. Aubry-Lecomte, qui a fait un e^voitSn."
teressant d'an,maux du Gabon (juillet 1853), un spécimen m o L g a l
Cette espéce, comme on le voit par les détails qui précèdent est don.
originaire de la côte occidentale d'Afrique. P'«ceaent, est donc
OcsHavATio^s M. Schlegel a bien constaté la disposition des dernières
c ^ s sus-maxdla,rcset qui est commune â tous les Serpents q l nm
avons, par cela même, rapportés à la famille des Syncran éricns Cet h
l^le .oologiste indique aussi le développement d'un des lobes de ia gÎant
SYNCBANTÉRIEÎfS. fi. LEPTOPIIIDE. 4. S59
à. LEPTOPHIDE PERLÉ. Leptophis margaritifcrus. Nobis.
CARACTÈRES. Ecailles du tronc à carènes peu saillantes et portant
chacune une tache d'un jaune vif se détachant sur un fond
d'un brun verdàtre : d'où résulte, sur les régions supérieure et
latérales du tronc et de la queue, une élégante moucheture.
SYNONYMIE. 1837. Herpetodryas mar garitiferus, Schlegel. Essai
sur la Physionomie des Serp. t. I , p, loi et t. II, p. 184.
DESCRIPTION.
Cette espèce se distingue des deux précédentes, outre les caractères énoncés
dans la diagnose et ceux que nous indiquons plus loin, par la forme
plus cylindrique du tronc qui est, en même temps, un peu plus court et
plus ramassé.
La tòte est épaisse, légèrement bombée en dessus, assez distincte du
tronc. Les yeux sont grands.
Il n'y a rien de particulier à noter relativement aux plaques sus-céphaliques,
si ce n'est qu'elles sont assez peu développées.
La frénale est basse, la frontale antérieure se repliant, par son extrémité
externe, sur la face latérale du museau.
On compte neuf paires de plaques sus-céphaliques. dont la quatrième
contribue à peine à former le bord orbitaire inférieur, qui est presque exclusivement
constitué par les cinquième et sixième plaques.
Les sous-maxillaires antérieures, au lieu d'être un peu moins longues
que les postérieures, comme dans les espèces précédentes, leur sont égales.
M. Schlegel a compté 19 rangées longitudinales d'écaillés; nous n'en
trouvons que 17. Il y a 115 gastrostèges environ, une anale double et 113
urostèges également divisées.
CotouATioN. On peut dire, avec M. Schlegel, qui a le premier décrit
cette espèce, d'après un individu alors unique au Musée de Paris, (p.
18i), que le joli dessin dont elle est ornée la rend tont-?t-fait remarquable
et en fait une des plus belles parmi les Serpents d'arbre. Les mouchetures
jaunes qui sont en nombre égal à celui des écailles, puisque chacune de
celles-ci en porte une, donnent à cette livrée, ainsi perlée de jaune sur les
teintes sombres du fond, un aspect élégant qui rappelle, par sa disposition
générale, le plumage de la pintade. Le desus de la tòte est d'un brun jauni\
tre. Le bord postérieur de chaque gaslrostège et de chaque urostége est
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