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D E S C R I P T I O N .
CALAMAItlËNS. G. llACDlON. 2. 121
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II!
E c a i l i u r e . La plaque rostrale est petite, éflui-liiangulaire et légèrement
échancrée à sa base.
Les inter-nasales. chacune à peu près aussi peu développée que la rostrale,
représentent des trapèzes.
Les pré-frontales, qui sont extrêmement grandes, descendent le long
des régions frênaies pour s'appuyer sur les supéro-labiales de la seconde
paire et de la troisième) : elles seraient carrées si, postérieurement, elles
offraient, comme en avant et de chaque côté, un pan unique au lieu d'en
présenter trois, qui tiennent respectivement à la frontale, à la sus-oculaire
et à la pré-oculaire.
La frontale a six bords ; deux latéraux droits et parallèles, deux postérieurs
formant un angle aiga, et deux antérieurs un peu moins longs que
les autres et réunis sous un angle très-ouvert.
Chacune des deux sus-oculaires est oblongue et à peine plus étroite à son
bout anténenr qu'à son bout postérieur, qui sont [l'un et l'autre coupés
carrément; latéralement et en dehors, elle offre deux très-petits pans qui
reposent sur la pré-oculaire et la post-oculaire, indépendamment de celui
assez étendu par lequel elle se trouve en rapport avec l'oeil.
Les pariétales ont exactement la même figure que dans l'espèce précédente.
La nasale, qui a l'apparence d'un trapèze rectangle, touche à la préfrontale
, a moins qu'elle n'en soit empéchée par l'inter-nasale.
La pré-oculaire est une plaque quadrangulaire extrêmement petite, mais
néanmoins assez haute, qui va en se rétrécissant de sa base à son sommet.
Xa post-oculaire en diffère en ce qu'elle offre une petitesse un peu moindre
et qu'elle a son bord inférieur brisé sous un angle obtus, lequel s'eaclave
entre la quatrième et la cinquième supéro-Iabiale.
La squamme temporale ressemble à celle du Rabdion Forsteni.
R.en ne distingue non plus de celles de cette espèce la première et les
trois dern.ères plaques de la lèvre supérieure du Rabdion torquatummais
11 n'en est pas de même de la troisième qui, au lieu d'avoir son diamètre
vertical et le longitudinal égaux; a celui-ci beaucoup plus grand
que celui-la : cette troisième supéro-Iabiale, qui est pentagone et conséquemment
oblongue, offre à sa partie supérieure deux pans très-inégaux
dont le plus court touche à l'oeil et le plus long sert d'appui à la pré-oculaire
et a la seconde moitié du bord inférieur de la pré-frontale.
Au premier aspect, la plaque mentonnière semble être triangulo-équilaterale,
mais en l'examinant avec plus d'attention , on reconnaît qu'elle
est pentagone, attendu que ses d e u r bords latéraux sont brisés chacun
sous un angle très-obtus; elle ne s'enfonce pas bien dististcment enlre les
plaques inter-sous-maxillaires placées à sa suite.
Ici , les plaques inféro-labialesde la première paire étant carrées, elles
ne peuvent point se conjoindre derrière la mentonnière. Celles de la
deuxième paire représentent des quadrilatères rectangles assez courts.Celles
de la troisième paire , qui sont oblongues, élargies d'avant en arrière et
plus développées que les précédentes et que celles dos deux dernières
paires, ont quelquefois cinq pans; mais le plus souvent, leur figure est
trapézoïde. Celles de la quatrième paire offrent deux bords latéraux inégaux,
droits et parallèles, un antérieur oblique et deux postérieurs formant
un angle obtus. Celles de la cinquième paire et de la sixième sont
en quadrilatères oblongs.
Ni les plaques inter-sous-maxillaires antérieures, ni les postérieures ne
diffèrent de celles du Rabdion de Forsten. La vestiture squamineuse de la
gorge est aussi pareille à celle de ce dernier.
Ecailles : 15 rangées longitudinales au tronc; 5 à la queue,
Scutelles : 2 gulaires; liO-165 ventrales, 1 anale non divisée, 13-18
sous-caudales.
' 11-12
DENTS. Maxillaires Palatines, 9-10 ; Ptérygoïdiennes, 21-22.
13-14-
' COLORATION. L'un des trois individus que nous possédons de cette espèce
n'offre, sur le milieu de la tempe, que la trace d'une tache jaunâtre,
qui est au contraire bien distincte chez les deux autres , où l'on voit en
outre une raie, jaunâtre aussi, placée en manière de demi-collier en
travers du cou. Le premier a tout le reste de son corps uniformément
brun-noirâtre ; le second et le troisième ont le leur d'un brun rougeàtre
ou purpurescent, irisé de bleu ; mais celte teinte est moins foncée ou plus
claire sur les parties inférieures que sur les supérieures.
DIMENSIONS. La tête a en longueur le double de sa largeur prise vers le
milieu des tempes et le quadruple de celle que présente le museau à l'aplomb
des narines.
Les yeux ont en diamètre un peu plus du quart ou un peu moins du
tiers du travers de la région sus-inter-orbitaire.
Le tronc est aussi haut et de 52 à 58 fois aussi long qu'il est large à sa
partie moyenne.
La queue entre au plus pour le douzième, au moins pour le vingtième
dans la longueur totale.
Celle-ci, mesurée chez le moins petit de nos individus, donne 24 centimètres
et8millimètres; soit :
Téta, long, omoos. Tronc, long. 0» 222. Queue , long. O«» 018.