OPUIDIEiys AGLYPlîODONTES.
Elles pénètrent entre les premières sous-maxillaires qui leur ressemblenl
assez exactement, et qui pénètrent entre les secondes sous-ma.U
la-res. Celles-nsont plus courtes que les précédentes, trapézoïdes et un
peu écartées l'une de l'autre à leur extrémité terminale. l l é d i a t e l nt
d e r n è r . elles, se trouvent deux sqnammes suivies de la première scuTeHe
Les plaques sous-Iabiales de la seconde paire représentent des rectangles
celles de la tro,s,ème des trapèzes et celles de .a quatrième des quad a
d é v l 7 H f P---«' plus
développées de toutes, ont cinq côtés inégaux. Enfln, celles des trois dernières
pa,res, dont la dimension est graduellement moindre, sont subrhombo.
dales, quoique beaucoup plus dilatées en long qu'en travers.
o b l i r u e s " " ' " ' ^^ disposées, de chaque côté, sur sept rangées
Les squammes hexagones de la série médio-dorsale ont leurs quatre
pans latéraux gaux entre eux, mais un peu ph,s étendus que leur bord an!
téneur et que le postérieur, qui, eux aussi, sont de même largeur
Eca.lles du tronc : 15 rangées longitudinales , 261 rangées transversales
Ecadles de la queue : 6 rangées longitudinales (au milieu de sa o u; !
108 rangees transversales. b^i-ui;.
Seutelles : Sguki res, 230 gasirostèges, 1 anale, 10b urostèges doubles.
Dents. 9^.26 sus-maxillaires, « sous-maxillaires, 20 palatines, 36 ptérygoidiennes.
CoLonATio. les parties inférieures, ainsi que les lèvres, sont d'un blanc
aunâtre; es régions sus-céphaliques sont d'un brun olivâtre et le dessus et
les côtés du reste du corps d'un brun noir; toutefois comme la pea^e
d un assez beau blanc entre les écailles, il sutTU qu'elle soit légèremen
d,sjendue pour que celles-ci offrent chacune un encadrement de cette
'^e® yeux fait
près de la troisième partie, a en longueur un peu plus du tripl dV
- g e u r qu'elle présente en travers des tempes, laquelle est près e deux
fois plus grande que celle du museau au-dessous des narines.
à c ^ i r r H ' T " " ' ' ' " " «ne étendue égale
a elle ae la l.gne qu'on t.rerait directement du bord antérieur d'une or-
Le tronc vers le milieu de son étendue, est de moitié plus haut «u'il
n est largo a sa face dorsale, qui est d'un quart plus étroite que Îe l ï
LYCODONTIENS. EUGNATHIENS. S.-Ci. UÉTÉNOLÉPIDE. 1. 425
Sa longueur égale environ soixante-treize fois la plus grande largeur de la
face ventrale.
La queue entre pour quatre fois et six dixièmes dans la longueur totale
de l'animal.
Voici la longueur respective des principales parties du sujet mâle, qm a
servi à notre description.
Longueur totale 1™,098. Tête long. 0"',long. 0",239. 029. Tronc long. On',83. Queue
PATRIE. Cet individu, qui appartient au Musée de Leyde, y a été envoyé
de la côte de Guinée. Son âtomac renferme un Scincoïdien du genre
Euprepes.
OBSERTATIOKS. NOUS trouvons dans les Illustrations of the zoology of
south Africa da M. Smith, à la suite de la description de l'espèce qu'il a
nommée Ileterolepis capensis, et que nous décrivons ci-après sous ce nom,
l'indication et la description sommaire d'un autre Héiérolépide conservé
dans la collection du Musée Britannique , et que , d'après son origine, il
nomme Poensis, le Serpent dont il s'agit ayant été recueilli dans l'île de
Fernando-Po (golfe de Guinée, près de la côte du Benin).
Nous nous trouvons malheureusement dans l'impossibilité de comparer
entre elles ces deux espèces. Nous ne connaissons ni l'une ni l'autre ; la
Bicarénée, a été rendue au Blusée de Leyde auquel elle appartient, dès
que Bibron en eut achevé la description qui vient d'être donnée plus haut,
et le Poensis n'est pas connu au Musée de Paris.
Il nous semble cependant qu'il y a quelques raisons de croire que le spécimen
de Londres signalé sous le nom de Poensis par M. Smi th, et celui
de Leyde qui y est nommé Lycodon bi-carinatus, appartiennent j) une
seule et même espèce. C'est pour cette raison que nous avons placé en tête
de l'article consacré à notre second Hétérolépide, au-dessous du nom
adopté par nous, les noms âa Heterolepis Poensis, Smith, mais avec un
point de doute.
Voici les analogies que nous constatons :
Dans l'une et l'autre descriptions, ilest dit que la plaque frênaie est petite,
que les couleurs en dessus sont d'un brun ou d'un vert noirâtre, que les
régions inférieures sont d'un blanc jaunâtre. Il n'y est fait mention d'aucune
tache ou particularité quelconque dans le système de coloration. On compte
dans les deux descriptions 15 rangées longitudinales d'écaillés, et les différences
dans le nombre desgastrostèges et des urostèges sont peu marquées.
Pour la Poensis, en effet, M. Smith dit 25G grandes plaques sous le ventre,
OT doubles sous la queue, et dans notre description on lit : 250 gastrostègcs
et lOS urostèges doubles. Le Lycodonticn du Musée de Leyde a une
longueur de 1™,098, la queue entrant dans ces dimensions pour la clnquiè