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o i 2 OFUIBlEiSS AGLyPUODONTES.
2. CALOPISME ABACURE. Calopisma Abacurum (1). Nobis.
fllelicops abacurus, Holbrook.y/
( ATLAS, pl. C5, sous les noms de Hydrops abacure )
CARACTÈRES. Le dessus du corps d'un brun foncé ; de grandes
taches rouges carrées, disposées régulièrement sur les flancs et
sur les bords de la queue, comme des pièces de marqueterie.
Une seule plaque inter-nasale. Dos noir, sans raies longitudinales.
SYNONYMIE. 1S42. Helicops alacurus. Holbr. norlh Amer.
Herpet. vol. 3, pag. 107 pl. 26.
1837. Homalopsis Reimvardlii, Scbleg, Ess. Physion. Serp.
t . I, pag. 173, n° 12 ; t. I I , pag. 3S7.
1842. Hydrops'' Reinwardtû, Gruy Zool. Misceli, p. 67, et
Farancia, Drummondi. Id. p. 68.
1849. Farancia Fasciata, Gray. Catal. British. Mus. p. 74 ,
n» 1.
18S3. Farancia abacurus, Baird and. Girard. Catal. Part. 1.
pag. 123.
DESCRIPTION.
ECAILLCRE. Le bouclier céphalique du Calopisme abacure est absolument
semblable à celui du Calopisme erythrogramme, à cela près, qu'il
ne s'y trouve qu'une seule plaque inter-nasale au lieu de deux. Cetle plaque
unique, complètement circonscrite par la rostrale, les nasales et les
pré-frontales, a quatre pans inégaux. (Voir pl .65 lîg. 2, 3 eti.)
Ecailles : 19 rangées longitudinales au tronc, 8-10 à la queue.
Scutelles : 3 gulaires ; 190-195 gastrostèges, 1 anale divisée ; 34-38
urostéges, (2)
DENTS. Maxillaires 17-18 Palatines,10-11. Ptérygoïdiennes, 19-20.
CoLORATios. Dans cette espèce, lorsqu'elle est vivante, toutes les parties
fupérieures sont ou d'un noir bleu, ou d'un brun noirâtre, ou bien encore
(1) De , damier, et de oupà, queue.
( 2 ) 3 1 . Schlegel signale le nombre des urostéges comme pouvant
g'élèver jusqu'à SI.
ISOBOISTIENS, G. CALOPISME. 2. 343
d'un vert-bouteille très-foncé. Les régions inférieures sont d'un beau
rouge éclatant, comme nous l'avons constaté sur un individu conservé vivant
pendant quinze mois dans la ménagerie du Muséum.
Cette teinte brillante s'élève sur les côtés du tronc et de la queue en
forme de grandes taches carrées, tandis que la couleur du dessus du corps
descend entre celles-ci en manière de bandes assez allongées qui se dirigeant,
celles de droite vers celles de gauche, coupent transversalement, de
distance en distance, le ventre et la face sous-caudale dans toute ou presque
toute leur largeur.
C'est avec raison , que M. Holbrook compare à une marqueterie de pièces
rouges et noires cette disposition des taches. Elles sont nettement limitées,
et tranchent mutuellement les unes sur les autres d'une façon trèsapparente,
surtout à la queue d'où le nom d'Abacurus imposé par lui à
cette espèce. Nous avons conservé cette dénomination a cause de son
droit d'antériorité sur celle dont M. Schlegel s'est servi en la dédiant
à M. Reinwardt. Les peintures ornementales dont sont bordées les murailles
de Pompeia ont également servi à M. Holbrook de terme fort juste
de comparaison.
Les pièces du bouclier sus-céphalique ont parfois leurs bords colorés
en rouge, teinte qui se montre au contraire constamment sous la tête et
sur les lèvres, dont les plaques portent, chacune une tache noire, ainsi
que la plupart des squammes gulaires.
Après la mort, on trouve du blanc jaunâtre partout où il existait du
rouge pendant la vie.
DIMENSIONS. La tête n'a pas tout-à-fait en longueur le double de la
largeur qu'elle offre vers le milieu des tempes, largeur qui est égale à un
peu plus de deux fois et demie celle du museau au dessous des plaques
nasales.
Les yeux ont en diamètre environ le tiers de la région sus-inter orbitaire.
Le tronc està peine plus haut et de 51 à 47 fois aussi long qu'il est large
à sa partie moyenne.
La queue prend le neuvième ou le dixième de la longueur totale du
corps, qui est de InijCSB chez notre plus grand sujet, soit :
Téle long, 0"',053. Tronc long. 1"',39. Queue long. 0"',18.
Le Musée de Leyde en renferme un individu qui mesure l-'.SS du bout
du museau à l'extrémité caudale.
PATRIE. Le Calopisme Abacure est comme son congénère, originaire
de l'Amérique du nord, mais on ne l'a encore trouvé jusqu'à présent que
dans la Louisiane et la Caroline du sud , d'où il en a été rapporté des individus
par M. Teinturier,
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