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OPHIDIENS AXiLYPnODONTES.
mais tout-à-fait à sa partie antér ieur e De toutes ces dent s qui
s u r le maxi l laire de l'Énicognatlic vent r e rouge soumi s à not r ^
e x a m e n , sont au nombre de v ingt -neuf pour l'un des côtés de
a mâ choi r e , il n ' y en a que neuf au devant de la mortaise
les vingt autres sont suppor téespar la por t ion postérieure qui
l ' e m p o r t e ainsi de beaucoup eu longueur sur la précédente.
C e t t e disposi t ion bizarre, qui donne à la por t ion dentai r e de
J os sous-maxi I lai re un aspect tout -à- fai t part icul ier et trèsd
i l l e r e n t de ce qui se voit sur les aut res Serpents non venim
e u x , est bien représentée sur la p l . 8 0 de l'Atlas de cet Ouv
r a g e où le dessinateur a joint à la figure à^ VÉnicognathe
anné e ce détail anatomique emprunté à l'espèce dite É
rhodogaster.
TABLEAU SYxXOPTIQUE DES ESPÈCES DU S.-G. ÉNIGOGNATHE.
[ à deux raies claires on longueur
Dos
DEUÏ-RAIES.
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des anneaux transverses devant. . . i . e . annelé.
l points n pas d anneaux; ventreà ] o i r s . l . E . t è t¡^emi™iE . (mouchetures 2. E. ventre-rouge,
1. ÉNI COGNATHE TÊTE-NOIRE Enicognathus Melanocephalus.
Nobis.
Coluber Melanoccphalus. Linné.
CARACTÈRES. Tête d'une couleur noirâtre sur laquelle appar
a î t la temte plus claire du fond sous forme de petites lignes et
d e petites taches régulières ; sur le bord externe de chaque gas-
^rostege, un point noir : de l'ensemble de ces points, résulte
d e chaque côté du ventre , une ligne ponctuée ; sur le milieu du
dos , une série longitudinale de points noirs, plus ou moins
apparents et plus ou moins espacés.
ISODONTIENS. S.-G. ÉNICOGNATHE. 1 . oo l
Synonymie. 1734. Colulw Melanocephalus, Lin. Mus. Ad.
Frid. p. 24, pl. 13,fig. 2.
Idem, Weigel in Abh. der Hall, naturf, Ges. t. I, p. 15, n«»
7-10.
Idem, QmoWa, Syst. nat. Lin. I t. p. 1093.
La Tête-Noire, Lacépôcle t. I l p. 273.
Couleuvre à Tete-Noire, Daudin t. V I , p. 367.
Coluber natrix Melanocephalus, Merrem, Tentamen, p. 110,
Couleuvre à tête tachetée, {Elaps MelanocephalusJ Wagler,
Serp. bras. Spix, p. 9, tab. I I b, fig. 1.
Calamaria Melanocephala, Schlegel, Essai sur |la phys. des
serp. t. I , p. 131, t. I I , p. 38, pl. I , fig. 30.
DESCRIPTION.
Formbs. La conformation générale de ce Serpent lui donne une certaine
analogie avec ceux que nous avons rangés dans la famille des
Calamariens, et l'on comprend que M. Schlegel, d'après cet ensemble de
physionomie , l'ait nommé Calamar à téte noire, mais,la structure remarquable
de la mâchoire inférieure est un caractère qui, dans notre syslèane
de classification , ne permet pas d'éloigner cette espèce des autres Énicognathes.
La tète est d'ailleurs un peu plus distincte du tronc et la queue
est plus longue et plus eiElée que chez les vrais Calamaires.
Ecailiure. Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires ; la nasale
postérieure n'est pas traversée par l'oriflce de la narine, qui n'est ouverte
que dans la nasale antérieure, la frênaie est presque carrée ; il y a une
seule pré-oculaire, et deux post-oculaires ; huit paires de plaques suslabiales,
dont la troisième et la quatrième et quelquefois la cinquième
touchent à l'oeil. Les sous-maxillaires antérieures sont plus petites que
les postérieures.
Les écailles du tronc forment 17 rangées longitudinales. On compte 161
à 166 gastrostèges, 1 anale double et 57 urostèges également divisées.
CoioBATioN, La teinte générale est un brun verdâtre, autant qu'on
peut en juger par un des individus de la collection en meilleur état que
les autres. Ce qu'il y a de plus caractéristique chez cette espèce se trouve
suiTisamment signalé dans la diagnose. Il n'est donc pas nécessaire d'y
insister ici.
DiJiiîssioss. L'ÈnicognalliC léle noire n'atteint pas une grande taille. Le
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