S 8 6 OPHIDIENS AGLYPHODO^'TES.
1. CYCLOCORE RAYÉ, Cyclocorus lineatus. Nobis. .
{Lycoclon lineatus, Reinhardt.)
CARACTÈRES. Dessus du corps d'un brun marron, avec uns
bande étroite , noirâtre tout le long de la région vertébrale.
SYNONYMIE. 1843. Lycodon lineatus. Th. Reinhardt. Ivongel.
Danske Videnskab. Selskabs. Naturvidensk. og. Mathemat.
Afhandl. Tom. X , pag. 241, tab. 1 , fig. 7-9.
DESCRIPTION.
FOKMES. La plaque [rostrale , dont la surface est serai-circulaircmenf,
concave dans la moitié inférieure de sa hauteur , s'applique presque verticalement
contre le devant du bout du museau, sans nul lement se rabattre
sur sa face supérieure.
Elle semble hemi-discoïde, bien qu'elle soit réellement coupée à sept
pans ; un grand , le basilaire, ayant au milieu une échancrure curviligne
pour le passage de la langue, et si ï à peu près de moitié plus petits, presque
égaui entre eux, formant cinq angles excessivement ouverts et s'artic
u l a n t : deux avec lesinter-nasales, deux avec les nasales antérieures, deux
avec les sus-labiales de la première paire.
Les inter-nasales sont en pentagones irréguliers; trois de leurs angles :
les deux postérieurs et l'interne antérieur, sont droits ; taridis que les deux
autres sont très-ouverts.
C'est par un de leurs deux plus grands côtés qu'elles s'articulent ensemble
et par l'autre avec les pré-frontales,-.le moins étendu de tous les unit
aux nasales postérieures et les.deux plus petits, après celui-ci, les mettent
en rapport avec la rostrale et les nasales antérieures.
l e s pré-frontales, dont une portion angulaire se rabat sur les régions
f r ê n a i e s , ont six pans inégaux.
La frontale est une plaque oblongue , limitée antérieurement par une
ligne transversale brisée à angle excessivement ouvert, et latéralement par
deux autres lignes droites , presque parallèles ou à peine convergentes ent
r e les sus -oculai res, mais qui , au-delà de celles-ci, forment un angle aigu,
enclavé dans les pariétales.
Les sus-oculaires, fort allongées, ont chacune six côtés inégaux : celui
qui borde la frontale est beaucoup plus élendu qu'aucun des cinq autres.
Les pariétales, dont la longueur est presque double de leur plus grande
LYCODONTIENS. LYCODONIENS. S.-G. CYCIOCOIIE, o8Î
lar-'eur ont l'apparence de Irapézoïdes, chacune d'elles ayant quatre pans
iné"aux, dont les deux plus grands forment en arrière un très-long angle
ai"U parfois irrégul ièrement arrondi à son extrémité terminale (1) ; l'un de
"èurs trois autres angles , qui est très-ouvert, touche par son sofnmet à la
pointe postérieure de la frontale, le second , qui n'est que médiocrement
obtus, s'enclave entre cette dernière plaque et la sus-oculaire , et le troisième,'
qui est droit, s'abaisse un peu sur la tempe, le long de la post-oculaire
supérieure. ,. •
Les plaques nasales antérieures sont losangiques et les postérieures
pentagones inéquilatérales, moins étroites à leur base qu'à leur sommet,
avec lequel s'unit le plus petit des cinq bords des inter-nasales.
La plaque frênaie , qui pour'la grandeur est intermédiaire à la pré-oculaire
supérieure et à la pré-oculaire inférieure , offre cinq petits angles irré^
uliers ; parfois elle semble en présenter un sixième , son bord inférieur,
qu" s'appuie sur la seconde sus-labiale et sur la troisième, étant brisé à angle
excessivement ouvert (2). fiette frênaie reçoit, entre elle et la seconde
nasale, l'angle aigu de la portion latérale et externe des pré-frontales.
Les deux plaques pré-oculaires , qui sont d'inégale dimension , ne bordent
le devant de l'oeil que dans les trois quarts ou les quatre cinquièmes
supérieurs de sa hauteur.
Les deux post-oculaires se ressemblent a peu près par la grandeur etna
descendent guère plus bas que les pré-oculaires. La supérieure est tantôt
quadrangulaire, tantôt pentagone, tandis que rinférieare paraît avoir
constamment celte dernière forme.
Nous comptons, de chaque côté del à tête, dix squammes temporales
dissemblables entre elles par la dimension, mai iayant presque toutes cinq
angles, dont rarement un seul, le plus souvent deux et môme trois sont
aig'us. Quant à leur mode d'arrangement , voici ce que nous remarquons :
trois de ces dix squammes, une très-petite comparativement à ses congénères
, une , au moins deux fois plus grande que celle-ci, et une encore
plus développée surtout en longueur, forment une rangée tout le long du
bord externe de la plaque pariétale. Une quatrième et une cinquième, de
( l ) L e d e s s i n d e M . T h . Reinhardt représente ce long angle aigu despariétales,
tronqué carrément à son sommet, ce qui n'existe certainement
pas chez l'un ni chez l'autre des deux individus que nous avons mamtenant
sous les yeux.
(2j M. Reinhardt donne seulement quatre côtés à cette plaque frênaie,
qui sans doute n'a effectivement que ce nombre chez l'individu observé par
l u i , en raison de l'anomalie qu'il offre-de n'avpir pas sa plaque pré-oculaire
divisée en deux pièces.
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