H;?-'J?
# ir is
¡yll>r
c , ii
î
ri
•i
•lllip
mrk 1 tfri ¡1
^sj !!!
596 OPHIDIENS AGLYPHODONTES.
parfaitement unie, ainsi que celles de la gorge et de 1» nuque; tandis que
les écailles du tronc sont relevées d'une carène médio-longitudinale.
On compte huit sus-labiales de chaque côté. La première est la moins
développée de toutes; après elle, c'est la seconde et la quatrième, ensuite
la huitième, puis la troisième et la sixième ; la cinquième et la septième
sont les plus grandes. La forme de ces plaques sus-labiales est aussi trèsvariable.
La plaque mentonnière a trois bords, dont l'antérieur est un peu plus
long que les deux qui s'enfoncent entre les sous-labiales de la première
paire. Ces plaques ressemblent à deux triangles scalènes joints par leur
plus petit côté et fortement tronqués au sommet de leur angle aigu le plus
long, qui est dirigé en avant. Celles de la seconde paire sont rectangulaires.
Celles de la troisième, de la quatrième et de la cinquième augmentent graduellement
de grandeur, et représentent des trapèzes rectangles, à sommet
aigu dirigé en arrière et en bas. Celles de la sixième sont encore plus
développées que les précédentes. Celles de la septième sont rhomboïdales
et beaucoup plus petites que les plaques de la sixième, mais seulement un
peu plus grandes que celles de la huitième et dernière qui ressemblent à
des quadrilatères oblongs, coupés carrément en arrière et obliquement en
avant.
Les plaques sous-maxillaires antérieures ont l'apparence de rhombes
tronqués à leur sommet de devant; elles sont plus allongées que les
sous-labiales de la première paire, qui s'enfoncent entre elles de plus de
la moitié de leur longueur. Les sous-maxillaires postérieures sont plus
longues que les antérieures; ce sont des triangles scalènes nuis ensemble
par le plus petit de leurs trois côtés, et leur angle aigu le plus
long est dirigé en arrière. Ces plaques logent entre elles deux petites
squammes oblongues, puis il y a trois scutelles gulaires, commençant la
série des gastrostèges. De chaque côté de la gorge, on voit quatre ou cinq
rangées obliques d'écaillés sub-hexagones.
Écailles du tronc : 17 rangées longitudinales; 254 rangées transversales.
Écailles de la queue : 8 rangées longitudinales (au milieu de sa longueur),
196 rangées transversales.
Scutelles : 5 gulaires, 25G gastrostèges, î' anale double, 208 urostèges
doubles.
DENTS. 6 ou -I- 8 -H 2 sus-maxillaires; sous-niaxillaires, en nombre
incertain ; 12 palatines ; 36 ptérygoïdiennes.
COLORATION. Une teinte blanchâtre règne seule sur les parties inférieures
et forme, en travers du dos et du dessus de la queue, des bandes alternant
avec^d'autres bandes d'un brun roussâtre.
T Y C O B O I M E N S . LYCODONIENS, S.-FI. OPHITES. 39 7
DIMENSIONS. La téte a en longueur un peu moins du double de sa largeur
n v i s e v e r s le milieu des tempes; cette largeur est d'un quart plus grande
que celle du museau au niveau des narines. L'oeil a un diamètre égal a la
moitié do l'étendue transversale de la région inter-orbitaire. Le tronc est
une soixantaine de fois aussi long, mais h peine plus haut qu'il est large a
sa face ventrale, qui est un peu moins étroite que la dorsale. La queue entre
pour près du tiers dans la totalité de la longueur du corps.
Longueur iofa/e : 0'»,e23. Tête, long. 0"',013. Tronc, long. 0"',39G.
Queue, long. O^Sl i .
PATRIE. Le seul individu de celte espèce que nous ayons encore vu, appartient
au musée de Leyde, où il a été envoyé de l'ile de Sumatra,
MOEURS. Son estomac contenait un scincoïdien.
V.^ SOUS-GENRE. OPHiTES. — OPIIÎTES (1).
Wagler.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Ecailles carénées sur la moitié postérieure
du tronc seulement ; urostèges sur une double rangée;
narines percées entre deux plaques.
CARACTÈRES ANATOMIQUES. Les OS sus-maxillaires garni S en
avant de trois ou quatre crochets allant successivement en
augmentant de longueur et précédant un espace libre, dont la
courbure est concave; puis l'os maxillaire supérieur, qui est
court, prend une con vexi té sur le bord de laquelle on n'aperçoit
que cinq ou six crochets très-rapprochés entre eux.
La mâchoire inférieure est garnie en avant , sur chaque
branche, de trois crochets bien développés , suivis d'un espace
libre ; puis de dix autres crochets de moitié plus courts.
Les ptérygo-palatins, par leur écartement et leur courbure ,
représentent une lyre évasée, et chacun se trouve garni d'une
quarantaine de petits crochets très-serrés.
(1) Wagler a emprunté ce nom de celui d'un Serpent ainsi désigné par
lucain, Velhm Civicum, IX.
l'i 1-' ••
ri : ••I
Il. i
m
'l'ij
; ij'jÎ
i 'u't^
^ ilit